Chapitre 6

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Point de vue de June :

-Alors ?

Mon frère souffla.

-Ce n'est pas l'endroit ni le moment., me dit Cassandre.

Je la regardais de plus près elle était matte de peau et était brune, ses cheveux bouclés retombaient parfaitement sur ses épaules. Mais le plus fascinant était ses yeux, vert à l'extérieur et orange à l'intérieur.

Je me levais de mon lit et allais droit sur elle. Je m'arrêtais à quelques centimètres de sa tête.

-Qui êtes vous pour me parler de la sorte ? Vous sortez de nulle part, vous embrassez mon frère, et quand je demande des explications vous me dites que c'est pas le moment !

-June calme toi s'il te plaît., tenta mon frere.

-Non mais en vrai toi non plus tu n'as rien à dire, tu dis que tu veux des relations calme et posée mais tu te tape 2 filles en même temps.

Le silence régnait dans la chambre, mais j'en avait rien à faire. Toute la rage la déception et la peur de cette derniere semaine sortir d'un coup.

-Tu sais très bien que Maddie est ma pire ennemie mais ça ne t'as pas empêché de sortir avec elle. Tu savait très bien que j'étais toute seule mais tu n'est pas venu me voir une seule fois. Et quand je te demande des explications rationnelles à tous le bordel qu'est ma vie en ce moment tu dis rien.

J'allais continuer mais mon frère me coupais :

-Écoute je peux comprendre que tu sois en colère, frustrée ou même triste, mais nous ne pouvons pas te donner d'explications tant que nous sommes à l'hôpital...

Mais je n'entendais plus rien la rage avait prit le dessus.

Un bourdonnement se fit entendre dans mes oreilles et des picotements dans mes mains.

Je fermais les yeux, et toute cette puissance m'envahis.
Une étrange sensation parcourait mon corps c'était...

-JUNE ! STOP !, la voix de mon frère retentit dans mes oreilles mais je ne voulais plus l'entendre.

-LAISSE MOI TRANQUILLE !, hurlais-je, hors de moi.

-JUNE IL FAUT QUE TU M'ÉCOUTES, AU MOINS OUVRE LES YEUX, hurla mon frère par dessus le vacarme ambiant.

Tien je ne me souvenais pas avoir entendu un quelconque bruit dans la chambre.
Alors j'ouvris les yeux ce que je vis me m'horrifia.

Les murs de la chambre se fissuraient, tout le mobilier était en train de se fracasser les uns contre les autres.
Mon frère et Cassandre étaient collés dans un coin de la pièce.

Andrew était paniqué.

Je ne savait pas comment arrêter tout ce désastre. De mes mains dégageaient une lueur blanche.
Je commençais à prendre peur, ma respiration se faisait haletante, quand j'entendis une voix m'appeler.

-June il faut que tu respires et que tu te calmes.,me dis la voix.

Je ne l'entendis pas tout de suite. Alors elle réessaya.

-June je t'en pris fait un effort il faut que tu te calme sinon tu vas détruire l'hôpital et des gens innocents mourront par ta faute!

Cette dernière phrase acheva de me ramener à la réalité. Je ne pouvais pas tout détruire et encore moins tuer des gens. Alors j'écoutais cette voix qui me disait vaguement quelque chose et je fis le vide dans ma tête. Toutes mes pensées se bousculaient, me créant une migraine. Je grimassais sous l'effet de la douleur mais me repris bien vite.
Grâce a cette voix, qui me donnait des instructions, je me contrôlais rapidement et bientôt toute la lumière qui s'échappait de mes mains disparu.

Quelques minutes plus tard une horde de médecin entra dans la pièce avec un membre de la sécurité. Du coin de l'œil je vis mon frère faire un signe de tête à Cassandre. Celle ci se leva et s'approcha d'eux.

-Tout va bien vous pouvez partir. Merci.

Je les regardais stupéfaite partir nous laissant seul dans la chambre à moitié détruite.

Je me retournais vers Andrew
Je pense que je n'oublierais jamais son expression.
Ses yeux verts émeraude trahissaient sa peur et son inquiétude. Son visage arborait une expression figée comme gelé par la peur.

Un haut le cœur me monta à la gorge et je vomis tout ce que j'avais dans le ventre sur le sol.

Des sanglots me secouais me provoquant de violent spasmes.

Mais mon frère et Cassandre ne bougeaient pas.

-Andrew..., ma voix étais brisée, je suis tellement désolée... Je... Je ne savais pas que je pouvais faire ça...

Il me regardais dans les yeux et je pu y voir la crainte et...du regret.

Se fut trop je me précipitait hors de la chambre dévastée, courant dans les longs couloir de l'hôpital.
Il fallait à tout prix que je sorte d'ici.
Les larmes m'aveuglais, mais je continuais de courir, ingnorant le regard de certain patient ou du personnel médical.
Je courais, devalant par quatre les marches des escaliers, prenant des virages serré, dérapant sur le carrelage glissant. 

Une fois arrivée devant les portes à doubles battant je continuais de courir.

Mon cœur battant à tout rompre, mes poumons en feu, et ma gorge sèche, me firent ralentir, petit à petit jusqu'à ce que je m'arrête, sur une plage déserte.

Je pris une grande inspiration. Pour me calmer. Puis je compris que la seule chose qui pourrais m'y aider serait de me baigner. Alors je me déshabillait et m'approchais du bord. Je rentrais directement dedans. L'eau était froide, tout se dont il me fallait pour que je puisse me rafraîchir.

Je me laissa bercer par les douces vagues, fermant les yeux pour profiter pleinement de ce moment de solitude.

Puis les souvenirs refirent face.
Et je décidais de sortir de l'eau.

La nuit prit possession du paysage et la température se fit soudain plus froide.
Je me rhabillais en vitesse pour éviter de prendre froid. Peine perdu.

-Atchoum !

-A vos souhaits, mademoiselle.

Je me retournais surprise.

-Qui êtes vous, dis-je avec la nette impression de l'avoir déjà vu.

-On m'appelle Roy...Roy Atkins.

...................

Sorry ce chapitre m'a été difficile à écrire. Perso je ne le trouve pas top mais bon.

Ça me boostrai un peu si vous me mettez une petite étoile.

Le prochain chapitre est en cour d'écriture sooooo on va pas tarder à se revoir.

Prenez soin de vous

Big kiss 😘

MaryRoad.

The day after midnightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant