Page Blanche

Flammes #1

Boku No Hero Academia:

Et si Izuku était finalement né avec un alter? Et si celui-ci n'était juste pas visible, présent en permanence?

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On pouvait très clairement entendre deux personnes se disputer.

D'après l'une, un enfant sans pouvoir était inutile. D'après elle, Izuku était inutile. Mais sa mère l'avait défendu. C'était son garçon et jamais, au grand jamais il ne serait inutile à ses yeux.

Les éclats de disputes avaient commencé à se faire entendre dans toute la maison, amenant les larmes aux yeux du petit garçon recroquevillé dans son lit.

Son père et sa mère se disputaient à cause de lui, à cause de son incapacité. Il n'avait pas réussi à avoir un alter. C'était de sa faute.

Alors que le petit garçon continuait de pleurer sous les cris de ses parents, une immense chaleur se fit sentir tandis que les bruits cessaient

Les larmes du garçons se stoppèrent et il décida d'aller voir sa mère. Si les disputes s'étaient arrêtées, c'est que ses parents devaient avoir finit leur affaire. Izuku pouvait donc enfin voir sa mère.

Mais quand il arriva devant la chambre d'où venaient les bruits, il s'arrêta horrifié.

Des flammes envahissaient la pièce où se trouvaient ses parents quelques instants plus tôt:

  - Maman! Cria Izuku, apeuré.

Personne ne répondit, seul le crépitement des flammes se fit entendre.
Ses jambes réagirent à sa place et il se précipita à l'opposé, vers la salle à manger:

  - Maman?! Papa?! Pleurait le petit garçon.

La chaleur se rapprochait, il le sentait, il le savait.
Les larmes se remettaient à couler. Ce n'était qu'un petit garçon de quatre ans. Comment pouvait-il réaliser ce qu'il se passait?

Ses genoux lâchèrent, son corps ne bougeait plus, observant les flammes qui se rapprochaient dangereusement de lui.

Elles étaient là, toute proches, prêtes à le dévorer en entier.

Un jeune homme d'une quinzaine d'années se réveillait en sursaut. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas rêvé de ça, de la mort de ses parents.

Il essuya rageusement les larmes qui roulaient sur ses joues. Plus de dix ans plus tard, il ne savait pas comment il avait survécu à cet incendie. Tout ce qu'il savait, c'est que ses parents étaient morts.

Des fois, il souhaitait les avoir rejoins cette nuit là. Mais il aurait donné raison aux flammes. Ces flammes qui le hantaient depuis cette nuit.

Izuku tourna la tête vers le réveil situé sur sa table de chevet; six heures trois. Ce dernier était censé sonner dans vingt-sept minutes, à quoi bon essayer de se rendormir. De plus, les ronflements de son colocataire l'en auraient empêchés.

Il ne connaissait pas le nom de ce colocataire. C'était inutile. Il allait bientôt changer. Ils le faisaient tous. Depuis qu'il avait été placé dans cet orphelinat, il avait eu le droit à plus de cinquante colocataires en dix ans.

C'était peu vous seriez-vous dit. Oui si on ne comptait pas le temps qu'Izuku avait passé seul dans cette chambre. On lui refilait les petits nouveaux, ceux qui ne le connaissaient pas. Jusqu'à ce qu'ils apprennent qu'il était un sans alter, et qu'ils trouvent un excuse bidon pour pouvoir changer de chambre.

Il s'était fait des amis quand il était petit. Mais ils s'étaient tous fait adopter, sauf lui. Ils avaient des alters. Pas lui.
Maintenant, il entamait sa onzième année dans cet orphelinat maudit.