Chapitre 8 Prise au piège

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Le matin se lève, plus vite que je ne l'avais prévue, Trudy rentre dans ma chambre et me prévient que Cal m'attend pour que nous déjeunions tous les deux uniquement alors je mets un kimono vert avec de la dentelle par-dessus ma robe de nuit, m'attache le cheveu grossièrement et m'en va rejoindre Cal. Trudy me suis derrière moi jusqu'au pont-promenade privé et m'installe. L'ambiance est froide, tendus, je suis presque sûr qu'il est au courant pour hier soir, et au fond de moi j'espère profondément que ce n'est pas le cas.

-Café Mr ? Dit Trudy

-Hmm. Lui répondit-il avec un signe de la main.

J'espérais que vous me rejoindriez hier soir. Me dit-il calmement.

-J'étais fatiguée. Dis-je en le fixant dans les yeux.

-Oh, vos petits exercices au pont inférieur ont dû être éreintant . Me dit-il en me fixant dans les yeux. Tandis que je portais ma tasse de café à mes lèvres.

-Vous m'avez fait suivre par votre croque-mort de valet c'est tout à fait vous. Dis-je en reposant ma tasse.

-Vous ne vous conduirez plus jamais de cette façon Rose est-ce bien entendue ? Me dit-il en essayant de rester calme.

-Je ne suis pas un contre-maître de l'une de vos usines à qui vous donnez des ordres, je suis votre fiancée !

-Ma fiancée, ma fiancée oui vous l'êtes et ma femme, en pratique si vous ne l'êtes pas légalement vous aller me faire honneur, vous allez me faire honneur comme une femme doit faire honneur à son époux, parce que je ne vous laisserais pas vous moquez de moi Rose ! Dois-je mettre les points sur les i ?

-Non. Dis-je en hochant la tête c'était la seule chose que j'étais capable de faire.

-Bien ! Excusez-moi. Dit-il avant que quittait la pièce.

Je suis restée dans le fond de ma chaise jusqu'à ce qu'il s'en aille, comme si elle allait me protéger, je pensais Cal capable de plein de chose mais pas de me faire peur ainsi, il a fait preuve d'une telle violence en renversant la table, je n'arrivais pas à me calmer, jusqu'a ce que Trudy s'approche et qu'elle commence à ramasser les débris de verre, je me suis mise à genoux pour l'aider.

-Je suis désolée Trudy nous avons eu un petit incident. Dis-je en sanglotant.

-Ce n'est rien mademoiselle. Me dit-elle. Ce n'est rien repris. T-elle une seconde fois.

J'ai lâché les débris que j'avais dans les mains et me suis complètement effondrée avant de me mettre à sangloter et pleurer. Trudy me raccompagna jusqu'à ma chambre et termina de nettoyer les débris puis et revenue pour m'aider à m'habiller, elle était en train de serrer mon corset lorsque ma mère est arrivée sans frapper.

-Le thé Trudy !

-Oui madame. Dit-elle avant de sortir de la pièce.Je me suis accrochée à mon lit et ma mère a repris le travail de Trudy là où elle s'était arrêtée. En tirant plus fort sur les lacer, elle sait ce que j'ai fait hier soir, et elle compte ben me le faire savoir.

-Tu ne reverras pas ce garçon. Tu m'as bien comprise . Rose, je te l'interdis !

-Je vous en prie maman, vous allez vous déclencher un saignement de nez. Elle posa sa main froide sur mon épaule et me tourna face à elle. 

-Ce n'est pas un jeu ! Notre situation est des plus précaires, tu sais qu'il n'y a plus d'argent. Me dit-elle en me fixant droit dans les yeux.

-Évidemment que je le sais, vous me le rappelez chaque jour.

-Ton père ne nous a laissés que pour héritage que de vilaines dettes cachées par un nom célèbre, ce nom célèbre est la seule carte que nous pouvons jouer à présent. Je ne te comprends pas, le fils Hockley et un bon parti ton mariage assurera notre survie. Dit-elle sans une once de préoccupation pour moi.

Titanic une autre finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant