Chapitre XXI

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La sonnerie retentit. 15H00. Steve sortit vite de sa salle de classe. Il n'avait pas parlé à son amoureux depuis leur dispute. Il alla alors l'attendre adossé à sa voiture. Le propriétaire arriva, il était pressé.

- Steve ? Qu'est-ce que tu fais là ?

- Salut. Répondit l'autre en souriant.

- Qu'est-ce que tu me veux ?

- Sérieux, Billy. A quoi est-ce qu'on joue ?

- (il eut un rictus). Je rectifie, à quoi est-ce que, toi, tu joues ?

- Je t'aime Steve.

- D'accord. En attendant, moi aussi, je t'aime, mais ta réaction beaucoup moins.

Au même moment Elisabeth arriva.

- Steve ? Tu as une minute ?

- Hum...Non. Je suis désolé. Billy doit me ramener. Je vais chez lui pour le projet de science.

- Ah. J'ai pensé qu'on se mettrait ensemble.

- Excuse moi. A plus tard. Acheva-t-il en souriant et en montant dans la voiture.

Elle regarda Billy.

- A demain. Dit elle en souriant avec un grand sourire.

- Bye. Lâcha son interlocuteur.

Il monta et démarra.

- Je te déteste. Affirma le conducteur.

- A ce point là ? Plaisanta le passager.

- Tu oses te servir de moi comme alibi, franchement chapeau.

- Je ne veux pas lui parler. Tu me comprends ?

- Non.

- Il n'y a qu'une seule personne que j'aime. Et tu le sais.

- Oui, je le sais, mais actuellement je suis en colère.

- Ah oui, pour quelle raison ?

- Ton comportement enfantin, Steve !

- On est obligé d'en parler ?

- Oui !

- Je suis au courant, j'ai merdé, et encore désolé pour ça. Si je pouvais revenir en arrière je le ferais !

- On est pas dans une fiction, Steve !

- Je t'aime, Billy.

Il ne répondit pas, Steve soupira.

- Dépose moi là.

- Si tu veux.

Il arrêta brusquement la voiture et Steve en descendit.

- A plus tard. Dit-il.

Le glacier arriva devant chez lui quand une voie aigüe l'appela. Il se retourna. Elle était blonde et petite.

- Elisabeth.

- Salut. Dit-elle, doucement.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Te parler.

- Moi pas.

Elle couru et se mit devant la porte d'entrée de la maison, ce qui empêcha l'homme de rentrer chez lui.

- Va-t-en.

- Non.

- Reste ici. Je m'en fous, je ne parlerai pas.

- Tu peux au moins m'expliquer ce que j'ai fais pour que tu me parles comme ça ?

Il se tût.

- Chamallow...

- Arrêtes de m'appeler comme ça !

- Je vais y aller.

- C'est ça, casse toi.

- Eh !

Elle s'approcha pour paraître intimidante.

- Ne me parles pas comme ça.

- Sinon quoi ? S'amusa le garçon.

Elle ne réfléchit pas, et le gifla. Mais avant qu'elle n'ait pu baisser son poignet, le glacier le saisit.

- Ecoute moi bien, Elisabeth. (Il le prononça de la même manière stridente que Billy). Ne t'avises plus jamais de me toucher. Ou même de venir me parler avec ta voix de pétasse. Et, si tu oses toucher un cheveux de mes proches, je te l'assure, tu vas avoir des problèmes.

- Vas-y, Harrington, menace moi.

- Dis donc...! Elisabeth serait-elle en train de devenir imposante ?

- Tu sais, si j'ai noué des liens avec toi c'était pour une seule raison...

- (Il rigola). Ah oui ? Laquelle ?

- Ton cher père, Michael, il s'avère que cet homme est aussi mon père. Eh oui, King Steve, je suis ta demi-sœur. Si je t'ai dis que je t'aimais c'était juste pour pouvoir m'introduire chez toi et voir mon père. Enfin, que dis-je, notre père. Tu es comme ton père, en fait. Il nous a laissé moi et ma mère après avoir pris du plaisir à se bécoter avec ma mère. Oui, il a trompé ta mère. Et 9 mois après leur "câlins" me voilà. Elisabeth Flynn. (Elle rit). Quoique je préfère Elisabeth Harrington.

- Tu me dégoûtes !

- Je pourrais peut-être entrer pour voir notre père, non ?

- Dégage.

- Steve, allons, tu ne vas pas chasser ta sœur de cette manière.

- Prononces encore ce mot et je te casse la gueule.

- Je tremble.

Il lui prit le bras et la serra fort.

- Steve, lâche moi, tu me fais mal.

- Tu l'as cherché, pétasse. Maintenant dégage. Et si tu oses revenir devant cette maison tu sais ce qu'il t'attends.

Le garçon était fou de rage. Ses yeux étaient noirs. Si noirs qu'Elisabeth en avait peur. Alors, dès que Steve lui lâcha le bras, elle partit.

HarringroveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant