Le secret d'une vie...

Chapitre 14

Chapitre 14 :

Malheureusement pour nous, Narcissa Black était arrivée dans l'Église, pendant l'action (très appréciée) de son fils. Elle l'avait longuement fusillé du regard, avant de nous demander des explications. Depuis, j'étais placée dans cette Église pour ma protection. 

-Princesse ? 

J'ai relevé la tête, quittant mon livre pour observer les nouveaux venus. 

-Voici le Ministre, le chef des Aurors, le duc et la duchesse de West, le duc de Paris, la duchesse d'Orléans et son altesse royale la princesse... 
-Élisa Price, ai-je coupé en me relevant rapidement. 
-Chère cousine, a-t-elle déclaré en baissant légèrement la tête. 
-Ravie de vous voir. 
-Malheureusement, je suis présente pour des raisons dramatiques. 
-Nous sommes loin du bal d'Automne, n'est-ce pas ? ai-je murmuré tristement. 

Elle a légèrement hoché la tête. 

-Nous devrions commencer... La menace a été identifiée, a déclaré Narcissa en déposant des dossiers sur la table. 
-De qui s'agit-il ? a demandé froidement Élisa. 
-Des Finn, ai-je presque craché. 

Elle a poussé une drôle d'exclamation, alors que les autres s'observaient, confus.  

-Euh... Qui sont les Finn ? 
-Des princesses, des anciennes Price, a marmonné Élisa. 
-Elles n'ont jamais été considérées comme des membres de notre famille, ai-je rectifié. 
-C'est une histoire compliquée... 

Pas tellement, mais comme Élisa, je n'avais pas envie de laver le linge sale des Price devant tout le Monde. 

-... Mais... L'histoire se termine avec une malédiction, a continué ma cousine. Les deux filles doivent revenir, au souhait d'un membre de notre famille et là... Elles nous tueront, tous. 

Un petit silence s'est installé. 

-Personne n'aurait souhaité qu'el..
-Je suis tellement désolée. 

Une petite forme s'est matérialisée devant nous. 

-Ambroise ? ai-je murmuré. 
-C'est de ma faute, a-t-elle commencé douloureusement. Vous m'avez tous abandonné... Même toi... Tu es partie ! Comme tout le Monde !

J'ai fermé les yeux. 

-Non... 
-Elles étaient si gentilles et... Je voulais juste des amies... 

J'ai inspiré profondément, avant de me tourner vers Narcissa. 
 
-Comme vous le disiez, ai-je déclaré rapidement. Nous avons identifié la menace, les esprits vengeurs des... 
-Attendez, m'a coupé le ministre. 

Élisa s'est étouffée, clairement choquée. 

-Vous ne comptez pas punir ce fantôme ?
-Il s'agit d'Ambroise Price, a déclaré ma cousine en fronçant les sourcils. 
-Et ? 
-Mais... Enfin... Personne ne peut punir un Price. 
-Sauf le Roi ou la Reine en exercice, a-t-il déclaré avant de tourner sa tête vers moi. Price ou pas, votre soeur vient de vous priver de vos parents et de votre famille. Vous n'allez rien faire ? Vous devriez l'exiler.  

J'ai secoué la tête. 

-Ambroise ne savait pas... Nous apprenons nos secrets de famille à l'âge de treize ou quatorze ans. 
-Cela ne justifie rien. 
-Ambroise est ma sœur, ai-je déclaré sèchement. 
-Notre esprit de famille dépasse les pêchés, a murmuré Élisa en hochant légèrement la tête. 

J'ai tourné ma tête vers cette dernière, alors que des phrases me revenaient en tête.

-J'y pense... Elles ne savent pas que tu respires encore, ai-je avoué. 
-Et alors ? 
-Tu devrais partir. 

J'ai observé le Duc de Paris. 

-Que pouvons-nous faire contre les esprits de ce type, ai-je demandé. 
-Nous pouvons toujours fouiller dans les livres, mais... Rien. 

Narcissa a hoché la tête, l'air grave. 

-Elles résistent à nos potions d'exiles. 
-Ce n'est pas normal, a marmonné Élisa. 

Le Ministre a jeté un coup d'œil à ma soeur. 

-Ma cousine partira en France, ai-je déclaré soudainement. Vous l'installerez dans une chapelle, le temps que nous réglons ce petit problème et... Sachez qu'Élisa Price est mon héritière. 
-Je ne pense pas être prête pour ça, a-t-elle murmuré en baissant la tête. 
-Tu es prête.

Je me suis relevée. 

-Si je meurs, Élisa Prince gouvernera.

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