Sous la lune, avec toi... [Fanfiction Bigflo et Oli]

25: Je suis là

"Oh Ben!
-Tu sais pas jouer aussi!
-Mais c'est de la triche!
-Les gars on ne peut pas tricher à un jeu vidéo.
-On t'a rien demandé Sarah!
-Laisse les, ils sont possédés là.
-Nico merde! Donne la manette!
-J'ai toujours pas joué! C'est mon tour.
-Moi non plus!
-Bah Ben donne lui ta manette.
-Tu rigole, il attendra, il jouera après.
-Vous abusez!
-Mais c'est bon. Allez Nico! Prêt  pour ta défaite?
-Et toi? Prêt à prendre ta raclé?
-C'est ce qu'on va voir!
Nico et Ben lance la partie, chacun avec l'envie de battre l'autre. Sarah vient s'asseoir à côté de moi, en soufflant.
-Laisse les.
-De vrais gamins.
-Bah, te plains pas, ils n'ont pas changé depuis qu'on est petits.
-Ils auraient dû.
-C'est des jeunes.
-Vingt-cinq ans je te rappelle.
-Tout est dans le mental!
Je lui souris, tout tapant avec mon index sur mon crâne.
-Sinon, ça va toi? Avec la petite Fanchon.
-Ça va, ça va.
-Ça fait combien de temps alors? J'ai l'impression que ça fait dix ans!
-Dix mois.
-Aie aie aie. Elle est trop parfaite pour toi.
-Merci.
-Vous êtes beau à deux, boude pas. Tu n'as pas le même âge mental qu'eux?
-Non je ne crois pas.
-Bah voilà!
-Y a moyens que tu te fasse de l'argent avec ta façon de penser.
-Je vais faire ma propre entreprise.
-Ça s'appellera comment?
-Hmmm, je ne sais pas encore.
-J'ai une idée!
-Je prends.
-Des conflits? Avec Sarah, tout ça c'est fini!
-Pas mal. Je vais t'embaucher alors.
-Avec plaisir.
-Olivio.
-Quoi?
Elle me montre du doigt mon portable.
-Appel.
-Ah! C'est elle.
-Bizarre?
-Très.
Je prends mon téléphone, et décroche.
"Oui?
-Salut chéri, je voulais savoir...
-Oui, vas-y.
-T'es encore avec tes amis?
-Oui, pourquoi?
-Non, laisse.
-Je ne vais pas te laisser. Dis-moi.
-Non. Je ne veux pas te déranger.
-Fanchon! Dis-moi.
-J'ai mal.
-Non...
-Je ne voulais pas t'appeler... je te promets.
-Oh! Pleure pas!
-Je suis désolée Olivio, je ne voulais pas te déranger.
-Tu ne me dérange pas. J'arrive.
-Non! Reste avec tes amis. Je n'aurais pas dû t'appeler.
-Tais-toi. J'arrive. T'as rien à dire."
Je raccroche aussitôt. Je la connais, elle va discuter. Je me lève, et regarde vite fait mes amis.
-J'y vais les gars. Désolé, mais ma femme souffre.
-Courage pour elle frérot, à plus."
Je mets ma veste et pars. Dix minutes plus tard, je suis chez elle. Heureusement que j'ai les clés. J'ouvre la porte de l'immeuble. Et vais à son appartement. J'ouvre la porte, et la referme. J'avance.
"Putain! T'es conne. Qu'est-ce que tu fais debout au milieu du salon?
-Je décompresse.
-T'as vraiment mal?
Elle tourne enfin la tête vers moi, ses yeux semblent gonflés. Je vois les larmes couler.
-Je n'en peux plus...
-Beauté.
Je m'avance vers elle, et la prends dans mes bras. Sa chienne la regarde depuis mon arrivée, assise à ses pieds.
-J'en ai marre, si tu savais.
-Je comprends. Aller, viens, on va se coucher. Tu vas voir, je vais y arriver."
Elle me regarde, puis nous montons dans sa chambre. Je retire ma veste et mes chaussures. On s'installe dans le lit. Elle allonge sa tête sur mes cuisses. Et moi je suis assis. Je lui caresse ses cheveux. Lune vient avec nous dans le lit, et elle pose son museau sur le bas ventre de Fanchon. Elle fait toujours ça, je l'ai remarqué, et Fanchon aussi. Comme si elle sentait que quelque chose n'allait pas. Après une vingtaine de minutes, ma princesse s'endort, apaisée, à ce que je peux lire sur son visage qui semble si reposé. J'ai vraiment peur pour elle. De plus en plus.