5: Fuis moi, je te suis

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J'attends mon réveil sonner. Je le désactive et me redresse dans mon lit. Il est sept heures. Pourquoi je fais ça? Je pourrais la laisser courir toute seule et retourner avec Morphée. Mais une promesse est une promesse. Je me lève lourdement, et vais très très lentement dans ma cuisine. Je me fais un bol de céréales. Après le petit déjeuner, je vais m'habiller d'un jogging et d'un pull. J'enfile mes baskets, et une veste en plus. Il fait froid quand même! Je prend mes clés et mon portable, et pars. Est-ce que je me rendrais pas sur place en trotinant? Mmh... non. Je regarde l'heure. Sept heures vingt. Super! Je suis à l'heure. Je suis jamais à l'heure moi. Après encore plusieurs centaines de mètres de marche, j'arrive au lieu de rendez-vous. Personne. Je suis en avance de deux minutes aussi. Je m'assois sur les marches, en attendant. À peine ai-je posé mon postérieur que je la vois arriver, en marchant tranquillement. Je me lève donc. Je m'avance vers elle, et nous voilà face à face. Je suis censé lui faire la bise je crois. Mais je sais pas, je reste là, à rien faire.
"Bonjours.
-Salut.
-Non mais... Ah Olivio, dis-moi bonjours!
-Ouais c'est vrai.
Je lui fais une bise.
-Bon! Moi je suis déterminée!
-Ça se voit.
-On y va?
-Je te suis."
Elle me sourit et m'explique qu'on va courir le long du canal. Elle m'explique que après une heure, on arrêtera. Je crois qu'elle veut ma mort. Elle me dit aussi qu'on ira doucement, parce qu'elle n'a pas trop la santé pour courir vite aussi longtemps. Moi non plus de toute façon. Nous commençons donc notre course. Doucement c'est vrai. Mais sûrement. J'ai pas envie d'appeler les pompiers parce que la miss nous a fait un malaise. Nous ne parlons pas. C'est mieux. Mais elle me lance par moment de furtifs regards. J'ai l'impression qu'elle m'encourage. Voilà presque une heure qu'on court. Ça passe vite en vrai. Elle me devance un peu. Je n'avais pas remarqué à quel point elle avait un corps juste waouw. Elle se retourne et me sourit.
"On fait la course. Jusqu'au canard là.
-Si tu veux.
Je m'arrête et elle vient à côté de moi. Elle me lance un regard très flippant. Compétitive.
-Un... deux... trois!
Elle me devance de peu, j'essaie de la rattraper mais, elle se met à courir comme une flèche. Mais... quoi!? C'est impossible. Elle dépasse le canard et se met à rire, et à faire une sorte de dance de la victoire. Je la rejoins.
-T'es pas humaine.
-Je suis une championne. Je t'ai fuis, tu as essayé de me suivre.
-Oui mais...
-Chut. T'as pas le droit de répondre. T'as juste la rage là.
-Attention à ce que tu dis.
-Excusez-moi, je n'ai pas fais attention à mon langage. Monsieur, voudriez-vous venir dîner chez moi ce midi?
C'est quoi cette voix de fausse bourgeoise? Je ris à m'en déchirer les abdos. Cette fille est juste un spectacle à elle même.
-Ta voix!
-Noble du dix-septième.
-Dix-septième arrondissement de Paris oui.
-Non mais oh!
Nous rions encore une bonne dizaine de minutes, à enchaîner blague après blague. Finalement, nous rentrons place Saint-Sernaint.

Sous la lune, avec toi... [Fanfiction Bigflo et Oli]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant