Etape 10 : Boston

1.6K 86 2
                                    

-Oh, putain. Gémit Emma dans son bureau, la main dans sa culotte et l'autre déboutonnant doucement sa chemise.

-Oh, c'est pas vrai, Emma. Tu ne portes pas de soutien - gorge. Gémit à son tour Regina en sous - vêtements, dans son lit. J'ai tellement envie de les embrasser.

-Et moi donc. Ton corp parfait me manque. 

-Recule - toi un peu que je puisse tout voir. Supplia Regina qui venait de dégrafer son soutien - gorge et de jeter sa culotte en poussant son ordinateur plus loin pour donner une vue d'ensemble à Emma. 

-Tu es si belle. 

-Toi aussi. Mon dieu, je t'aime. Emmaa !

La tension monta crescendo entre les deux femmes de plus en plus tremblantes et les derniers mots d'excitation eurent raison d'elles. Elles jouirent dans un même son, essoufflées. L'une comme l'autre continua ses mouvements qui se firent de plus en plus lent, se remettant doucement de leur orgasme tout en prolongeant leur plaisir. Mais...   

Emma sursauta brusquement et manqua de tomber de son fauteuil alors que la porte s'ouvrait sur sa mère.

-Oh, mon dieu ! Cria sa mère en mettant sa main devant ses yeux et l'autre plaqué contre le mur. 

-Maman ! Hurla Emma en cachant sa poitrine et en ramassant sa chemise. Mais qu'est - ce - que tu fais là ?! 

-J'étais venu te dire qu'on était revenu.

-Mais vous deviez pas être là avant deux heures. S'agaça la blonde. 

-Il pleut. Si tu m'avais dit que tu nous avais envoyé Henry pour t'envoyer en l'air avec ta copine, on serait allé à la maison. Bonjour, Regina, d'ailleurs. Lança sa mère sans trop savoir si la brune était là.

-Qu'est - ce - qu'il se passe ? Tu parles avec Regina ? Demanda une petite voix derrière qui tentait de passer entre les jambes de sa grand - mère. 

-Non, reste  là-bas. Hurlèrent les deux femmes.

-Fini ton affaire en silence et ... et rejoins nous. Conclu la grand - mère, les joues rouges.

Emma grogna et se recula à nouveau pour voir Regina qui avait la tête dans un oreiller pour cacher ses rires.

-Ris pas, c'est pas drôle. Maugréa Emma.

-Excuse - moi, mais si. Continua de rire Regina. 

-Ouais, bah tu rigoleras moins lorsqu'elle te ressortira ça le jour où vous vous verrez.

-Parce que tu voudrais me présenter à tes parents maintenant ? Demanda la brune, un sourcil relevait.

Quatre semaines qu'ils étaient rentrés et les premiers jours avaient été réellement très durs pour les trois notamment pour Emma et Regina qui avaient passée énormément de temps ensemble et redécouvert l'amour. Tous les deux jours, ils s'appelaient tous les trois pour prendre des nouvelles l'un de l'autre sauf en début de semaine puisque Regina était en course. Le reste du temps, ils ne loupaient aucun appel. Dix - huit heures sans faute, Regina appelait les deux bostoniens pour parfois parler quelques minutes et d'autres fois plus longtemps. A vrai dire, plus le temps passait et plus les appels étaient longs. Depuis quelques soirs même, ils gardaient la connexion et mangeait ensemble tout en discutant et ensuite, ils se disaient au revoir et Henry allait dans sa chambre, conscient que sa mère avait des choses à dire qu'il n'avait pas besoin de savoir. Et les deux femmes pouvaient continuer à discuter pendant des heures ou bien, elles s'installaient chacune dans leur coin, mais visible - Emma à son bureau et Regina dans sa salle - et elles travaillaient, ayant ainsi l'impression d'être ensemble malgré la distance. Aucune d'elles n'avait imaginé connaître un jour l'amour et encore plus un amour aussi fort. Emma s'y mettait corps et âme, elle avait tellement envie que cela fonctionne, d'autant qu'elle en avait longuement discuté avec ses parents qui semblaient ravis de cette histoire même s'ils étaient inquiets par rapport à la distance. En parlant de distance, c'est Regina qui l'était moins. Plus avenante, moins brusque dans ses mots et agissements avec Emma comme avec Henry, elle semblait s'être adouci et apprenait doucement ce qu'était d'avoir quelqu'un d'autre que sa sœur à choyer. Et il y a deux semaines, elles s'étaient dit leur premier "je t'aime". Ces mots avaient échappé à Emma alors qu'elle disait aurevoir à sa belle. Elle avait paniqué, pensant faire peur à Regina, mais celle - ci - après être sortie de sa surprise - lui avait sourit avec les yeux les plus amoureux qu'Emma n'avait jamais vu et lui avait rendu ses mots. Des mots qu'Emma disait plus souvent que Regina, mais des mots toujours aussi sincères et émouvants chaque fois qu'ils étaient émis.

Welcome to StorybrookeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant