Chapitre 3 - Kyra

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Ma conscience se réveille quand ma tête heurte la tête de lit en fer forgé. Je grogne, ça fait mal.

Je regarde le réveil qui est poser sur la table de chevet à droite de mon lit, il est tout juste 11h. C'est rare quand je dors aussi longtemps sans m'être réveillé entre temps.

Maintenant je suis réveillée, je me lève de mon lit et vais prendre une bonne douche froide pour me réveiller. Après la douche, j'enfile un débardeur noir et un short blanc et descend dans la cuisine prendre mon petit-déjeuner, Louisa est encore entrain de dormir et se réveillera pas avant au moins midi voir 13h.

En entrant dans la cuisine, j'aperçois le calendrier sur le mur taupe, aujourd'hui c'est samedi, je ne travaille pas et tant mieux.

J'aurais le temps d'aller faire un peu de shopping, il me faut des fringues et du maquillage.

Je prépare du pain de mie griller où je rajoute du beurre et de la confiture de mirabelle. J'en engloutis cinq avant d'aller m'installer sur le canapé et d'allumer la télévision.

Je mets la chaine des infos, il y aura peut-être quelque chose d'intéressant.

L'homme parle de disparition de plusieurs personnes dans tout le pays, homme et femme, de n'importe quels âges, une journaliste est en face du commissariat où j'ai mes habitudes.

"Ici Sara Wilsmith en face du commissariat d'Atlanta.

La police n'a rien voulut dire de précis sur la disparition de ses personnes, en revanche ils nous ont demandés d'être prudent et d'éviter de sortir seul en pleine nuit, peu importe notre espèce."

Doit-on vraiment avoir peur ?

Qu'est-ce qui se passe réellement ?"

Je change de chaine à partir de là. Il y en a encore d'autres, l'Alpha nous avait prévenu des cas de disparition, sans rajouter plus de détails.

Si il essaie de s'en prendre à Louisa ou aux autres membres de ma famille, je leur arracherais la tête, purement et simplement, mais avant une petite séance de torture ne leur ferait pas de mal.

J'éteint la télé, retourne dans ma chambre et m'habille d'un simple t-shirt caramel, mon éternel jean noir et de ma veste en cuir noir, j'enfile mes bottines noir, m'attache les cheveux en queue de cheval haute, applique du mascara sur mes cils et un trait d'eyeliner sur mes paupières.

Je prends mon portable, mon sac à dos, mon casque et les clés de ma moto et sors de l'appartement, je referme derrière et descend au garage.

J'arrive devant ma moto et l'observe, pas une éraflure sur sa peinture rouge et noire, pas de problème de carrosserie, et pas de pneus crevé. Bien, pas de gens a étripé du coup.

J'enfourche la moto et démarre le moteur, je la fais ronronner un peu, mets mon casque et pars.

Le plaisir de sentir le vent me fouetter le corps, je ne suis pas masochiste, mais c'est une sensation que j'adore quand je suis sur ma moto.

Le moteur gronde tandis que j'accélère pour passer un feu à l'orange au lieu du rouge, je fais un peu le tour de la ville avant d'aller me garer au parking du centre commercial.

Je coupe le moteur et enlève mon casque, secoue la tête pour me remettre un minimum mes cheveux en place.

J'entre dans le centre commercial, mon casque dans la main, tout en regardant mon portable pour voir si je n'ai pas un message ou un appel manqué.

J'ai deux appels manqués de Nick, l'Alpha de la meute locale. Je crois qu'il est au courant pour jeudi. Je le rappellerais quand j'aurais finis mon shopping.

Je monte au premier étage et entre dans une de mes boutiques de vêtements préférés "Gothique&Lolita", j'achète la plupart de mes vêtements là-bas.

J'achète deux jeans noirs, dont un troué, une robe rouge bordeaux simple, deux t-shirt, un noir simple et un autre avec plein de tête de mort blanche miniature.

J'en profite pour acheter une nouvelle paire de bottines, noir et clouté en taille 39. A la classe, c'est Marina, une connaissance depuis le temps que je viens ici.

-Bonjour Marina, dis-je en déposant mes articles sur le comptoir.

-Bonjour Kyra, changeras-tu de style un jour ? demande-t-elle alors qu'elle l'adopte elle-même.

-Certainement quand je serais une vieille grand-mère, mais tu n'es pas la mieux placer pour me faire ce genre de commentaires, répondis-je.

Son style est vraiment gothique, gothique, que ce se soit sa tenue, sa coiffure, ses accessoires et son maquillage.

-Disons plutôt que je te vois plus dans des vêtements plus sobres, même si cette robe rouge est très belle et qu'elle t'ira très bien, dit-elle en terminant de scanner les articles.

-J'en avais plus de potable.

-Cela te fera 219$.

Je paie rapidement en liquide.

-Tu as écouté les infos ce matin ? demandais-je en rangeant mes achats dans mon sac à dos.

-Les disparitions ? Oui je suis au courant, je vais éviter de sortir toute seule mais je vais continuer à vivre, répond-elle.

-Sage décision, bonne journée, dis-je avant de sortir du magasin.

Je vais ensuite dans une boutique de cosmétique, où je prends un mascara, un fard à paupière dans des tons de marron, deux rouge à lèvres, un rouge et un bordeaux, je rajoute deux vernis à ongles, un rouge et un noir.

Je paie pour 75$, range ça dans mon sac et vais me poser dans un café, le temps de me commander un cappuccino et de me détendre un peu.

J'observe les gens, écoute les conversations et sens les effluves d'odeur. Plusieurs parlent des cas de disparition, mais aucun ne sait pourquoi, je m'y attendais mais rien ne vaut d'essayer.

Je regarde mon portable, un autre appel manqué de Nick et un message.

De Nick : Ramène toi, faut qu'on parle.

Autant lui envoyer au moins une réponse.

A Nick : Je viendrais quand j'aurais finis mon cappuccino, dois-je appeler Louisa ?

Envoyé. La réponse ne se fait pas attendre.

De Nick : Vaudrait mieux qu'elle soit aussi au courant.

Il sait des choses au sujet des mystérieuses disparitions mais je ne sais pas quoi, je ne le vois pas beaucoup en dehors des fois où je me fais arrêter qu'il ramène sa poire pour m'en sortir.

J'envoie un message à ma soeur, elle devrait être réveiller à l'heure qu'il est.

A Louisa : Ramène ta fraise à l'adresse qui est accroché sur le mur à côté du frigo.

Je termine ma boisson, remets mon sac sur mon sac et mon casque dans ma main et sors du centre commercial sans trop de problème, arrive sur le parking et vais à ma moto.

Je mets mon casque et l'enfourche, j'allume le moteur, la fais ronronner un peu et part pour l'endroit où vit Nick.

Deux pensées pour deux âmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant