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Dans cette pièce aux lumières tamisées par l'utilisation d'une bougie, deux silhouettes se tenaient l'une en face de l'autre.
La première appartenait à un homme, assit, possédant une prestance et un charisme prêts à asphyxier le premier venu. Sa mâchoire reposait sur l'une de ses mains, étant accoudé à son fauteuil drapé d'un voile de soie. Son regard ne quittait pas la seconde présence des lieux, son regard affamé suivait le moindre mouvement que cette délicieuse créature entamait. Néanmoins, le second quidam était plus discret, doux, et frêle si l'on observait leurs auras.
Ses gestes étaient lents, mais si gracieux que l'individu ne pouvait s'empêcher d'avoir l'impression de ce tenir face à un ballet élégant orchestré par l'autre jeune homme.
Les yeux ardents de l'homme assit brillaient d'une lueur surprenante, qui ferait fuir n'importe-qui, au vu de ces billes d'un éclat de rubis, incandescente, semblant capable de brûler quiconque osait le regarder dans les yeux.
Ses canines suivirent une croissance de sorte à les rendre aussi aiguisées que les meilleures lames de cuisiniers à la vue de la peau qui se dénudait au fur et à mesure de sa proie.
Son corps ne bougeait pas spécialement, mais le second éphèbe retirait ses vêtements tels que son pantalon en toile, ses bretelles, ses chaussettes, ne se retrouvant plus qu'en chemise. Ce tissu blanc ne rivalisait cependant pas avec la blancheur immaculée et d'albâtre que possédait cet ange. Le vêtement ne lui appartenait pas. Le premier être pouvait le sentir d'ici, ce vêtement était bien trop grand, forçant la proie à retrousser les manches toute la journée, mais dévoilant ses clavicules bien prononcée et lui arrivant jusqu'au milieu des cuisses.
Des cuisses charnues et parfaitement taillées. Elles n'étaient pas grosses, mais pas trop fines non-plus, juste parfaites. Ses jambes, galbées, semblaient infinies. Malgré la largeur de ses épaules, ses hanches larges et sa taille svelte le rendaient plus fragile physiquement que d'autres.
Lorsque l'éphèbe se redressa, le premier homme se leva et s'approcha de sa victime d'un pas feutré, mais sa présence si forte était parfaitement palpable pour l'autre. Bien vite, ils se retrouvèrent allongés sur le lit juste derrière le plus frêle. Ils faisaient la même taille, mais la différence de force était bien présente.
Le plus fort était presque effrayant, mais si vous regardiez bien, vous verriez que la manière dont il manipulait le corps en dessous de lui était tout sauf agressive, en fait, elle était empreinte de douceur et d'une affection peu cachée.
Sous la tension du moment, ses mains ne purent se retenir d'aller se balader sur le corps si parfait de cette proie.
Mais son visage remonta bien vite vers la gorge blanche et fine qui se dévoilait à lui. Il y apposa de doux baisers, avant de lécher une zone en particulier avec sa langue, permettant ainsi de goûter la peau si douce de l'être en dessous.
Un gémissement retentit, faisant vibrer la cage thoracique sur laquelle une main plus masculine se tenait. Le plus frêle avait passé ses deux mains dans les mèches noires jais de l'homme au-dessus, ses mains aux doigts fins et élégants qui fascinaient souvent l'autre.
Bientôt, une symphonie de gémissements et quelques grognements émanèrent des deux hommes lorsque les canines si tranchantes du premier transpercèrent la peau fine du second.
Entre ces deux êtres, ce genre de contact était une extase, un plaisir pouvant presque se comparer à un orgasme tout en n'étant pas exactement aussi satisfaisant. Cependant, si le geste était combiné à une activité charnelle, le septième ciel était si présent que ces être pouvaient en perdre connaissance.
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The Pureblood and The Witch
Hayran KurguDans un monde où les créatures côtoient le hommes, étrangement ce ne sont pas toujours les créatures qui en ont après les hommes.