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Tremblante, tu fixais le petit tests de grossesse qui trônait entre tes doigts. Tu sentais ta respiration se couper et tes larmes couler le long de tes joues jusqu'à atterrir à tes pieds. Tu n'arrivais pas à y croire. Pourtant c'était bel et bien le deuxième test que tu faisais et il restait toujours positif.
Tu étais enceinte, de Chittaphon.
"Chérie ?" déclara ton fiancé à l'autre bout de la porte. "Alors ? Tout va bien ?" il te demanda, aussi anxieux que toi.
Tu étais partagée entre le bonheur, et la peur. Tu avais un mini Chittaphon dans ton ventre, un enfant qui était la parfaite fusion toi et l'amour de ta vie. Mais si ton père venait à l'apprendre.. Il allait tuer Chittaphon et te faire avorter. C'était inconcevable. Tu devais trouver une solution, au plus vite.
"Je.. J'arrive !" ton répondis en jetant les tests à la poubelle.
Rapidement, tu sortais de la pièce, refermais la porte derrière toi et dû faire face au regard apeuré de ton fiancé. Il attendait inlassablement ta réponse. Tu avais réussi à tenir jusque-là, tu devais garder la tête haute et ne pas lui mentir, de toute façon tu n'y arriverai pas.
"Chittaphon je.. Il.."
Sa mine s'assombrissait.
"T'es enceinte, c'est ça ?"
Tu hochais docilement la tête, comme une enfant.
"Écoute Chittpahon je-"
"Quand tu père le sauras il me tuera." il te coupait. "Tu le sais, n'est-ce pas ?"
"Oui.." tu baissais la tête.
"Y/N..." il murmurait en saisissant ton menton entre ses doigts et te forçait à relever ta tête. "Qu'est-ce qu'on doit faire selon toi ?"
Longuement, tu vins le fixer.
"Honnêtement, j'en sais rien.." tu répondis dans un soupir. "On peut pas le garder, mais mon père sera au courant, quoi qu'il arrive."
"Y/N, j'ai pas envie de te perdre.." murmura Chittaphon. "Pas une seconde fois.. Si quoi qu'on fasse il finira par me tuer, alors il faut qu'on parte."
Tu glissais tes doigts sur la nuque de Chittaphon, espérant trouver la nano bombe que ton père lui avait injecté dans la nuque, en vain. Tu tremblais. C'était trop dur pour toi de t'imaginer vivre sans le noiraud, il était toute ta vie. Il était le seul à te donner encore une raison de rester en vie.
