15. Fin des vacances

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Alessia

Livio assis sur le lit, je vérifie une dernière fois nos bagages pour être certain que nous n'avons rien oublié. Tout y est. Je ferme la valise, la pose sur le sol puis la met à côté du sac de voyage dans le couloir. Mon fils, à quatre pattes sur le matelas, s'approche dangereusement du bord. Mon cœur fait un bond. Prise de panique, je me place devant lui et le prend dans mes bras.

— Papa, papa, papa, répète-t-il en jouant avec une mèche de mes cheveux.
— Oui, chéri, on va aller voir si papa a fini avec ton frère et ta sœur.

Je sors de la chambre et vais jusqu'à celle de mes jumeaux.

— C'est trop nul de partir maintenant, ronchonne Mila quand j'ouvre la porte. Vous aviez dit qu'on partirait dimanche !
— C'est vrai, répond Gio en fermant leur valise, mais Luca s'est blessé, alors on les écourte.

Mon mari pose la valise sur le sol tandis que je sors mon téléphone de ma poche pour regarder l'heure. Huit heures vingt. On a fixé le départ à dans dix minutes, nous sommes les derniers, il va falloir qu'on se dépêche, les autres doivent nous attendre à l'extérieur.

— Pourquoi on ne les laisse pas rentrer pendant que nous on reste ? demande Mattia. Ce n'est pas e notre faute s'il s'est blessé.
— Non, mais on est venu ici ensemble, alors on repart ensemble. C'est tout. Aller, venez, on nous attend.

Il tire la valise derrière lui suivi de nos deux monstres, puis glisse un baiser sur mes lèvres et un sur la joue de Livio quand il passe près de nous.

— C'est tout bon ? m'interroge-t-il.
— C'est tout bon, approuvé-je.
— Tiens, Mattia, prend votre valise, je vais prendre les nôtres, dit Gio.

Notre fils, qui grandit beaucoup trop vite, soit dit en passant, prend la poignée sans rechigner. Devant les escaliers, sa sœur l'aide pour les descendre.
A l'extérieur du chalet, Gio verrouille la porte à clé. Nous regardons tous ce magnifique chalet et ce superbe paysage une dernière fois, nostalgique.

— Malgré les péripéties, on aura quand même passé de bonne vacances, lance Andrea.

Leur fille est déjà attachée dans la voiture, comme les enfants de Giulia et Luca.

— Je suis d'accord, on devrait vers ça plus souvent, propose la jumelle aux yeux verts, tenant le bras de son chéri.

En béquille, Luca tire une tronche de dix pieds de long, ce que je peux comprendre. Le pauvre décide enfin de ne pas stopper sa carrière, mais le karma lui tombe dessus et lui brise la malléole pour l'empêcher de reprendre le guidon de sa Suzuki. Gio serait dans le même état si ça lui était arrivé. Giulia le soutien, et heureusement, car le sol est enneigé, il pourrait glisser.

— On y va ? demande Marco en lançant ses clés en l'air avant de les rattraper habilement.
— Ouais.

On se dirige tous vers nos voitures respectives, j'attache Livio dans son siège enfant tandis que Gio s'installe sur le siège conducteur et que les jumeaux s'assieds à l'arrière. Je vais ensuite m'installer sur le siège passager. Mon mari démarre sans tarder.

— C'est quand qu'on va pouvoir avoir un portable ? demande Mattia quand on se place derrière la voiture d'Andrea et Gaia.

Gio et moi échangeons un regard. On en a parlé il y a peu. Maintenant qu'ils sont au collège, ils pourraient en avoir un au cas où ils ratent le bus, où s'il finissent plus tôt, mai on a peur qu'ils deviennent très vite accros.

— On vous en achètera peut-être un pour la rentrée, leur annoncé-je.

Ils poussent des cri de joie et commencent déjà dire tout ce qu'ils feraient avec, mais leur père les coupes très vite dans leur élan :

Pôle Position - Vacanza tome 4.5 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant