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━〖16h26〗━ ➢𝐺𝑎𝑟𝑒
"Chittaphon, je t'en conjure.. Fais attention à toi..."
Le jeune thaïlandais, quittait du regard le wagon qui arrivait vers le quais, pour te regarder, toi. Il vint lâcher sans attendre sa valise, et lever sa main sur ta joue afin d'en caresser chaque centimètre, de son pouce Tu t'empressais de la saisir et de la serrer désespérément dans la paume de la tienne.
"Ne meurs pas. Je t'en supplie.. Je ne peux vivre dans un monde où tu n'es plus, mon amour.." tu sanglotais.
Ton mari te sourit, puis approchait son visage du tien afin de déposer un tendre et rapide baiser sur tes lèvres. Tu savourais chaque sensations provoquées par ce simple touché. Peut-être était-ce la dernière fois que tu le voyais, alors autant en profiter..
"Je reviendrais, Y/N. Je te le promets." il te répondit en serrant sa main dans la tienne. "Je t'aime, chérie."
Il ne tardait pas à lâcher ta main, te sourire fièrement, réajuster assurément son élégant chapeau puis saisir de nouveau sa valise. Le wagon s'arrêtait pile poil devant vous et le cauchemar se mit à commencer lorsque les portes s'ouvrirent.
Vous entendiez des femmes gémir, en larmes, leurs hommes les enlacer et les embrasser tandis que d'autres montaient déjà dans le véhicule roulant en baissant leurs chapeaux afin de saluer leurs épouses et peut-être même enfants.
Chittaphon finissait par déposer un dernier baiser sur tes lèvres, te sourire puis par se retourner vers le wagon.
"Je ferais tout mon possible pour revenir." il déclarait en se tournant vers toi, dans un tendre sourire. "Je te le promets, Y/N."
Tu saisissais sa main, et vins la lever jusqu'à ton visage afin d'en embrasser les doigts. La sensation de sa peau contre la tienne allait te manquer et voir son sourire chaque matin allait certainement être la chose la plus douloureuse qui allait te briser, lorsque, le lendemain, tu sortirais des bras de Morphée pour finir seule.
"Je t'aime, mon amour. Je t'aime de tout mon cœur." tu murmurais, d'une voix brisée.
"Je sais, je t'aime aussi, Y/N."
Il glissait sa main sur ta joue, prit ton visage en coupe et ne pu se retenir de t'embrasser à nouveau. Mais ce baiser n'avait rien d'amoureux. Il trahissait simplement la douleur et la peur que ressentait l'homme que tu aimais. Celle de mourir dans cette guerre et de jamais revenir chez vous afin de t'aimer à jamais, comme il te l'avait promis.
"Aller on y va !"
Tu eus à peine le temps d'ouvrir les yeux que tu vis une ferme main saisir le bras de ton époux. Celui-ci se fit brusquement tirer en arrière, dans le wagon du train, alors que tes yeux s'écarquillaient. Tu tendais ta main vers lui, mais la porte se refermait soudainement sous ton nez.