Chapitre 7

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Je suis née un soir de tempête dans la fin de l'année 1701. Ma mère ne survécu pas a ma naissance se vidant de son sang sans que père ne puisse y faire quoi que se fût. 

Je ne la connu donc jamais autrement que part le biais de portais afficher aux murs de notre demeure. Elle était d'une grande beauté et j'avais hérité de sa sublime chevelure blonde tendis que mes yeux étaient identique à ceux de mon père. 

Dès mon plus jeune âge, les bonne manière me furent inculquées faisant de moi une enfant très sage. Je profitais de la vie et de tout ce qu'elle avait a m'offrir. 

Etant de haute stature je ne manquais jamais de rien et nos nombreux domestiques s'affairait à la tâche à chacune de mes demandes quel qu'elles soient. De ce fait je ne connaissais rien des malheurs de la basse caste social. 

Il m'arrivait parfois d'accompagner père dans ses sortie en ville et j'étais toujours émerveillé par ce qui m'entourais. J'aimais le monde, j'aimais la vie. J'étais bien insouciante des dangers qui m'entouraient. 

Chaque nuage, chaque brin d'herbe, chaque animaux. Tout ce qui existait était source de joie pour moi. 

Il m'arrivait régulièrement de faire une sieste dans les jardin du manoir, dormant paisiblement entourer par la nature luxuriante de l'époque. Comment aurais je pu savoir qu'a mes 17 ans ma vie basculerais ainsi? 

C'est arrivé une nuit d'été semblant comme de nombreuse autres. Il faisait encore chaud malgré que le soleil avait fini sa course céleste depuis déjà un moment. 

N'arrivant pas à trouvé le sommeil, j'était sorti contempler la nature endormie après m'être rhabiller moi même. Je n'aimais pas sortir dans des tenues peu montrable persuadé que les esprits qui peuple le monde n'apprécierais pas. 

Alors que je marchais dans les allées fleurie de notre jardin, je vis un homme, sous un arbre, me regarder longuement. La propriété était bordée de haute haie empêchant quelconque intrus de pénétré les lieux. C'est sans doute cela qui me poussa à ne pas me méfié. Je pensais simplement qu'il s'agissait de l'un des nombreux invité dont mon père recevais la visite parfois. 

En m'approchant de lui je fut frapper par sa beauté presque irréelle. Il était grand et large d'épaule. Son visage au proportion parfaite me paru être la chose la plus magnifique que j'ai jamais vu s'accordant a la perfection avec ses cheveux d'un blanc pure et ses yeux aussi rouge que le sang. 

Je ne le vit pas bouger, et pourtant en moins d'une seconde il était contre moi, me serrant fortement. Je sentis une vive douleur au niveau de mon cou me faisait poussé un cri. J'étais comme paralysée, incapable de lutter contre mon agresseur. Plus le temps passait et plus je sentais mes forces m'abandonnées. Je me sentais si impuissante face a cet homme qui n'en était pas un. 

C'est fou ce que nos pensées peuvent défiler a grande vitesse lorsque l'on sent la vie quitté son corps peu à peu. Je me souvenais avoir lu dans un livre qu'il existait des créature malfaisante se nourrissant de sang. La peur me pris les entrailles  en réalisant que l'homme qui m'attaquais un de ces monstres, un vampire. 

Un voile noir se posa sur ma vue tendis que je sentais les limbes de l'inconscience prendre possession de mon être. Plus rien n'existait, mes souvenirs passèrent a une vitesse folle devant mes yeux. J'étais sur le point de mourir. 

"Oh non tu ne mourras pas jeune fille. Ton destin est tout autre"   

Cette vois grave et suave se répercuta dans tout mon être. Elle me possédait entièrement. 

Lorsque j'ouvris a nouveau les yeux, je ne sais combien de temps plus tard. Je vis que j'étais à nouveau dans ma chambre. Je n'avais pas mal, je n'étais pas fatiguée, rien. Aurais je rêver tout cela? 

Ma gorge se mis a me brûlée cruellement asséchée. Je mourrais de soif. Ce qui me fit pousser un grognement en me redressant. 

A mes cotés, sur la table de chevet, se trouvais une carafe d'eau et un verre. Je me jetais presque dessus la buvant d'une traite. Pourtant, même après l'avoir vidée, ma soif était toujours aussi forte. 

La porte de ma chambre s'ouvris a ce moment là sur mon père qui me regarda à la fois surpris et horrifier. Je ne comprenais pas pourquoi un tel regard. Je n'arrivais a sortir le moindre mot, ma gorge bien trop sèche pour me le permettre. 

Alors qu'il s'approchait, une odeur délicieuse me parvint. Je n'avais jamais senti une telle chose. Ca m'attirait inexorablement.  Je me levais donc de mon lit dans le but d'identifier la source d'un pareil délice. 

Ce n'est qu'a ce moment la que je remarquais la couleur anormalement blanche de mes cheveux une mèche de ses derniers passant devant mon regard. Je la pris immédiatement en main l'observant longuement. Je ne comprenait pas. Ou était passé leur blond si merveilleux? Pourquoi étaient ils subitement blanc? 

Il me fallut un long moment avent de me souvenir de l'homme m'aillant attaqué. Sa chevelure arborait la même couleur. Non. C'était impossible! Que m'avait il fait? 

