Un baiser de Noël inattendu (EN PAUSE)

Chapitre 3

Chapitre corrigé. ✓
Rappel: L'histoire ne m'appartient pas, je ne fais que la traduire.

Chapitre III - Support inonditionnel de vrais amis

James sentit son cœur battre contre sa poitrine. Son visage affichait un sourire stupide. Il avait embrassé Snape. Depuis son retour des vacances d'été, le Serpentard n'avait pas quitté ses pensées.

Il soupira et monta les escaliers, faisant attention à ne pas trop faire de bruit. Il toucha ses lèvres, sentant encore le picotement. Au loin, il entendit un bruit métallique rencontrer le sol. Comme toujours, c'était Peeves qui voulait contrarier le concierge. Les portraits bougeaient, marmonnant, toujours endormis.

Il se souvint de l'expression du vert et or pour l'avoir embrassé et il ferma les yeux, sentant qu'ils commençaient à brûler. Ses pas, une fois légers et décisifs, devinrent progressivement lents et lourds, ses chaussures traînant sur le sol froid des couloirs. Une profonde tristesse se reflétait sur son visage normalement gai, avec une teinte sombre comme le café. Toute cette joie qu'il avait ressenti en embrassant Severus s'estompait lentement comme de la fumée.

Ses yeux bruns verdâtres brillaient de larmes refoulées. L'expression effrayée du vert et argent ne quittait plus ses pensées. Il se maudit mentalement pour ne pas avoir empêché le baiser, pour ne pas être parti immédiatement. Mais les lèvres du Serpentard étaient addictives. Il avait réalisé qu'il était amoureux d'une personne qui le méprisait de toutes ses forces. Et il ne savait pas quoi faire pour changer les sentiments de Severus.

Il longea le couloir du septième étage et s'arrêta devant le portrait de la Grosse Dame, celle-ci qui dormait profondément, et frappa du poing sur la planche.

Elle se réveilla en sursaut, perplexe et, voyant le Maraudeur, baîlla. Elle demanda, sans prendre la peine de le gronder, sachant qu'il ne prenait pas la peine d'obéir aux règles:

- Mot de passe?

- Hocus Pocus, répondit-il à voix basse.

Le portrait s'ouvrit, révélant un trou circulaire derrière le tableau. Le Maraudeur entra sans prononcer un mot, son cœur battant lentement, blessé par le refus de Snape.

La salle commune était une salle ronde où lui et les autres élèves de Gryffondor se détendaient après une longue journée d'étude. Elle était pleine de jolis fauteuils, de tables circulaires et d'un tableau d'affichage. La fenêtre donnait une vue sur les jardins de Poudlard, où il passait une grande partie de son temps à regarder les autres élèves de Poudlard marcher pendant qu'ils parlaient.

Les murs étaient décorés de tapisseries écarlates, qui représentaient des sorcières et des sorciers, mais aussi plusieurs créatures. La cheminée, qui était normalement allumée et accueillante, était éteinte, donnant une sensation de fraîcheur dans la pièce, qui était normalement chaude et pleine de vie. Les dortoirs pour les filles et les garçons étaient divisés en deux escaliers en colimaçon.

James se dirigea vers celle de gauche et monta, sentant que son cœur était brisé par la douleur qu'il ressentait. Il ouvrit la porte de sa chambre, regardant autour de lui. Peter était allongé sur son lit et ronflait bruyamment.

Sirius et Remus étaient toujours réveillés. Assis sur le lit de Patmol, ils se sont immédiatement levés, surpris. Ils essayèrent de saluer joyeusement leur ami mais quand ils virent son expression sombre, ils ont tout de suite été alarmés. Ils ne l'avaient jamais vu aussi abattu.

- Qu'est-il arrivé, Cornedrue? demanda Patmol, inquiet, ne se souciant pas de ses vêtements débraillés.

Sirius, qui était toujours prudent avec son apparence, l'avait oublié pour faire attention à son meilleur ami. Remus n'était pas en meilleure forme, sa chemise de pyjama déboutonnée, révélant les cicatrices profondes et horribles de ses transformations. James, incapable de trouver une voix pour leur répondre, courut vers ses amis et les serra étroitement, pleurant inconsolablement sur l'épaule du loup-garou. Lunard caressa ses cheveux noirs indisciplinés et fut intrigué par l'odeur d'herbes sur les vêtements de James, sentant qu'il connaissait l'odeur quelque part.

Ils restèrent silencieux, attendant patiemment qu'il commence à parler, tout en le consolant par des gestes. Après un long moment, où seul le cri étouffé de James fut entendu, il s'éloigna et ils purent voir ses yeux gonflés et son expression de pure tristesse.

Réalisant qu'il n'était pas en mesure de parler, ils retirèrent les draps du lit et l'aidèrent à James à se coucher, sans même enlever son uniforme. Sous les draps moelleux, le Gryffondor révéla en détail la rencontre avec le Serpentard, pleurant plus intensément à la fin, quand Severus l'avait poussé avant de s'être enfui.

Sirius marchait d'avant en arrière, sa voix montrant toute la colère qu'il ressentait. Il promit de se venger, pensant que c'était juste un simple béguin pour son ami mais Remus, qui connaissait mieux la profondeur de ses sentiments pour le serpent, parla de sa voix douce et sereine, démantelant ses plans diaboliques contre Severus:

- Tu ne lui feras rien, Siri, dit-il en disant le surnom exprès, sachant que Sirius se calmerait.

Immédiatement, comme par magie, son petit-ami se calma et demanda, d'une voix contrôlé:

- Alors, comment on va aider Cornedrue?

Lunard regarda ses amis et prononça des mots qu'aucuns d'entre eux ne s'attendait à entendre:

- Nous allons attendre.

Voyant le regard étonné des deux garçons, il parla doucement, comme s'il parlait à un bébé:

- Snape est un Serpentard. Et les Serpentards n'aiment pas être en terrain inconnu, ils se sentent menacés. Quand James l'a embrassé, il a été bouleversé et il fera tout pour rétablir cet équilibre.

Il regarda directement James.

- Et s'il doit te parler pour que tout redevienne normal, il le fera.

Remus tapota ensuite l'épaule de James, lui dit "bonne nuit" et tira son petit-ami sur son lit, le laissant avec de l'espoir dans le cœur.