"Voyage vers d’autres continents bleus"
Dans le bleu franc
De tes yeux espiègles
Et la chaude musique de ton rire
J’habite la maison de ton cœur
Naïve comme un dessin d’enfant
Compagnon presque frère
Portant ton âme fière
Droite honnête à la couleur simple
De ton bleu de travail
Jour après jour
Tu dis « mon amour »
Malgré mes imperfections
Mes orages intérieurs
S’apaisent toujours
À l’arc-en-ciel de ton sourire
Nous cheminons main dans la main
D’égal à égal
Jamais au grand jamais
Je ne t’ai appelé « Prince »
De cet amour
Enfin je suis née
Mère
Nous sommes nés
Mère abasourdie et fils rebel
À aimer pardonner
Accueillir encore et encore
Tornade de feu à l’extrême
De mes langueurs
Malgré les déchirures
Après avoir traversé le miroir du temps
Nous sommes nées
Mère et fille
À nouveau tissées d’une âme sœur
En attendant de fermer mes yeux
Sur le vertige du noir infini
Ou de revoir peut-être ou jamais
De l’autre côté du rivage
La Mère
(15-06-07)
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Lilluvent
PoesíaImpossible quête de l'amour fantomatique à l'unique et changeant visage et de la mère morte irrémédiablement perdue. Éternelle adolescence, refus ou incapacité de grandir se heurtant inexorablement au mur de la réalité. Paradoxal désir d'éveil, de p...