Je courrais vers mon miroir pour me regarder dedans mais fut horrifié en voyant qu'il ne reflétait pas mon image. Non. Non! Ce n'était pas possible! Je ne pouvais pas être devenu l'un de ces monstres fantasmagorique que je croyais imaginaire jusqu'à cette fameuse nuit. 

Je paniquais. Comment était ce ne serais ce que possible? Pourquoi une tel horreur m'était arrivée? Pourquoi? 

Mon père s'approcha, essayant de me calmer. Mais l'odeur l'accompagna. Et là ce fut le drame. Je perdit toute raison, me jetant sur lui en plantant mes crocs dans la chaire tendre de son cou buvant son sang incapable de m'arrêter. 

Un étrange sentiment de plénitude s'empara de moi. Je n'étais plus maîtresse de mes actes, ma raison avait déserter mon esprit laissant mon corps se faire guider par mes pulsions sauvage. 

Lorsque je retrouvais enfin le contrôle de mon esprit il était déjà trop tard. Cruellement trop tard. Le manoir était remplir de corps sans vie. Je les avais tous tuer, mon père, les domestiques, leur enfants. Ils étaient tous mort vidé de leur sang. 

J'hurlais alors mon désespoir. J'était devenue une abomination. Je ne voulais vivre ainsi. 

J'ai alors essayer de mettre fin a mes jours. Mon âme était déjà damnée et vouée aux enfers alors je me fichais de faire acte de suicide. Mais qu'importe ce que je faisait, je ne parvenais pas à mourir. Sauté du toit de la bâtisse, me jeter dans les flammes, me planter un couteau en plein coeur,... Rien ne fonctionnait. J'étais condamnée à vivre ainsi. 

De plus ma soif de sang refaisait régulièrement surface me poussant a descendre en ville m'en prendre a de pauvre innocent. Mais cette fois je parvenais a me contrôler un minimum, m'interdisant de m'en prendre à des personne dont la mort peinerais quelqu'un. Je ne m'en prenais alors qu'au habitant des rues n'aillant plus rien dans la vie. Et ils étaient bien plus nombreux que ce que je croyais. 

J'étais ravagé par la peine et par la peur de moi même. J'avais enterrer moi même les ancien habitant du manoir tentant par ce biais de me faire pardonnée. 

Je me mis a chercher une solution. A éplucher tout les livres traitant sur le sujet et bien plus encore. Mais je ne trouvais rien qui puisse me sortir de cette situation. Je ne pouvais pas annuler le mauvais sort qui m'avait frappé. J'avais même chercher l'homme a l'origine de mon malheur. Mais je ne l'avais trouvé nul part. Il avait tout simplement disparu. 

Je déambulais durant des heures dans tout les couloirs de ma demeure. Me remémorant tout les bon souvenirs qu'ils abritaient depuis tant d'année. Je ne pouvais supporté la vue de l'ancienne moi. J'avais donc déchirer tout les tableaux me représentant laissant néanmoins  intacte ceux de mes parents. Ils me manquaient temps. J'aurais tout donner pour qu'ils soient la et m'aide a me sortir de là. 

Les habitant du village avaient fini par me remarquer et me traquèrent chaque fois que je sortais de mon domaine. Ils avaient bien trop peur pour y pénétrer. 

J'étais seule, abandonnée, sans personne à qui parler. Ca me rendait folle. Moi qui aimais temps la vie, désormais je la haïssais. 

La seule et unique fois ou j'avais réussi a résister a mon envie de sang était la fois, avant de me faire traqué sans relâche, où j'avais fait venir un peintre sur mon territoire pour qu'il me face un portrait. Je voulais savoir a quoi je ressemblais désormais et c'étais la seule solution. Il avait à peine fini son travail que je le renvoyais au plus vite. Bien évidemment je l'avais payer pour son oeuvre. Bien plus qu'il ne m'avait demander a l'origine. Je voulais absolument qu'il s'en aille au plus vite afin d'éviter une nouvelle catastrophe. 

Il me fallut plus d'un siècle pour être capable de sortir de ma demeure sans être prise de pulsions meurtrière au moindre humains rencontré. Je me cachais en permanence sous une longue cape tentant tant bien que mal de me cacher au yeux des autres. 

Ce n'est qu'au bout de 250 ans environs que j'en eu assez d'être ainsi isoler. Les temps avaient bien changer et j'espérais pouvoir ainsi me fondre dans le décore plus facilement. J'avais décider de partir. D'explorer le monde et leur culture. Je m'inscrivais dans de nombreuse école n'y passant bien souvent que quelque mois. J'avais encore bien du mal a gérer mes pulsions malgré le temps que j'avais passer a travailler la dessus. Je ne me liais d'amitié avec personne restant le plus éloigner possible d'eux. J'avais bien trop peur de perdre le contrôle pour m'autoriser à entretenir quelconque type de relation avec qui que ce soit. 

Ce n'est qu'en revenant a mon point de départ que les chose avaient changer. J'arrivais enfin a me contrôler, à me comporter le plus humainement possible. Cette escapade d'un demi siècle m'avait fait énormément de bien. 

Et maintenant, j'ai enfin réussi à me faire suffisamment confiance pour me faire des amis. Pour reprendre ma vie ou elle s'était arrêter en quelque sorte. Et j'espère du plus profond de mon coeur être capable de garder cela ainsi. 

Même si la peur ne s'en va pas, elle est désormais masqué par l'espoir d'une nouvelle vie bien meilleur que celle qui m'a été imposer il y a si longtemps. 

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Là où le cœur entre en conflit avec la raison  [Castiel amour sucré]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant