Chapitre 7 : Fait prisonnier

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Pdv Kou

Je vis Subaru s'éloigner de moi et sans que je ne le remarque, ses trois frères m'avaient encerclé.

Ayato : On va bien s'amuser.
Kanato : Tu seras parfait pour ma collection de poupées qu'est-ce que tu en penses Teddy ?
Laito : Tu vas voir, tu n'auras pas les temps de te sentir seul ~

Les deux frères plus âgés nous laissèrent tranquilles, j'étais maintenant seul et j'allais devenir le jouet de ces trois sadiques.

Ayato : Allez lève-toi et suis-moi.

J'obéis et me levai à contrecœur pour le suivre, je sentis leurs regards malsains sur moi quand je quittai la pièce. Je continuai de marcher derrière Ayato quand brusquement il se stoppât devant une porte et l'ouvris.

Ayato : Voici ta cellule.

Il me poussa à l'intérieur et ferma la porte. J'étais désormais seul dans cette pièce, qui n'avait pas de fenêtre et juste un lit. Je m'allongeais dans celui-ci et repensai à ce qui venait de se produire. J'avais mal, tellement mal, mon cœur souffrait, j'aimais Subaru, mais je savais que cet amour ne m'était pas autorisé. Maintenant, c'était sûr, il ne me pourra jamais me pardonner. Je sentis un liquide couler le long de mes joues, je l'essuyais avec empressement. Ça ne servait à rien de pleurer cela ne me fera pas revenir en arrière.

Je m'endormis avec ma souffrance et mes remords. Quelques heures, après mettre endormit, je me réveillai sans savoir si c'était le jour ou la nuit. J'espérai au fond de moi que mes frères allaient vite se rendre compte de mon absence. Au moment où je pensais cela, la porte s'ouvrit et je vis une personne déplaisante débarquer dans la pièce.

Laito : Bonjour ma belle au bois dormant, as-tu faim ?
Kou : Non, merci, je ne veux rien de ta part.
Laito : Oh quel dommage. Parce que moi, j'ai besoin de quelque chose venant de toi~

Il s'approcha du lit et s'assit près de moi.

Kou : Qu'est-ce que tu veux ?
Laito : Toi, bien sûr ~
Kou : Hein ?
Laito : Je veux ton corps et être en toi, toute en regardant tes larmes couler le long de tes joues à cause de la souffrance que je t'infligerais ~

Après ces mots, je ressentis l'anxiété montée en moi. Laito profita de ce moment de trouble pour s'avancer dangereusement, approchant sa tête de la mienne, ses lèvres frôlèrent les miennes. Je sortis du lit précipitamment pour m'éloigner le plus de lui.

Kou : Tu fais quoi là ?

Il se mit debout, contourna le lit et se plaça en face de moi. Il attrapa mes poignets avec violence et me fit reculer contre le mur en les mettant au-dessus de ma tête.

Laito : Écoute-moi bien vu que tu n'as pas encore compris. Je veux t'enculer et tu n'as pas ton mot à dire vu que tu es notre prisonnier. Donc, à partir de maintenant, on fait ce qu'on veut de toi et tu n'as rien a rétorqué.
Kou : Mes frères vont...

Je ne pus terminer ma phrase, car il posa ses lèvres sur les miennes, en forçant l'ouverture de ma bouche pour avoir accès à ma langue. Quelques larmes se retenaient de couler, je suppliais intérieurement que quelqu'un vienne m'aider sachant très bien que cela n'aurait aucun effet. Au même moment où je commençais à perdre espoir, quelqu'un ouvrit la porte. Enfin, mes prières avaient été entendues. Mais pourquoi fallait-il qu'il soit lui qui vienne à ma rescousse ?

Subaru : Laito, je peux savoir ce que tu fais ?

Pdv Subaru

Quelques heures, après avoir laissé Kou auprès de mes frères, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour lui. Même après sa trahison, je ne pensai qu'à lui. Je l'aimais tellement, tellement que j'aurais pu tout lui pardonner, mais ce qui venait de me faire me briser le cœur. Il m'avait utilisé pour atteindre son but qui était la pomme d'Adam. Tous les Mukami étaient les mêmes, cela me dégoûta.
Pendant que j'étais au fond du trou, quelqu'un frappa à ma porte.

Subaru : Entrez !

Je vis débarquer dans ma chambre Shu, avec le même air impassible que d'habitude. Ceci m'étonna légèrement, lui qui ne se mêlait pas de nos histoires.

Subaru : Que veux tu ?
Shu : Je viens juste te prévenir que Kou était enfermé dans une des chambres et que Laito était partie lui rendre une petite visite.
Subaru : Et ? Je leur ai donné mon feu vert pour faire ce qu'ils voulaient de lui, alors cela ne me regarde plus maintenant.
Shu : Je ne suis peut-être pas la bonne personne pour te dire ça, mais tu choisirais quoi, entre ton amour et ta famille ?

À ces mots, il partit de la chambre en me laissant réfléchir seul. C'est vrai, je n'avais pas pensé à ça. Qu'aurait, je fais à sa place, est-ce qu'il méritait vraiment ce qui était en train de lui arriver ? Il faut que j'aille le voir pour éclaircir les choses ainsi qu'empêche Laito de faire quoi que ce soit, sinon je pourrais bien le regretter pour l'éternité.
Je sortis de la chambre et me rendis devant sa cellule, je tendis l'oreille pour pouvoir entendre ce qu'il se passait à l'intérieur, mais je n'entendis absolument rien. J'ouvris la porte et je vis Kou bloquer contre le mur avec Laito qu'il l'embrassait. Je sentis la colère monter en moi, j'étais extrêmement jaloux même si s'était à cause de moi qu'il se retrouvait dans cette situation. Heureusement qu'il n'était pas allé plus loin, je ne l'aurais pas supporté.

Subaru : Laito, je peux savoir ce que tu fais ?

Laito retira ses lèvres de celle de Kou et répondu d'un air sournois.

Laito : Ben je m'amuse, cela ne se voit pas. De toute façon, on a le droit de faire ce qu'on veut de lui, non ?
Subaru : J'aimerais être seul avec lui, alors si tu pouvais arrêter ce que tu es en train de commencer.
Laito : Non ! Tu as bien dit que tu ne voulais plus le voir et qu'on pouvait faire ce qu'on en voulait. Donc j'obéis et j'en profite.

Laito ouvra sa bouche et plongea ses canines dans son cou pâle, Kou poussa un gémissement si sexy que je ne pouvais me retenir plus longtemps. Je m'approchai rapidement d'eux, attrapai Laito par le col, ce qui le fit lâcher son emprise et lui mis un coup-de-poing dans le visage.

Laito : C'est bon, j'ai compris, je te laisse lui parler. Mais tu aurais dû me le dire avant, si tu l'aimais encore, cela m'aurait évité que tu martyrises mon beau visage.

Il sortit de la pièce, me laissant seul avec un Kou extrêmement silencieux.

Subaru : Je... Je suis vraiment désolé pour tout ce qui vient de se passer.
Kou : Suba-chan désolé, je t'en prie pardonne moi pour tout ce que je t'ai fait. Je ne voulais pas te faire souffrir.

Il s'écroula au sol en larmes, en me suppliant de le pardonner. Je savais que ce n'était peut-être pas le bon moment pour poser ma question, mais j'avais peur de ne jamais avoir de réponse ou d'autre occasion. Je m'agenouillai et lui demandai.

Subaru : Kou, est-ce que par hasard, tu ressentirais quelque chose pour moi ?
Kou : (Snif) ... Oui, je... Je t'aime, mais (snif) ... Je n'ai pas le droit (snif) ... Car nos familles sont ennemies.
Subaru : Kou, écoute-moi bien, je t'aime et je n'en ai rien à foutre que nos frères se fasse la guerre. Si nos frères ne le comprennent pas et bien tant pis. Mais s'il te plaît, laisse parler tes sentiments, car je ne peux pas vivre sans toi, j'ai besoin de toi.

Je l'attrapai et l'enlaçai de toutes mes forces. Je sentais mon épaule devenir humide, je comprenais alors qu'il pleurait encore à chaudes larmes.

Kou : (Snif) ... Je t'aime Suba-chan, alors (snif) ... Ne me laisse, plus jamais, seul.
Subaru : D'accord.

Je mis mon visage en face du sien, et essuyai une autre larme qui glissait le long de sa joue. J'approchai mes lèvres des siennes et les déposais tendrement sur celle-ci, insérant petit à petit ma langue dans sa bouche. Pendant que nos langues dansaient, entre-t-elle, je fis basculer Kou sur le sol. Nos langues se lâchèrent enfin pour qu'on puisse reprendre nos souffles après ce baiser si passionné.

Subaru : Maintenant, tu sauras mon prisonnier rien cas moi ~

Un Amour Impossible : SubaKouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant