Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
━〖17h36〗━ ➢𝐶𝘩𝑎𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑜𝑢𝑐𝘩𝑒𝑟
Tu étais confortablement installée sur ton lit, assise en tailleurs, écouteurs enfoncés dans les oreilles, musique se jouant tranquillement dans ces derniers et faisant quelques simples fiches de révisions pour la semaine prochaine qui pointait le bout de son nez plus vite que prévu.
Tu étais à la maison depuis la pause déjeuner, n'ayant pas cours l'après-midi. Et, après être rentrée avec ton petit, qui s'avérait être aussi ton voisin du bas, tu avais eut le temps de manger, de dormir, et de te mettre à travailler après que l'ennui n'ait frappé à ta porte.
Tu avais déjà bien avancé, et en profitais alors pour, de temps à autre, fermer tes yeux et pour chantonner quelques maladroites paroles de la musique qui se jouait dans tes écouteurs tout en secouant joyeusement ta tête de gauche à droite.
Mais, évidement, tu ne pouvais pas profiter de l'instant présent.. Car ton joli voisin du bas vint s'immiscer, comme toujours, dans tes pensées. Tu ne tardais pas alors à sourire niaisement, te rappelant comment il avait précédemment entrelacé vos doigts et embrassé tes lèvres.
Tu rouvrais donc timidement les yeux et ne tardais pas à sentir ton cœur battre déjà plus rapidement. Tu ne pouvais même pas retirer ce fichu sourire qui s'était incrusté sur tes lèvres. La joie te figeait dans cette anesthésie qu'était l'amour. Alors tu roulais des yeux, presque amusée.
Après tout, rien de cela n'était négatif. Tu étais simplement amoureuse, et ton corps réagissait à cela.. Même si tu te passerais bien, quelque fois, de penser sans cesse au beau rouge qui vivait sous toi. Ton cœur ne semblait battre que pour lui et ton esprit ne penser qu'à lui.. Il était ta nouvelle obsession.
Après avoir poussé un profond soupir, tu chassais ton petit ami de tes pensées et vins éteindre ta musique, donc aussi retirer tes écouteurs de tes oreilles. Tu saisissais ensuite tes fiches et tes cahiers puis rangeais le tout en une pile et allais déposer celle-ci sur ton bureau, en t'assurant que tes stylos allaient rejoindre le tout.
Mais, brusquement, tu te stoppais : la porte d'entrée venait de se fermer et des gloussements se mirent à retentir.
Fronçant tes sourcils, tu te dirigeais vers la porte de ta chambre, et vins doucement l'ouvrir en faisant dépasser ta tête de par d'encadrement de celle-ci. Tu entendais quelques bruits de pas, et toujours ces étranges gloussements retentir non loin de là.
Sans surprise, tu voyais ton père et ta professeure de sport se tenir la main en courant joyeusement jusqu'à la chambre parentale de la maison.
Tu roulais alors des yeux, agacée par le comportement immature de ton paternel et décidais de refermer sans attendre la porte de ta chambre avant que l'un des deux amants ne te voient. Tu collais ton dos contre la porte de la pièce en faisant de même avec l'arrière de ton crâne et poussais un soupir d'agacement.
