Chapitre XXVII

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- Bonjour, principal ! S'exclama Steve en entrant dans le bureau

- Bonjour, Steve. Je vous en pris...

Steve le coupa et s'assit.

- Oui, voilà, faites comme chez vous. S'exaspéra le directeur.

- Vous vouliez me voir ? Questionna le jeune, comme s'il ne se doutait de rien.

- Rose ! Faites le entrer.

La secrétaire s'exécuta et fit le fit entrer.

- Oui, Monsieur Harrington, je voulais vous voir à ce propos. Dit-il en montrant le visage cabossé du jeune Tommy.

- Oh. Merde. Chuchota-t-il.

- Pourrais-je savoir pourquoi vous avez frappé Monsieur Hagan en plein visage ?

- Eh bien...(Il rigola nerveusement cherchant quoi dire). Vous allez rire, mais... C'était un accident.

- Il ment ! S'en mêla Tommy.

- C'est faux. Laissez moi vous expliquer. Eh bien, voilà... Nous étions en train de jouer au basket quand Nancy, ma petite amie est passée et m'a défier de mettre un panier les yeux fermés. Ce que j'ai fait, mais j'ai mal visé et donc... Le ballon est allé cogner le si beau visage de Tommy.

- Monsieur Hagan, commença le proviseur, est-ce vrai ?

- Oui, Monsieur. Confirma le jeune brun.

- Pourquoi avez-vous alors accusé Monsieur Harrington ?

- J'étais énervé après ce qu'il a fait.

- Bon. Cette histoire est réglée. Disposez.

- Merci, et encore désolé pour le dérangement. Souria Steve.

Ils sortirent du bureau. Steve commença alors à retourner sur le toit quand Tommy l'arrêta :

- C'est tout ? Tu comptes partir comme ça sans me dire merci d'avoir sauvé ton cul ?

- Merci, Tommy.

Il marcha jusqu'à l'escalier. Il fut très vite rattrapé.

- De rien.

- C'est bon ? Je peux y aller ?

- A vrai dire...

- Putain, je le savais. Siffla Steve entre ses dents.

- Si j'ai fait ça c'est pour une bonne raison...

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Je ne sais pas encore. Juste sache que tu me dois un service.

- Ouais, ouais. Comptes sur ça.

- A moins que tu veux que je te balances...

- Non, ne fais pas ça.

- Très bien, à plus tard, mon Stevichou !

Il lui frotta les cheveux et partit.

- Putain... Dans quoi est-ce que je me suis embarqué moi... Se plaigna-t-il en s'appuyant sur un casier.

A ce moment Billy descendit.

- Saluut !

- Salut, Billy.

- Qu'est-ce qui ne va pas ?

- Tommy n'a pas dit la vérité. Il m'a suivi sur mon mensonge du coup, je lui doit un service.

- Non, Steve. Ne te lance pas là-dedans.

- Tu préfères que je me fasses renvoyer, hein ?

- Pas du tout. J'essayais juste de t'aider. Fais comme tu veux.

- Merci quand même. Ma mère est trop fragile en ce moment.

- Ouais, je sais. Eh ben, on a plus qu'a attendre qu'il te propose son service.

- Je le connais par cœur. Ça va être un truc de merde.

- Je pense aussi ouais.

Le lendemain, Steve était à son casier et prenait ses manuels pour ses prochains cours. Tommy débarqua et claqua la porte de son casier juste devant la tête du glacier.

- Bonjour, bonjour ! S'écria Tommy, déjà content du service qu'il allait lui demander.

- Vas-y. Demande.

- La politesse, enfin !

- Bonjour Tommy. Comment tu vas aujourd'hui ?

- Je vais bien, merci.

- Super, ducon, moi aussi, merci de me demander. Susurra Steve.

- Qu'est-ce que t'as dit ?

- Rien, ne t'inquiète pas. Bon, alors ?

- Tu vois la blonde là bas ?

Il se retourna pour voir qui Tommy pointait du doigt. Il vu Elisabeth.

- Hors de question.

- OK ! Monsieur Davis ! S'écria-t-il.

- Ferme bien ta gueule, Hagan.

- Ecoute moi bien, menaça-t-il en articulant, je veux sortir avec cette nana. T'as bien compris ?

- Oui, oui. Allez, dégage.

- Dis moi, Harrington, tu vas bien me parler ou bien Davis se fera un plaisir de te renvoyer chez toi et tes bourges de parents.

- Retraite encore une fois mes parents de bourges et je te péterai autre chose que le nez.

- Bien. Allez je file. Des bisous, Stevichou !

Steve devait donc aller parler à Elisabeth pour que lui et Hagan sortent ensemble. C'était peine perdue.

HarringroveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant