Le lendemain, Billy alla avec regrets en cours. Dès qu'il arriva au lycée, il vit Steve. Il se dit qu'il devait s'excuser puis se rappela que ce n'était pas lui le fautif, alors il traça sa route. Il pensa pendant un moment que Steve allait l'interpeler mais non. A la place il alla rejoindre sa pétasse.
- Betty ! S'exclama Steve.
- Salut chamallow !
Et ils se prirent dans les bras. Billy qui les regardait, bouillonnait de l'intérieur.
- C'était bien ton week-end ?
- Je... Oui. Je me suis juste disputé avec un ami. Dit le jeune homme.
- Je suis désolée.
- ( Il sourit ) C'est pas de ta faute.
- Si tu le dis.
Les deux s'arrêtèrent de parler, ils marchaient juste dans les couloirs du lycée.
- Hum... Steve ?
- Quoi ?
- Ce midi, on pourrait aller manger à l'extérieur non ?
- Je ne sais pas... J'ai un cours décalé. Il faut que je revienne plus tôt.
- OK...Ben...J'irais acheter des sandwichs et on mangera devant le lycée... Qu'est-ce que t'en penses ?
- Bon... Si tu y tiens.
- Super ! Merci !
Et, sur ces belles paroles elle lui fit un bisou sur la joue et partit toute contente. Billy hésita à prendre l'occasion pour s'expliquer. Il s'avança, sûr de lui, puis fit demi-tour. C'était trop compliqué. Donc, il finit par aller en salle de cours.
La sonnerie retentit, il était midi. Steve sortit donc de sa salle de biologie et, Elisabeth l'attendait dehors. Elle brandit les sandwichs et s'exclama :
- Sandwiiiiichs !
Steve rigola.
Billy était derrière. Il voyait tout. Steve s'était arrêté juste devant la porte et bloquait donc le passage. Billy le bouscula et Steve se retourna aussitôt.
- Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?! S'écria le glacier.
- Tu étais en plein milieu.
- Et alors ?!
- Ferme la.
Steve s'approcha très proche de Billy, pour le menacer.
- Répète ça, imbécile. Menaça Steve.
Billy le gifla très fort. Steve ouvrit la bouche, choqué. Betty aussi, était choquée. Et, le fumeur partit, énervé. Steve alla vers la fille.
- On peut y aller ? Lâcha-t-il sèchement.
- Oui, oui. Si tu veux.
Ils allèrent donc devant leur lycée.
- Je ne veux pas paraître indiscrète, mais... C'est lui l'ami avec lequel tu t'es disputé ?
- Oui.
- Steve ?
- Quoi ?
- J'ai besoin de te le dire.
- Dire quoi ?
- Je... Je t'aime Steve. Tu es si... Gentil. Ça fait plusieurs jours que dès que je te vois, j'ai des papillons dans le ventre. Peut-être que cette sensation n'est pas réciproque mais j'avais besoin de m'enlever ce poids, t'es une super personne, je sais que je te connais peu mais je sens quelque chose entre nous. Alors, je ne suis pas sûre des choses que je ressens envers toi mais je me devais te le dire. Dis le moi, si de ton côté les papillons ne sont pas présents.
