Le secret d'une vie...

Chapitre 16 ✨

Chapitre 16 :

-Pourquoi est-ce que vous êtes tous dans mes appartements ? ai-je demandé en relevant un peu la tête. 

Ginny m'a adressé un petit sourire, avant de donner un violent coup de coude à son frère. 

-Nous avons peut-être trouvé une solution, a-t-il couiné. 
-Une solution ? 
-Tu ne peux pas rester enfermer dans une chapelle toute ta vie, s'est exclamée Ginny en levant les yeux au ciel. 
-Le Ministre et les Arénaces s'occupent déjà de ça, ai-je déclaré en m'approchant de ma commode.  
-Le Ministre prend son temps de manière exagérée.

J'ai poussé un petit soupir, avant de me tourner vers eux. 

-Comment est-ce que vous êtes entrés ? 

Drago a levé la main, un sourire sur les lèvres. 

-J'ai fait le guide. 
-Merlin, ai-je marmonné. 
-Tu savais qu'avant les membres de ta famille étaient considérés comme des espèces Dieux ? Juste parce qu'ils n'étaient jamais assassinés, a demandé Ginny. 
-En dehors du poison ? ai-je demandé. 

Elle a hoché la tête, en marmonnant que le poison était "l'unique moyen pour tuer un Price, que c'était un talon d'Achille". 

-C'est normal... Les membres de ma famille utilisent une magie assez ancienne, ai-je répondu calmement. À notre naissance, nos ancêtres accomplissent plusieurs rituels et... 

Je suis restée silencieuse quelques secondes. 

-Un Price ne peut mourir que de vieillesse, de maladie ou de la main d'un autre Price, ai-je murmuré. 
-Quelque chose que tu avais oubliée ? a demandé Ron en fronçant les sourcils. 
-Quelque chose en quoi je n'ai jamais cru, ai-je corrigé. 
-Alors voilà... C'est pour ça, a déclaré Ginny en se tournant vers Harry. Les potions ne fonctionnaient pas, parce qu'ils n'étaient pas des Price. 

Il a acquiescé. 

-De quoi parlez-vous ? a demandé Ron. 
-Les gardes essayent de tuer les deux folles avec des potions, celles qui condamnent les esprits. 
-Je pensais qu'elles n'étaient peut-être pas réellement des fantômes, mais... a commencé Ginny. 
-Les esprits peuvent toucher des personnes, déplacer des objets, ai-je récité. Les plus forts peuvent même prendre l'apparence qu'ils désirent, mais ils restent des morts. 
-Tu dois lancer cette potion. 

Ginny s'est avancée. 

-C'est ça le truc... Un Price doit les bannir. 

Je me suis installée sur l'un de mes canapés, en relevant un peu la tête. 

-Votre raisonnement n'est pas mauvais. 
-On ne peut pas être s... , a commencé Drago. 
-J'adhère, ai-je coupé. 

Pourtant, mes sourcils sont restés froncés. 

-C'était quoi votre solution à la base ? ai-je marmonné. 
-C'était nulle, a marmonné Drago. 
-On voulait te créer une autre identité, a répondu Ron en haussant les épaules. 
-C'était toujours mieux que rien, a ajouté Harry en fronçant légèrement les sourcils. 

Ellipse temporelle

-Tu as accepté alors qu'on n'est même pas sûr... 
-J'ai confiance, ai-je déclaré en refermant la porte. 
-C'est bien beau, mais... 
-Le raisonnement n'est pas mauvais et en cas de problème, je reviendrais ici en quelques secondes. 

Drago s'est avancé, avant de déposer sa main sur ma joue. 

-Tu ne peux p... 
-Pourquoi est-ce que tu ne m'as jamais ré-embrassé ? ai-je coupé. 

Ses joues sont devenues rouges : il est beau son contrôle. 

-Ma mère m'a passé un sacré savon et... 
-Tu ne m'embrasses pas à cause de ta mère ? ai-je demandé en retenant difficilement une grimace. 
-Non... C'est... Tu ne m'as jamais dit que... Que... Enfin... Que c'était... Tu vois ? 
-Absolument pas, ai-je répondu en fronçant les sourcils. 

Il a poussé un profond soupir, en détournant les yeux. 

-Tu ne m'as jamais dit que c'était ce que tu voulais, a-t-il marmonné en détournant les yeux. 
-Parce que tu penses que je laisse n'importe qui m'embrasser ? ai-je demandé en haussant les sourcils. 
-Non, je... Mais... Je m'enfonce là... 
-Oui, ai-je répondu en arrêtant de cacher mon amusement.

Il m'a adressé un petit sourire, en s'approchant de moi. 

-Tu n'es pas drôle. 
-Autant que moi. 
-Possible, a-t-il murmuré avant de se pencher vers moi. 

Ses lèvres se sont déposées sur les miennes, avec une lenteur exagérée. Mes mains se sont directement calées sur son cou et les siennes sont descendues jusqu'à mes hanches. Je me suis vivement écartée, soudainement mal à l'aise. 

-Mais... 
-Je t'ai demandé de rester, parce que j'ai un cadeau pour toi.  
-Vraiment ? a-t-il demandé toujours confus. 

J'ai hoché la tête, en me raclant la gorge. 

-Tu ne voulais pas que je t'embrasse ? 

Cette fois, c'étaient mes joues qui ne répondaient plus à mes ordres. 

-Voilà, ai-je répondu en lui donnant une petite boîte. 
-Tu me demandes en mariage ? a-t-il demandé avec un sourire amusé. 
-Arrête les blagues... On a dit que tu n'étais pas drôle, ai-je répondu. 

Il a levé les yeux au ciel, avant d'ouvrir ma petite boîte. 

-Une broche ? 
-Tu pourras la mettre samedi ? 
-Samedi ? a-t-il répété en fronçant les sourcils.
-Je crois qu'il est temps de régler cette histoire et... Je dois bien me faire couronner un jour où l'autre... 

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