Assis tranquillement dans mon canapé depuis toute la journée, je me repose, je traîne sur les réseaux sociaux, et sur YouTube, tout en parlant avec mes amis via messages. Il ne doit pas être loin de vingt-trois heures. Je n'ai rien fais aujourd'hui. D'ailleurs, je n'ai même pas dîner. Pourtant ma mère m'a ramené un peu (beaucoup) de son couscous. La sonnette de l'appartement me sort de mes pensées futiles de nourriture et de nutrition. Je me lève, et vais donc voir qui cela peut-être. Je regarde dans l'oeillet. Il s'agit de ma petite copine. Mais qu'est-ce qu'elle vient faire ici? En plus, elle a l'air super bien apprêtée. Je lui ouvre la porte.
"Bah, qu'est-ce que tu fiche ici?
-T'es pas content de me voir?
-Si, si.
-Prouve le alors. Parce que ça ne se voit pas.
Elle me sourit malicieusement. Je l'attire vers moi, et elle me sourit, digne d'une fillette. Je me penche sur elle, pour l'embrasser passionnément. Je la laisse rentrer. Toujours dans la confusion. Elle va s'asseoir dans le canapé élégamment.
-Alors? Et pourquoi t'es aussi belle d'un coup?
-D'habitude je suis moche? Ah bah super. Je crois que je vais rentrer chez moi.
-Mais non.
-Je sais.
-Alors?
Je m'assois à côté d'elle, la fixant, attendant ma réponse.
-J'ai finis le travail à cinq heures. Et aujourd'hui c'est ma journée dans l'année où je fais tout, c'est-à-dire: coiffure, maquillage, et d'autres trucs de filles. Et après je sais rentrée chez moi. Et... tu me manquais... on avait pas parlé de la journée, et je voulais te faire une surprise.
-T'es toute mignonne. Tu as mangé?
-Non.
-J'ai du couscous si tu veux.
-Ah oui je veux bien!
Je me lève et vais à ma cuisine. Je sors deux assiettes et fais ce que j'ai à faire. Je retourne dix minutes plus tard, au salon, où nous commençons à manger.
-Sinon, ça va?
-C'est quoi ta question?
-Ça va?
-Ouais mais pourquoi tu demande?
-Bah, la semaine dernière on ne s'est pas vu, et tu étais froide, irritable, je sais pas, je demande. Vu que ça fait deux semaines qu'on ne sait pas vu, genre vu.
-Ouais... désolée d'ailleurs. Je ne veux pas me défendre, mais ce n'était pas volontaire.
-Je me doute bien. Je te connais. Mais du coup, il y avait une raison?
-Je crois que je dois vraiment te parler.
Elle pose son assiette et ses couverts sur la table basse.
-Tu me fais peur. J'ai pas l'habitude qu'on fasse ça.
Elle prend aussi mon assiette et pose tout sur la table. Elle se remue, pour se sentir sûrement à l'aise. Puis me regarde.
-C'est dur. Dur pour moi, mais bon. Ça fait maintenant six mois qu'on est ensemble. Tout ce passe bien. Mais on n'a pas encore couché ensemble.
-T'es pas obligé tu sais.
-Je sais que ça te gène que je parle de ça aussi facilement. Mais c'est un sujet comme un autre. Je sais que t'as essayé, à plusieurs reprises, gentillement, avec de bonnes attentions. Et que je t'ai dis non. C'est un bloquage que j'ai.
-Ça me convient, pour le moment, je m'en fous moi.
-Je te demande de ne plus me couper s'il te plaît.
-Bon d'accord.
-Quand j'avais dix huit ans, j'avais un copain. Sans que mes parents le sachent évidemment. Et on venait de passer le bac. J'ai dis à mes parents que j'allais chez une amie, le soir, or j'étais chez lui, tout les deux. On a essayé des trucs, on se chauffait. Et quand on a vraiment commencé, quand il était cordialement en moi, j'ai hurlé de douleur. Ça me faisait terriblement mal. Une douleur incommensurable. Je pleurais, et même s'il a arrêté de suite, la douleur était là. On a essayé deux mois plus tard. Toujours la douleur. Bon après on était plus ensemble, mais j'ai continué ma vie, j'ai eu des autres copians. Et je me forçais à supporter la douleur, même si je ne tenais pas longtemps... J'ai peur. Peur d'avoir aussi mal. Même si ça fait deux ans que je n'ai plus fais l'amour, j'ai toujours cette idée de douleur dans ma tête.
-Peut-être qu'ils ne s'y prenaient pas bien. Tu sais, il y a d'autres moyens que ceux dit "normaux".
-Quand j'ai mes règles Olivio, mes règles. Des choses normales chez une fille. Je fais des malaises, je vomi du sang, j'ai des douleurs atroces. Je pleure, je ne dors pas. Je ne vis plus. Voilà ce que j'avais la semaine dernière. Mais c'est normal, c'est les hormones.
-Je peux attendre. Je peux tout faire, essayer ce que tu veux, mais je ne veux pas te faire mal. Ni physiquement, ni mentalement.
-Je le sais. Je voulais te le dire, j'ai mis du temps, mais j'avais peur. Il y a un an, j'ai vécu la même chose, le gars ne m'a plus jamais répondu.
-Si je ne réponds pas c'est que je suis à la douche. Je tiens à préciser.
-Je ne voulais pas te mentir.
-Je sais pourquoi tu l'as fais, c'est le principal. Puis, ce n'est pas si grave que ça comme mensonge.
-Merci. Du fond du coeur Olivio."
Je lui souris, embrasse sa joue, et la tire dans mes bras, pour la réconforter, car je sais que ça lui a demandé beaucoup de courage de parler de ça. De ses douleurs, non pas mentales, mais physiques. Et je lui en suis reconnaissant.
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Sous la lune, avec toi... [Fanfiction Bigflo et Oli]
Fiksi Penggemar~Il n'y a pas de tendresse Sans un peu de délicatesse, Une main qui replace une mèche de cheveux, Ne pas faire attention aux envieux, Mettre un peu de chaleur Pour faire rayonner le coeur. Ne plus voir passer les heures, Dans une bulle de bon...