Chapitre 6

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Chapitre corrigé.
Rappel: L'histoire ne m'appartient pas, je ne fais que la traduire.

Chapitre VI - Acceptation

Severus resta seul dans la pièce pendant un moment, regardant fixement le mur, essayant d’assimiler ce qui venait de se passer. James Potter l’aimait, il l’aimait si intensément qu’il préférait qu’il soit heureux, même s’il ne l’était pas dans sa vie.

Il sentit des larmes de frustration couler sur son visage, sans qu’il ne puisse les arrêter. Le rêve remplit son esprit et les mots du Gryffondor résonnèrent dans ses pensées. Il posa ses mains sur son visage mouillé et laissa échapper un gémissement étouffé, essayant de soulager la douleur dans son cœur.

Il regarda la porte ouverte et réalisa qu’il manquait une chance d’être heureux. Mais serait-il vraiment heureux? Ou était-ce un mensonge de la part de James? Le regretterait-il pour le reste de sa vie? Ou aurait-il enfin son bonheur, d’être aimé comme il l’avait toujours souhaité?

Telles étaient quelques-unes des questions qui résonnaient dans son esprit emmêlées de pensées. Il voulait être heureux, il voulait être avec James. Son masque de confusion changea, son cœur lui révélant ce qu’il voulait tellement cacher. Il aimait James, il avait besoin de lui. Tous ses rêves qu’il avait fait sur son camarade, chaque fois qu’il avait été blessé par les farces du griffon et de ses amis. Ce ne pouvait être de la colère, de la haine pour lui. Il l’aimait.

Il regarda la porte, ne sachant pas s’il devait courir après lui ou attendre un moment opportun. Mais ses jambes commencèrent à bouger sans sa permission. Il quitta la salle de classe à une vitesse impressionnante et regarda dans la couloir, réalisant qu’il était vide. Suivant son instinct, il courut vers la droite, priant Merlin d’avoir choisi le bon chemin.

Il tourna au coin de la fin du couloir et vit James debout le Grand Escalier, attendant que les escaliers s’arrêtent devant lui.

— James! cria-t-il, sa voix sortant un peu grinçante.

Le Gryffondor regarda en arrière, son visage reflétant un mélange de tristesse et de confusion, voyant le Serpentard courir vers lui. Avec ses cheveux ébouriffés et ses vêtements froissés, Snape avait l’air plus tendu et vaincu que jamais.

Mais c’était les larmes qui coulaient sur ses joues et ses yeux rougis qui l’ont fait faire deux pas vers lui, inquiet de son état. Snape s’arrêta devant lui, respirant fortement. Ils se regardèrent dans les yeux et le vert et argent prit plusieurs respirations profondes, essayant de normaliser sa respiration.

Après s’être sentit beaucoup mieux, Severus frappa James à l’épaule, James s’éloignant de quelques pas.

— Tu es un idiot, gronda-t-il, ignorant l’expression admirée du Gryffondor. Pensais-tu vraiment que j’ignorerais le fait que tu m’aimes? Je suis un Serpentard, tu pensais que je déclarais aux sept vents que je suis amoureux de toi?

— Mais, Severus… sursauta le rouge et or, mais Severus l’interrompit:

— Espèce de fou...

Il regarda ses yeux amandes, qui contenait une lueur de tristesse et, gagnant du courage, se jeta dans ses bras, saisissant son cou. James le tint avec l'habileté d’un Poursuiveur et doucement, avant qu’il ne puisse demander ce qui se passait, il sentit les lèvres minces de Severus contre les siennes.

Un mélange d’émotions explosa dans sa poitrine, toute pensées disparaissant lentement de son esprit. Il ferma les yeux, profitant du moment. Il serra le corps du Serpentard contre lui et approfondit le baiser, incapable de croire qu’ils s’embrassaient, même après l’échec de leur conversation.

