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━〖23h36〗━ ➢𝐴𝑢𝑡𝑜𝑟𝑜𝑢𝑡𝑒
D'un regard las, tu détaillais la route. Tu ne prenais même pas le temps d'essuyer tes larmes, ou de gémir de douleur tant tes blessures aux poignets t'étaient douloureux. Non, tu préférais te réfugier dans le monde des souvenirs, afin de n'être plus que vide et d'être immunisée face à toute cette douleur.
Tu savais pertinemment que des centaines de photographes et médias t'attendaient devant ton hôtel, afin de te poser des questions. Pourquoi avais-tu fait ça ? Pourquoi allais-tu si mal ? Pourquoi avoir tenté de partir ? Mais, même si tu le savais, tu n'avais même pas le droit d'en parler.
Tu allais alors devoir descendre de ce van, cacher tes poignets recouverts de bandages, mettre certainement ta capuche afin de cacher tes monstrueuses cernes et essuyer tes larmes avant de faire face à ces vautours qui, eux, allaient tous se battre pour récolter la moindre photo ou grain de voix de ta part.
C'était sûrement la pire période de ta vie, et en même temps la meilleure. Tu avais enfin eu la chance de rencontrer ton âme sœur, mais on te l'avait retirée, et tu ne l'avais pas supporté. Même toi tu avais du mal à croire l'impact que votre rupture avait eue sur toi.
Cela ne faisait qu'un mois qu'il était parti, pourtant tu avais l'impression que c'était hier qu'il t'avait réduite à néant. Comme si, chaque jours, tu revivais ce moment d'extrême douleur. Ce moment où ton âme sœur, quittait ton hôtel après t'avoir annoncé que c'était terminé entre vous.
Mais tu n'arrivais pas à y croire.. Comment avait-il pu briser ce lien si puissant qui vous unissait ? Pourquoi t'avait-il abandonnée ? Désormais tu n'étais qu'un néant de vide et de questions.. Tu voulais tant le revoir et le supplier de revenir. Il t'était vital, pourquoi ne le comprenait-il pas ?
Maladroitement, tu vins essuyer tes larmes, à l'aide de ta manche de ton sweat, puis relever ton regard sur la route. Et, malheureusement, tu constatais que vous étiez déjà arrivé. Peu à peu, la voiture se rapprochait de ton hôtel, et tu voyais déjà les centaines de flashs s'abattrent sur le véhicule qui t'ammenait devant eux.
Tu retins alors un énième sanglot, inspirais profondément et te redressais. Il fallait que tu sois forte, au moins pour ces quelques secondes de torture. Tu allais devoir faire face à tant d'agressivité et de méchanceté.. Il ne fallait surtout pas que tu flanches. Pas avant d'être entrée dans ta chambre du moins.
La voiture se garait devant l'hôtel.
Des barrières retenaient les paparazzis, et tu voyais tant de flashs et de caméras braquées sur toi.. Tu ne savais même pas si tu allais pouvoir tenir. Tu te sentais déjà toute tremblante de peur. Ils allaient tous te juger, te questionner, te dévisager et t'inventer des maladies, alors que tu étais juste malheureuse...