Chapitre Trente

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Il fixe le plafond et se met à réfléchir sérieusement. J'ai l'impression que mon cœur va sauter hors de ma poitrine. Tout ce que j'espère, c'est qu'il dit oui. Oui, et qu'il m'embrasse tendrement, passionnément. Mais ce n'est que ce que j'espère.

- Peut-être que oui. Peut-être que non. Tout dépend de ce qui va se passer, a partir de maintenant.

Il baisse la tête, et se gratte la joue. Lorsqu'il relève la tête, une lueur de malice brille au fond de ses prunelles. Je ressens un pincement au cœur avec cette réponse.

- C'est pas juste de me répondre ça.

- C'est pas juste de me demander ça, dit-il en soupirant.

Il se rapproche de moi, avec, une moue de chien battue cette fois.

- Est-ce que j'aurais au moins le droit à un baiser par jour ?

- Quoi ?

- Tu viens de me poser une question bien plus dur qu'un problème mathématique. Tu vas quand même pas me dire non...?

- Tu es vraiment doué pour m'embarrasser...

- C'est pas de ma faute si tu es mignon quand tu es embarrassé.

Il m'embrasse alors tendrement.

- Voilà, tu l'as eu ton premier baisé du jours là, non ?

- Ça compte pas.

- Comment ça ?

- C'est TOI qui doit m'embrasser une fois par jours. Moi.... je n'ai jamais dit que ça s'appliquait aussi moi.

- Ah oui ? Alors voilà ce que je dis... chaque fois que tu m'embrasses plus d'une fois par jour, je me vengerai.

- Ah oui, et comment ? Tu vas me taper avec tes bras de moustique ?

Patience Aiden, patience... je sais que tu as envie de le faire tourner tellement vite qu'il en aurait le tournis, mais il ne faut pas.... la vengeance est un place qui se mange froid. Je sais exactement quoi faire. Doucement, je prend ses mains et les places sur ma hanche, juste au-dessus de mes fesses. Je place alors à mon tour mes bras autour de son cou, et, je le regarde droit dans les yeux, les lèvres entrouvertes.

- Matt.... j'ai pas envie de partir...

Sa mâchoires se resserre, et ses bras me tiennent fermement contre lui, je me hisse sur la pointe des pieds, et lui murmure à l'oreille.

- Dommage, tu t'es fait avoir♡

Je le fais soudainement basculer en avant, en tenant son vou fermement, et surpris, il se laisse faire. Une bouteille d'eau dont le bouchon avait disparu (enlevé par moi un peu plus tôt) se renverse, et, mystérieusement, l'épaule touche Matt. Son visage est trempé. Je pouffe de rire.

- Je crains de n'avoir refroidi ce moment si intense.

Il grogne en se relevant pour essuyer ses yeux.

- Il fallait si attendre, venant d'un sorcier.

- pardon ?

- Toujours à séduire les gens avant de se venger.

Il me sourit. Je lève les yeux au ciel.

- N'importe quoi.

- C'est à moi de dire ça, je suis trempé ! Comment je vais faire pour trouver une excuse ? J'ai pas de tee-shirt de rechange moi.

- Tu n'as qu'à t'en vouloir à toi-même et ne pas me traiter de faible gros malin.

Nous pourrons de rire. J'aimerais que cette instant dure pour toujours. Je lui sourit. Malheureusement, tout à une fin. Nous avons remis la salle de classe exactement comme elle était, puis avant de partir, comme Matt me l'avait demandé, je lui ai donné son baisé de la journée, mais tout ne c'est pas passé comme prévu... La porte c'est soudainement ouverte alors que nous étions enlacés, l'un contre l'autre. La prof de philosophie est revenu de sa pose. Nous avions pris trop de temps. En nous voyons ainsi, elle c'est figée, a pris le temps de comprendre, et elle c'est soudainement exclamé.

- Je n'ai rien vu ! Je n'ai rien vu. Rien du tout, non, rien. Trop de café. Je dois arrêter le café. Stop le café. Rien. J'ai rien vu.

Elle est reparti aussi vite qu'elle est venu. Matt et moi avons pouffé de rire. Quel drôle de prof. Nous sommes repartis, reprenant nos cœurs respectifs. En attendant, il faudrait que je trouve un moyen pour que la tension entre nos familles se calment, voir, disparaisse. Ce ne serait pas facile. Mais je sens que on peux y arriver. Je veux dire, on est au 21e siècle bon sang ! On est plus au moyen-âge, où les sorcières (car à l'époque seul les femmes étaient grandement soupçonnées) ce faisait brûler au bûcher. En faite, a pars nos pouvoir, nous sommes complètement humains. On pourrait très bien mourir d'une balle dans le cœur, comme d'un accident de voir, ou bien d'une maladie comme le cancer ou bien la tumeur. Bref, on est pas des surhommes. Les balles normale nous font autant de mal que des balles d'argents. Les machettes nous font autant mal que les pieux en bois. Et enfin, les croix et les églises ne nous font rien. Pas de gênance ou de mal-être. Nous ne sommes pas plus avancés intellectuellement, et ne sommes pas croyant. Comme n'importe qu'elle personne non croyante. Les gens on simplement peur de ce qui sont différents. La peur les poussent à nous tuer, en disant que c'est de notre faute si nous sommes née anormalement. Je chasse tout ces mauvaises pensées de ma tête. Je fini ma journée de cour, et commence à marcher en direction de l'hôpital. Fed a été retenu encore quelque jours supplémentaires, mais il le relâche aujourd'hui. Je suis allé le féliciter de sa sorti.

- Hey, Fed !

- Yoooo ! Mon pote !! Ca fait plaisir de te voir. Je suis content que tu vienne me féliciter de ma sorti !

- évidement, je suis bien obligé.

- Bonjour, Aiden !

- Au, bonjours madame, comment allez vous ?

- Voyons Aiden, je t'ai déjà de m'appeler Dianna. Tu peux me tutoyer aussi, alors ne soit pas aussi tendu mon grand.

- Je vous respecte bien trop pour ça, Dianna.

Dianna est la mère de Fed. Son père, Franc, est parti en voyage d'affaire, et reviens aujourd'hui. Fed n'a plus de blessures, à pars ses bleues. Sont visage est resté intacte, et je crois que c'est l'une de chose qui le rassure le plus.

- Dès demain, on retourne en cours ensemble !

- Tu oublie un peu trop vite que demain, c'est samedi mec. T'es sûr de vouloir aller au lycée même si il est fermé ?

- Raaaah j'avais zappé !

Je ris de bon cœur. Fed est rentré chez lui avec sa mère, et moi, je suis rentré chez moi.

Dark Magic, Dark Love...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant