Mon ami 20 ans plus tard

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Un pas hors de l'avion et je me fais vite accueillir par le froid glacial de l'hiver. J'enfile donc mon blouson noir et me dirige vers un taxi garé non loin.

-307 rue couleuvre.
-bien Monsieur !

Ça fait 20 ans que j'ai quitté mon pays,20 ans que je me suis éloigné de tout et de tous. Mais aujourd'hui je suis de retour.
    Les rues ont tellement changé en si peu d'années les gratte-ciels,les buildings tout à changer.
Je me demande si lui aussi a changé.
-Nous sommes arrivés monsieur !
Plongé dans ma comtemplation je ne me suis pas aperçu que le taxi venait de s'arrêter.
-Bien! Combien je vous dois?
-30 yen.
Je donnai ce que je devais au chauffeur et descendis. Le taxi redemarra aussitôt et disparu au coin de la rue. Je me mis alors à admirer cette immense bâtisse aux allures des anciennes maisons japonaises. Puis je m'aperçus que cette merveille de l'architecture était barricadée par des colosses de 2 mètres,un mur de 4 mètres surmonté de fils barbelés et un gigantesque portail en acier renforcé de 4 mètres également.
L'un des 18 gardes de la porte principale se dirigea vers moi,baissa sa tête pour me faire comprendre l'écart énorme de taille qui nous sépare et me dit d'une voix rendue enfantine à l'extrême :
   
-Alors petit tu t'es perdu? Tu veux que je t'aide à retrouver ta momon?
Je levai les yeux vers lui et lui lança un regard noir. Cela eut pour effet de le faire reculer. Je sortis la lettre que j'avais reçu et le lui montra.
À cette vue son visage changea du tout au tout. Il semblait effrayer et un filet de sueur ruissela sur son visage et finit son trajet sur la lettre toujours entre ses mains.

   Reprenant ses esprits,il changea sa posture et me dit:
Soyez le bienvenu monsieur ! J'ignorais qu'il s'agissait de vous...s'il vous plaît n'en parlez pas au boss.
Ma seule réponse fut"tss"!
-Ouvrez lui la porte, dépêchez-vous ordonna le garde!!
Cinq gardes quittèrent alors leur poste et s'associèrent pour tirer de toute leur force. Une fois la porte ouverte je m'engageai vers l'entrée et tous les gardes se prosternèrent devant moi , signe de respect.

J'entrai donc et entendit un grand fracas derrière moi.La forte s'était refermée aussi vite qu'elle s'était ouverte.
Quelle ne fut pas ma surprise:
20 hectares de terrain boisé d'arbres en tout genre,la majorité atteignant au minimun 10 mètres.
Une seule voie pavée était emprintable. Prévenus de mon arrivée,la voie était limitée par une centaine d'hommes en costume de pingouin. Ils me firent tous la révérence et je marchai le long de cette voie un peu trop longue à mon goût. Sur le chemin,je remarquai, au moins 40 snipers cachés dans les feuillages des grands arbres. Tous ses hommes dans ce froid hivernal,sous la neige,ne semblaient même pas en pâtir.

Décidément,il est vraiment devenu quelqu'un d'important.
Une fois devant le bâtiment,je levai les yeux et vis quelqu'un me regarder par la fenêtre vitrée. De ma position,je ne pouvais déceler s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme.
Deux majordomes ouvrirent la porte et le bruit me fit sortir de mes songes.
Une fois à l'intérieur, l'un des majordomes,un vieillard à la moustache aussi étrange que spectaculaire m'amena au salon.

L'attente me sembla longue et cela mettait ma patience à rude épreuve. Jambes et bras croisés, j'attendais impatiemment quand soudain j'entendis :
- Mes respects boss! Cela faisait longtemps que nous nous sommes vus...20 ans c'est ça ?

Un sourire en coin, je répondis :
-Pas de ça entre nous, je ne suis plus ton boss depuis longtemps et tu sais bien que je te vois comme mon frère!

- oui je sais Livaï! Content de te revoir... Tu n'as pas changé d'un poil!
-moi aussi je suis content de te voir! Par contre toi tu fais vraiment ton âge... Dis-je d'un air moqueur.
Nous nous serrâmes comme pour oublier les 20 ans de séparation. Puis nous nous séparâmes et il m'invita à m'asseoir.

- Comment as-tu amassé autant de fortune ? c'est époustouflant.
-Je t'expliquerai tout en détail. Mais pour le moment tu veux bien boire du thé ?
-oui bien sûr tu sais bien que c'est ma boisson préférée.
-d'accord,dit-il sourire aux lèvres !

-Mikasa, vient donc ! Dit-il
Et en moins d'une minute une belle jeune femme habillée comme une geisha fit son apparition.

-Elle nous fera la cérémonie du thé...
-qui est-ce ? demandai-je
-Oh quel impoli je fais, Livaï je te présente Mikasa Ackerman,ma Mikasa,ma préférée de toutes mes "femmes", celle qui connait son travail mieux que toutes,mon esclave...mon esclave sexuel.

- quoi ? Non tu n'oses pas. Tu n'en es pas capable. Dis-je craignant que ce soit la vérité.
- tu en doutes ? D'accord je vais te montrer, dit-il un sourire pervers aux lèvres.
Il commença :

Mikasa viens ici!
Elle s'exécuta,il lui tira les cheveux si fort qu'il arracha tous ses bijoux de tête et défit sa belle coiffure.Ses longs cheveux noirs deferlèrent le long de son dos.

Je la regardai: aucune émotion sur son visage. Elle devait avoir très mal pourtant.

Il continua :
Déshabille-toi !

-Ferlan mais qu'est-ce que tu fais ? Demandai-je
- Attends et observe!
Je me rassis agacé par cette comédie.
Elle s'exécuta et se retrouva dans un ensemble noir de sous vêtements.

Ferlan clarifia les choses : ENTIÈREMENT !
En moins de temps qu'il le faut elle se retrouva toute nue devant nous.

Je tournai le regard dans la direction opposée,trop gêné par cette situation !
Puis j'entendis Ferlan dire : Va lui faire ce que j'aime bien !
Je tournai le regard dans sa direction et en moins de temps qu'il faut pour le dire elle se retrouva sur mes jambes,nue. Je voulus la faire dégager de là et là mes yeux se posèrent sur sa belle poitrine nue! Je sentais que je n'allais plus pouvoir me contrôler longtemps.
Elle posa ses mains sur ma braguette et commença à la descendre. Puis elle se mit à genoux devant moi.
Je l'observai et m'attardai sur son regard. Ce regard rempli de tristesse et dénué de tout envie de vivre.
Là je me ressaisis, me levai d'un coup et hurlai tout en remontant ma braguette et en me dirigeant vers le kimono de Mikasa :
-Bordel Ferlan c'est quoi cette comédie ?
-Je te l'avais bien dit, dit-il avant d'éclater de rire.

Je mis le kimono sur Mikasa et l'aida à se relever.
Puis il dit à nouveau :
-Livaï tu aurais du la laisser faire,tu sais bien que tout ce qui est à moi est à toi. À part toi je n'aurai jamais accepté de la partager avec quelqu'un. Ou bien tu voulais une chambre pour plus d'intimité ?

-là n'est pas la question ! dis-je furieux.
-Mikasa tu peux t'en aller.
Et elle partit sans dire mot.
-Bien je rentre à mon hôtel, mais avant dis moi tu l'as sorti d'où cette fille ?

- je t'expliquerai tout en détail demain pour le moment il se fait tard et il est hors de question que mon boss dorme à l'hôtel ! Tu vas dormir ici on a préparé une chambre rien que pour toi.
Alors tu me feras l'honneur de rester boss?

- tss, d'accord si tu y tiens.

- et bien j'y tiens ! Demain je répondrai à toutes tes questions ! Pour le moment j'ai sommeil ! Awara va t'indiquer ta chambre. Bonne nuit, dit-il en se dirigeant vers la chambre où s'était rendue Mikasa,"sa préférée"!

-Bonne nuit !

Une fois dans la chambre qu'il avait prévu pour moi, visiblement trop grande et trop luxueuse à mon goût, je m'allongeai et ne pus m'empêcher de penser :
"Qu'est-ce qu'il a changé ! Lui qui avait tant de respect pour la gente féminine comment a t-il pu humilier Mikasa ainsi? Et surtout avoir des esclaves sexuels ? Je n'y comprends plus rien. Peut-on subir une métamorphose pareille ?"

Puis entendant mon ventre gargouillé, je dis d'une voix forte:putain que j'ai faim.
Awara apporte-moi à manger,je crève la dalle.
- Toute suite Monsieur...

JE ME VENGERAI (Livaï x Mikasa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant