JE ME VENGERAI (Livaï x Mikasa)

LA TRAQUE

Quelques instants durant, les deux protagonistes restèrent statiques,observant les voitures s'éloigner.D'une certaine manière ils faisaient s'en doute leur adieu à la vie qu'il menait chacun.
Dans un geste que Livaï jugea un peu trop brusque, ce dernier saisit le poignet de la jeune brune et tous deux s'aventurèrent dans la forêt.
Le noireaud courait vite très vite même. Au bout d'un moment il se rendit compte que sa compagne d'infortune ne suivait pas la cadence. Il lui dit donc dans un calme qu'il s'ervertua à conserver:
-Cours plus vite Mikasa.
Celle-ci  tirant sur le  bras de Livaï pour qu'il s'arrête dans sa course rétorqua :
- ce sont ces chaussures, elles m'empêchent de bien courir. Dit elle dans un murmure tout en se baissant pour les retirer. Comme si elle avait peur d'alerter sur leur position.

Les ayant retiré et ayant balancé chaque talon d'un côté opposé à sa jumelle, elle lança un sourire franc à Livaï. Cela fit manquer au cœur de cet homme un battement.
C'était la première fois qu'il la voyait sourire ainsi.

Revenant sur terre et réalisant la situation dans laquelle ils se trouvaient Livaï lui annonça :
-De ce que je sais sur cette forêt, elle est très rocailleux et jonchée d'épines. Finit-il inquiet.
- ne vous inquiétez pas,je ne suis pas faite en sucre. Termina t- elle avant de tirer sur le bras de Livaï et de l'entraîner dans sa course.

Voilà déjà cinq minutes que Ferlan est lancé à la poursuite de l'usurpateur d'identité. Il n'y comprenait plus rien. Était-ce une question politique ? Une personne qui cherche une manière ou une autre de faire du mal au prince?
Impossible.
Tout le monde connaît le prince et son penchant sado-masochiste. Il n'hésiterait même pas à faire tuer Mikasa selon son bon vouloir.
Alors qui était visé ?
Lui ?
Il avait certe de nombreux ennemis mais même en fouillant très bien, il ne voyait pas en quoi kidnapper Mikasa l'attendrait directement !
Mais peut-on seulement appeler ça un kidnapping ?
Mikasa a suivi ces personnes de son propre gré. Étonnant mais vrai. Elle pouvait donc avoir une volonté ? Lui qui pensait l'avoir brisée à jamais.
Toujours est-il que si la Akerman a accepté suivre ces gens c'était forcément qu'elle les connaissait.
Mais d'où? Elle fréquentait quasiment personne en dehors de ses hommes.

Et tout à coup, comme un flash,une pensée lui vint en tête. Il secoua vivement la tête comme pour chasser cette idée effroyable.
"Non! Il ne me ferait jamais ça" pensa t-il lorsqu'une chose éclairée par les phares de la voiture attira son attention.
- Arrête toi. Ordonna t- il à son conducteur.
Ce dernier s'exécuta et les voitures derrières l'imitèrent.

Church descendit, s'approcha des feuillages des arbres bordant la route et remarqua qu'une branche avait été fraîchement coupée.
Il observa le sol et vit que des traces de pas avaient été effacées.
-Quelle idiote, s'exclama t-il à voix haute. Se servir de la technique que je lui ai enseigné pour tenter de me fuire? Je ne la pensais pas aussi bête.

Puis se retournant pour faire face à quatre des hommes du prince il leur ordonna sèchement :
- vous ! Poursuivez la route et ramenez moi tous ces bâtards. Je les ferai mourir les uns après les autres.

- bien monsieur. Répondirent- ils en chœur avant de se diriger vers une voiture.

S'adressant à nouveau à ses hommes il donna les directives suivantes :
-divisez- vous en trois équipes. Une à droite et l'autre à gauche. Quant au dernier groupe, vous viendrez avec moi au centre. Et ramenez les chiens.

Ils s'executèrent et firent descendre  cinq Pit bull d'un noir abissal portant chacun une muselière.
- Enlevez les muselières.
- Mais monsieur ses chiens n'ont pas été nourris depuis deux jours...
- justement ! Et n'hésitez pas à utiliser vos armes. Après tout le prince les veut en vie pas en un seul morceau.finit- il dans un sourire sadique.