Bad Liar [M.H. - J.P.] *Teen Wolf*

❀ Chapitre 9 - Je te retrouverai... ❀

Plus les heures passent et mieux je m'entends avec Brenda. Cette fille est la gentillesse même.

Elle est la demi-soeur de Lydia, reconnue notamment pour son intelligence, les soirées qu'elle organise ainsi que pour ses cheveux blonds vénitiens.

Le regard azur perçant de la rouquine me ramène à la réalité.

— Tu es d'accord pour qu'on travaille sur L'endettement public a-t-il des avantages ? réitère-t-elle sa question.

— Oui bien sûr, je pense qu'il peut s'agir d'un thème très intéressant à traiter, réponds-je.

Le coach prend note des différents sujets d'exposés.

— Madison, mon petit oiseau des îles, qu'avez-vous choisi ? me questionne-t-il, l'air très intéressé.

— Nous allons partir avec Brenda sur L'endettement public a-t-il des avantages?, le préviens-je en décidant de ne pas relever ce surnom ridicule.

— Le thème le plus intéressant bien évidemment. Est-ce vraiment étonnant ? Vous n'êtes pas la plus intelligente et la plus belle de mes élèves pour rien, dit-il en secouant la tête de droite à gauche, émerveillé.

Brenda tourne sa tête dans ma direction, les sourcils froncés. Je souris amusée en remarquant l'incompréhension sur son visage.

— Tu finiras par t'habituer, il est toujours comme ça. lui chuchoté-je sur la confidence.

— C'est bon à savoir, pouffe-t-elle.

À notre plus grand soulagement, le reste du cours se déroule sans anicroches. La sonnerie annonçant la fin des cours finit par retentir.

Isaac, Scott et Stiles sont les premiers à se diriger vers la sortie.

C'est sans compter sur notre professeur d'économie qui leur barre la route, le sifflet en bouche. Un sourire machiavélique se dessine sur son visage alors que ses yeux se plissent.

— Où comptez-vous aller comme ça ? leur demande-t-il, suspicieux.

— C'est la fin des cours coach, cela veut dire que nous pouvons rentrer chez nous, lui explique Isaac gentiment.

— Pas d'entourloupes ! S'égosille monsieur Finstock avant de souffler en continu dans son sifflet, nous perçant les tympans au passage.

Les garçons grimacent. Leurs oreilles doivent en avoir pris un coup.

— Allez filez bande d'incapables avant que je ne change d'avis ! hurle-t-il en riant aux éclats.

Nous ne nous faisons pas prier et galopons, tel un troupeau d'antilopes, hors de notre salle de classe.

Après plusieurs minutes de marche, et un détour par la célèbre boulangerie française du quartier, je me retrouve devant l'école de Brandon et Kelsey. Je les retrouve, assis sur un banc, m'attendant sagement en discutant de leurs journées respectives.

— Alors comme ça, on ne vient plus dire bonjour ? les hélé-je en agitant un sac en kraft contenant les viennoiseries qu'ils affectionnent tout particulièrement.

— Madi' !!!! piaillent-ils en courant dans ma direction.

Je rigole de bon coeur en les voyant arriver aussi vite que des escargots pendant un rallye. Leurs petites jambes les portent jusqu'à l'endroit où je me trouve, et très vite, ils se retrouvent collés à moi. J'entoure mes bras autour de leurs petits corps chétifs, heureuse de les retrouver après plusieurs semaines d'absence.

— Ça vous dit de rentrer à la maison ? leur proposé-je, un sourire jusqu'aux oreilles.

— Madison ? Ce sont vos enfants ? m'interrompt le coach Finstock.