Il sentit une main froide caresser ses cheveux indisciplinés et sa peau couleur café hérissée au toucher. Il laissa échapper un faible gémissement de plaisir. Les contacts de Severus le firent frissonner, l’odeur caractéristique des herbes pénétrant son nez, apaisant son cœur meurtri.

— Severus… murmura-t-il, s’éloignant de sa bouche pour enfouir son nez dans les cheveux du plus petit, sentant qu’il tremblait légèrement dans ses bras.

— Je… Je t’aime aussi, James, déclara celui-ci, d’une voix incertaine.

Le cœur du rouge et or ratta un battement. Il le regarda dans les yeux, voyant que leur couleur noir, noramelement opaques, avait une lueur inhabituelle. Incapable de supporter la vague de bonheur qui avait frapper sa poitrine, il saisit le visage de Severus et l’embrassa passionnément.

Il entendit un gémissement de surprise et sentit le corps Snape se détendre lentement. Celui-ci colla son corps au sien, voulant plus de contact. Ses mains caressèrent ses cheveux indisciplinés alors qu’il sentait les mains de James sur ses hanches. Jamais il ne s’était sentit aussi désiré, les baisers du Gryffondor transmettaient une sensation de pur plaisir dans tout son corps.

L’air s’amincit progressivement et finalement, ils s’éloignèrent. James regarda, fasciné, le visage rougi du garçon devant lui. Ses lèvres minces étaient enflées et ses yeux onyx brillaient somptueusement.

— Tu es magnifique, déclara-t-il, passionnément, et remarqua l’inconfort du Serpentard qui répondit:

— Je ne suis rien.

— Oui, tu l’es, insista James et Severus se tut, voyant le regard sincère qu’il lui lançait.

Le couloir était encore désert. Les étudiants n’avaient pas encore quitté la Grande Salle, sinon des conversations animées se feraient entendre.

James, avec un visage tendu mais déterminé, prit les mains fines du Serpentard, qui le regarda avec un mélange de honte et de suspicion. Celui-ci sentit son cœur rater un battement lorsqu’il le vit embrasser ses doigts fins avec douceur et affection.

— Sors avec moi, dit le Gryffondor, le regardant dans les yeux.

Severus sentit son cœur battre contre sa poitrine. Il n’avait jamais pensé entendre ses mots de son ennemi, ce garçon qui l’a toujours blessé pour attirer son attention.
Habituellement, ses rêves étaient composés de scènes plus épiques et ne contenaient pas de mots d’amour et d’affection ou des révélations passionnées, juste beaucoup de sensualité.

Son hésitation apporta un sentiment d’appréhension à la poitrine du Gryffondor. Craignant un refus, il était prêt à retirer ses mains quand il entendit la voix basse de Severus:

— J’accepte…

Le griffon sentit son cœur battre rapidement quand il entendit ses mots et un grand sourire de pur bonheur se forma sur ses lèvres. James était prêt à le serrer contre lui et l’embrasser avec toute sa passion, quand le Serpentard continua:

— Mais je veut que notre relation soit secrète.

— Secrète? demanda-t-il, confus.

Severus le regarda dans les yeux et continua, sérieux:

— Je pense qu’il vaut mieux que personne ne sache que nous avons une… relation.

James sentit un pincement douloureux dans sa poitrine et ne répondit pas. Mais la voix tendu de Severus lui révéla un détail auquel il n’avait pas pensé:

— J’ai peur que les autres Serpentard essaient de nous faire du mal parce que nous sommes ensembles.

Le Gryffondor se sentit plus détendu, réalisant que son petit-ami n’avait pas honte de lui mais avait peur des représailles.

— D’accord, lui répondit-il en le serrant dans ses bras.

Severus lui rendit son étreinte et ils entendirent un gargouillement. Il posa une main sur son ventre et dit, son visage un peu rougi, ce qui le rendait charmant de l’avis de James:

— J’ai faim.

— Tu veux aller dans la cuisine? demanda le Maraudeur.

Le Serpentard acquiesça puis se dirigèrent vers la cuisine du château.

Un baiser de Noël inattendu (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant