Chapitre 9 Je vole

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-Bonjour Jack. Dis-je avec un sourire. 

Il se retourna vers moi perplexe.

-J'ai changé d'avis !

Je me suis rapproché de lui, et il m'a sourit, jamais encore je n'avais procuré de joie semblable à celle que Jack exprima à quelqu'un d'autre. Je me suis avancée jusqu'à me retrouver au même niveau que lui.

-Ils ont dit que vous seriez surement ici.

-Chut. Me dit-il doucement tout en mettant un doit sur sa bouche pour me faire signe d'arrêter de parler. Donnez moi votre main. Il me tendit sa main alors je lui tendis la mienne, il me rapprocha près de lui nous n'étions plus qu'a quelques centimètres l'un de l'autre.

-Et fermer les yeux, aller. 

Je ferme alors les yeux et me laisse guider par Jack.

-Montez là-dessus. Accrochez-vous au garde fou, n'ouvrez pas, les yeux ne regardez pas. Me dit-il doucement dans l'oreille.

-Je ne regarde pas. Dis-je en lui donnant toute ma confiance.

-Montez sur la balustrade. Me dit-il tout en m'aidant.

Je monte alors sur celle-ci et me tiens, je sens Jack qui fait de même derrière moi cette fois ça y et nos corps sont collés l'un à l'autre et c'est une sensation très agréable.

-Redressez-vous. Tenez-vous et gardez les yeux fermés, vous avez confiance en moi ? Me demande-t-il.

-J'ai confiance en vous. Dis-je d'une voix calme. Il entrelace ses mains dans les miennes et les tend de chaque côté, je sens le vent qui souffle dans mes cheveux, il lâche mes mains et poses les siennes au creux de mes hanches, sentir ses mains qui me touchent me fait frissonner de plaisir.

-Ouvrez les yeux. Me chuchote-t-il.

J'ouvre alors les yeux et c'est un spectacle magnifique qui s'ouvre à moi, je vois la mer s'étendre à l'horizon et vois les vagues allées droit devant, je vois le ciel s'étendre à perte de vue avec un magnifique dégradé d'orange et de Rose. Je sens le vent s'engouffrer tout autour de moi, dans mes cheveux. Je suis complètement sous le charme de la situation et du spectacle que je vois, c'est magnifique. Je reste sans voix pendant quelques instants puis j'arrive à nouveau à formuler des phrases.

-Je vole, Jack ! Dis-je émerveillée

Il dépose sa tête sur mon épaule et dépose un baiser dans mon cou. Avant de resserrer ses mains autour de ma taille. Il détacha ses mains de ma taille et les joint aux miennes, tout en entrelaçant nos doigts. Il se mit à chanter avec un petit air.

-Vient Joséphine dans ma machine qui vole s'envole, comme une folle. 

Il resserra ses mains et les miennes autours de ma taille, nos visages ne sont plus qu'ont quelques centimètres, Jack est venu remplir cet espace avec un baiser, je ne peux m'empêcher de mettre ma main dans ses cheveux et de jouer avec, notre premier baiser était là, et serait ancré pour toujours sur le Titanic, une marque de notre amour pour l'éternité. 

Pdv Rose a 97 ans 

-C'est la dernière fois que le Titanic vit la lumière du jour. Dit Rose toute sa famille avait une attention absolue envers elle et son histoire. Nous ne l'avons su que plus tard évidemment, mais le capitaine avait reçu le signalement de cet iceberg, et a uniquement donné l'ordre d'accéléré, un ordre qui lui aura été fatal ainsi qu'à beaucoup d'autres, mais n'avançons pas trop vite et laissée moi vous racontez la suite de cette histoire. Tous hochèrent la tête en se rapprochant de sa compagne ou de son compagnon, ou de son frère ou de sa sœur. 

Pdv Rose a 17 ans

Jack se sépara de notre étreinte et descendit, il m'aida à en faire de même.

-Que faisons-nous maintenant ? Me dit-il.

-J'ai bien une petite idée, suis-moi. Dis-je avec un sourire en coin.Je pris sa main dans la mienne et l'entraînai avec moi jusque dans ma suite. 

-Voilà le petit salon de la suite. Lui dis-je en refermant la porte derrière lui.

-Wow ! 

-Jack je veux que vous me dessiniez. 

-D'accord. Dit-il toujours entrain d'observer la suite. 

-La lumière vous convient . Lui demandais-je.

-Quoi ? Dit-il l'air ailleurs.

-La lumière ne joue-t-elle pas pour les artistes ? Lui demandais-je.

-Ça c'est vrai ! Me dit-il en me pointant du doigt. Mais je n'ai pas l'habitude de travailler dans d'aussi mauvaise condition. Me dit-il en rigolant. Monet ! 

-Vous connaissez son oeuvre . Dis-je peu étonnée. 

 -Bien sur regardez comme il utilise la couleur ici c'est inouï ! Dit-il en montrant une partie du tableau.

-Je sais c'est extraordinaire ! Venez Jack. Il me suivit jusque dans la garde-robe, j'ouvris le coffre-fort et fis sortir la même boite que Cal m'avait sortie l'autre jour. Jack regardait ce que j'étais en train de faire, je me tourne vers Jack et ouvre la boîte en sors le collier et lui montre.

-Wow qu'est-ce que c'est un saphir ? Me demande-t-il curieux.

-Non un diamant, un diamant très rare. Lui répondis-je.Il prit le collier dans les mains et l'observa dans les moindres détails. 

-Jack je veux que vous me dessiniez comme une de vos françaises, avec ce bijou. Lui demandais-je.

-D'accord ! Dit-il en observant le collier.Je me suis rapproché de lui et mit ma tête sur son épaule.

-Avec uniquement ce bijou. Lui précisais-je

Il me regarde étonné et hocha la tête. Il partit dans le petit salon pour installer la pièce comme il le voulait en laissant le collier dans ma main, maintenant c'est également à moi de me préparer, je me rends alors dans ma chambre enlève ma robe et enfile pour seul vêtement une robe kimono. Détache mes cheveux et les peigne légèrement, mis le collier et pris une pièce de dix cents. Je rentre alors dans la pièce où Jack était déjà assis sur un fauteuil a m'attendre. 

-En tant que cliente qui paye. Dis-je en lui lançant la pièce.

Il rigola, puis sans nous lâcher du regard je détache ma robe et la laisse glissée le long de mon corps jusqu'à ce qu'elle touche le sol. Il me regarda timidement puis il me dit enfin.

-Allongez-vous sur le lit ... eut le sofa. Dit-il gêné.

Je m'exécute et essaye plusieurs positions. 

-Nan remettez votre main au-dessus de votre tête.

-Comme ça ? 

-Oui très bien ne bougez plus.Il commença par dessiner mon visage, mes cheveux et il commença à rougir ce qui voulait dire qu'il commençait à dessiner une partie plus sensuelle. Ses cheveux lui retombaient sur le visage lui donnant un charme à en perdre la tête.

-Il semble que vous rougissez Mr le grand artiste. Je n'imagine pas Mr Monet en train de rougir. Dis-je amusée. 

-Ce sont des paysages qu'il peint. Ne souriez pas détendez votre visage. Me dit-il avec sérieux.

-Pardon. Dis-je en me calmant. 

-Ne rigolez pas. 

-Hmm. Cette scène dura une heure il me semble, le temps paraît à la fois extrêmement long et pourtant si rapide. J'ai enfilé à nouveau mon kimono, et suis allé voir mon dessin, il était parfait. 

-Merci ! Dis-je en lui volant un baiser et en prenant le dessin avec moi. 

Titanic une autre finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant