Out of Destiny : 2 !

huit

-quelques jours plus tard-

La Coloc', Tokyo | 8:30
–

-Déjà debout ?

Law leva les yeux vers Hancock qui buvait tranquillement son thé, assise devant les grandes baies vitrées de la cuisine.

-Ouais, c'est une grosse journée, soupira-t-il en allumant la machine à café. Bien dormi ?
-Oui, ça va. Eustass ronflait très fort, le pauvre...
-Il n'avait qu'à se couvrir si il ne voulais pas attraper un rhume, ricana Law.

La brune sourit en attrapant une petite tartine.

-Tu es prêt, pour ce soir ?
-J'en ai aucune idée. Mais on va dire que oui, soupira-t-il.
-Nous serons tous là, de toutes façons. Et les médias ne pourrons pas relancer de rumeurs malsaines en voyant Luffy à ton bras.
-Espérons que tu aies raison, Hancock, souffla Law en se posant à côté d'elle.

Il n'avait jamais pris le temps d'observer assez cette vue de la cuisine. Leur maison était construite dans les collines de Tokyo, assez loin du centre ville et près d'autres maisons people. Une grande forêt l'entourait et ils pouvaient voir les oiseaux s'envoler le matin, et le soleil se lever à travers les arbres.

Quelques jours plus tôt, Doflamingo, réalisateur de son dernier gros tournage précédent celui avec Crocodile, l'avait apellé pour lui annoncer la grande nouvelle : la première du film qu'il avait réaliser, à Tokyo.
Naturellement, les médias s'étaient emparés de l'annonce et le jour suivant, les gros titres étaient ressortis comme par magie.

"LA PREMIÈRE DU GRAND FILM DE DON QUICHOTTE DOFLAMINGO : Les retrouvailles de Perona et Law ?"

"Trafalgar Law, l'acteur entre deux coeurs ?"

Luffy lui avait assuré qu'il s'en foutait et qu'il avait d'autres préoccupations, comme trouver qui était le malade qui l'harcelait, mais il restait irrité par la situation. Surtout parce que le soir même, des milliers de paparazzis allaient tout faire pour le photographier en compagnie de Perona.

-Luffy ne devais pas se lever, lui aussi ?
-Son shooting à été reporté, soupira Law. Le photographe est malade, je crois. Ça m'ennuie de le laisser seul.
-Tu ne peux pas annuler tes interviews, cette fois, sourit gentiment Hancock. Il te rejoindra ce soir.
-Ouais...

Il soupira en terminant son café, avant de la voir sourire.

-Allez, ça va être une bonne journée.

—

Monkey.D's House, Tokyo | 13:41
–

-T'as fini ?

Sabo relâcha sa cuillère dans son bol. Ils repartaient avec Koala dans quelques heures, et Ace lui annonçait comme ça, le plus simplement du monde qu'il avait terminé d'écrire et de composer toutes les chansons de son album. Incluant Crazy, du coup.

-Ichiji m'a aidé pour la dernière, sourit Ace, les yeux perdus ailleurs. Et ça m'est venu tout seul.
-C'était avant ou après les galipettes ?

Cette fois-ci, c'est Ace qui lâcha sa cuillère.

-Quoi ?
-Oh, je t'en pris... Je ne vis plus ici, mais j'ai toujours ma chambre. Et elle est collée à la tienne.
-Oh, merde...

Sabo se mit à rire en voyant les rougeurs apparaître sur le visage de son frère. 

-Je peux repartir l'esprit tranquille, sourit-il finalement.
-Ça va me faire bizarre. L'espace d'un mois j'ai eu l'impression que tout était comme avant.
-Ça l'était. Avec quelques extras.
-Tu oses appeler ta future femme et le copain de ton frère un extra ?