livré à Hades

3

Je reste assise sur le rebord du lit de maman et la regarde. Elle semble si paisible.

Par la fenêtre,je vois que le soleil s'est couché et que mon rendez-vous avec hercule approche à grand pas. Je me disais que ça ne valait pas la peine de partir. Pourquoi tout laisser pour un dieu qui a détruit la vie de ma mère ? De ce viol, est né un enfant qu'il décide de considérer 17 ans après sa naissance. Impossible.

Mais après, je me suis dit qu'il fallait faire table rase du passé. Tout le monde a la capacité de changer et si Zeus fait déjà cet effort, c'est formidable. Peut être je pourrais le convaincre de venir s'excuser auprès de maman. Je pose un baiser sur le front de ma mère bien aimé et souffle pour retenir mes larmes.

Toute ma vie je l'ai passé à ces côtés. Me séparer me fait mal, mais l'envie de découverte est plus fort. Je laisse un mot dans sa main avant de sortir avec un petit baluchon.

Morphée a déjà posé la lune et les étoiles. La nuit est fraîche et promets d'être longue pour moi.

Je monte la petite colline et retrouve hercule assis sur le rebord du puits les yeux rivés au ciel.

Je me surprends de rougir quand dans ce cadre magnifique, hercule tourne sa tête vers moi et me sourit.

Bang sang qu'il est beau!

- à ce sac, je conclus que tu me suis?, Lance t il en quittant le rebord.

- par dépit oui.

Il rigole encore avant d'être totalement devant moi. Il repousse légèrement mes cheveux avant de se mordre la lèvre.

- je suis content que tu viennes avec moi.

Je me sens encore plus rougir et recule immédiatement.

- comment part on...en Olympe ?

Il reste choqué quelques instants avant de se reprendre.

- en pégase bien sure.

- tu as un pégase ? Ils existent vraiment ?

Il siffle avec ces doigts et à une vitesse hallucinante un cheval volant sort de la forêt et se jette sur hercule.

- doucement mon grand. Pégase je te présente Meréna. Meréna, Pégase. Mon .. pégase.

Le cheval ailé s'approche de moi qui suis terrorise et me fait une sorte de reverance.

Oh la la c'est mignon comme tout ça.

- oh..eh bien ..bonsoir pégase.

Il me lèche le visage et je ne me retiens pas de rire.

Hercule prend mon sac et saute sur son dos.

- est ce que t'es prête à vivre cette aventure ?, Me demande t il en me tendant la main.

Je regarde ma maison en bas et hésite un instant. Je n'imagine même pas la peine de maman à son réveil quand elle va voir que je ne suis plus là. Et si il lui arrivait un truc? Et .si...on venait lui faire du mal?

Non, je ne peux pas partir.

- on reviendra la voir je te promets. Peut être même que père la fera venir en Olympe, me dit gentiment hercule.

Je souffle et me saisis finalement de la main d'Hercule.

- c'est partie pégase, direction l'Olympe !

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Mes yeux fermés par les mains d'Hercule,je grimpe des marches d'escaliers à tâtons avant qu'hercule ne m'arrête.

Le voyage c'est super bien passé. Hercule et moi on s'entend comme frère et sœur, et je suis finalement heureuse de l'avoir suivit.

- c'est elle?, Murmure une voix grave inconnu.

J'ai la chair de poule et quand hercule enlève ces mains, je tombe sur un homme musclé tel hercule, avec une longue barbe blanche,des cheveux longs blancs, un regard bleu rassurant et un immense sourire heureux.

- par toutes les galaxies, comme tu es belle, souffle t il en posant ces mains vigoureuse mais chaleureuse sur mes épaules.

- Meréna,je te présente notre père, Zeus, me dit hercule toujours derrière moi.

Je réalise tellement pas que c'est vrai. Et pourtant, la joie que je lis sur le visage de cet homme semble si vrai.

- ma douce princesse !, Souffle t il en me prenant dans ces bras.

Une chaleur douce m'envahit le cœur et j'ai comme la sensation de retrouvé une partie de moi. Des larmes coulent toutes seules sur mon visage et je réponds enfin à l'étreinte de mon père.

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Vêtu d'une tunique en soie magnifique,je tente de m'intégrer dans cette grande assemblée de dieux que je n'avais vue que sur les murs et parchemin de mon école.

Athéna m'a pris dans ces bras pour me souhaitez la sagesse.

Artémis le courage et la bienveillance.

Aphrodite une beauté de plus en plus resplendissante.

Et ça été ainsi avec les autres dieux

Zeus était heureux et faisais en sorte de m'avoir tout le temps à ces côtés répétant à chaque fois vous avez vue ma fille. Dès que je me sentais trop oppressé et gêné, je me refugiais près d'Hercule qui lui était déjà assez connue. J'ai reçu des cadeaux par milliers et je ne savais plus où donner de la tête tellement c'était fabuleux.

Dans la soirée,une fois tous les dieux disparus, Zeus lui même m'a accompagné dans une pièce immense en disant qu'elle allait être ma chambre.

- elle est immense !, M'exclamais en entrant ne savant plus où donner de la tête.

Un lit immense avec sur les rebords des feuilles d'or , une baignoire avec pour vue le ciel étoilé, un pièce avec des tas de robes.

- c'est trop.

- tu es ma fille, rien n'est trop pour toi.

Je me jette dans ces bras et pleure encore.

- je suis contente d'être avec toi...papa.

- oh Meréna t'entendre m'appeler comme ça..., Sniff.. c'est sniff, tellement..

- tu pleures ?, Rigolais je.

- quoi? Non! J'ai une poussière dans l'œil.

Il me sourit les yeux rougis et me prend dans ces bras.

- maintenant que tu es là, je ne laisserai personne t'arracher à moi.

À cet phrase,mon cœur s'est serré et mes pensées sont allés vers ma mère que je n'ai plus vue depuis déjà quelques jours.

- père...

- mon enfant ?

- tu fois aller retrouver maman et t'excuser. Et peut-être,lui permettre de vivre avec nous ici.

Il passe sa main sur mon visage et m'embrasser au front.

- je te promets de le faire. Tu sais j'ai beaucoup fais de mal par le passé et je veux réparer mes erreurs. Et ce que j'ai fais à ta mère est impardonnable mais je ferrai tout pour qu'elle puisse me pardonner.

- merci papa.

- maintenant dors ma petite déesse chérie.

Il me fait encore un câlin avant de sortir et de me laisser seule dans la piece. Je me rapproche de ma baignoire où de là, j'ai une vue directe sur la magnifique ciel étoilé.

Et dire que j'ai partagé une coupe de vin avec celui qui en est l'auteur.

Je rigole à cet pensé et soupire d'aise.

Il est temps de vivre une nouvelle vie.