Welcome to Storybrooke

Dernière étape : Une nouvelle vie.

Emma était rentrée à Boston et s'était empressé de tout préparer pour repartir au plus vite. Maintenant qu'elle savait qu'elle allait vivre pour de bons à Storybrooke, elle ne supportait plus Boston, elle ne supportait plus d'être loin de Storybrooke et encore plus, être loin de Regina. Pendant qu'elle s'organisait avec tout ce qui était administratif, sa famille s'étaient empressée de tout emballer, et finalement, en une semaine, tout avait été bouclé. 

-C'est bizarre. J'ai dû mal à croire que dans deux jours, on va vivre en Alaska. Pour de vrai et qu'on ne reviendra pas ici. Avoua Henry, assis dans la cuisine vide, en face de sa mère. 

-Je ne vends pas l'appart'. Je reviendrai ici pour le travail quelques fois et puis, si tu décides de faire tes études à Boston, tu pourras revenir ici. 

-Okay.

-Henry, tout ça s'est fait précipitamment, mais si tu ne veux pas ...  

-Si, si, je le veux. C'est juste que j'ai connu que ça et ça fait un peu bizarre de me dire que ça va changer. Mais je veux vivre à Storybrooke, avec Regina. Affirma Henry simplement stressé par tant de changement.

Tout était empaqueté et certains cartons avaient même déjà été envoyé. Puisqu'Emma gardait son appartement, elle n'avait ni besoin d'emporter ses meubles, ni besoin de les stocker quelque part. Et ça l'arrangeait bien.

Deux jours plus tard, ils prenaient l'avion tous les deux pour leur nouvelle vie. C'est Robin et Margot - qui avait séché l'école en se cachant dans le coffre - qui les avaient réceptionnés à l'aéroport, chargeant tant bien que mal les différentes valises qu'ils avaient emportées avec eux dans l'avion. Lorsqu'Emma et Henry arrivèrent au chalet, ils virent des tonnes de carton entassés un peu partout. Emma souffla lourdement en se disant qu'il allait falloir tout ranger ensuite. Ereintés, ils mangèrent simplement le sandwich que Mary - Margaret avait préparé et ils allèrent se coucher sans demander leurs restes. En allant se coucher, Emma se mit à sourire bêtement en voyant un morceau de papier sur son oreiller. Elle se glissa sous les épaisses couvertures et le lit :

Mon Emma, je suis désolé de ne pas pouvoir vous accueillir. Je suis en retard et je reviendrai plus tard que prévu, d'ici cinq jours je pense. Prenez vos aises, n'hésitez pas. Je t'avoue qu'une partie de moi est bien contente de ne pas être là, j'ai pas du tout envie de vous aider à ranger tout votre bric-à-brac, parce que je suis persuadé que vous aurez pris tous vos bibelots inutiles, mais c'est  vraiment une partie infime chez moi, parce que vous me manquez et que je me languis de vous revoir. A très bientôt, je t'aime.

P.S : je ne sais pas si tu as ramené la lampe à coquillage qui était dans ta chambre. Si c'est le cas, ne t'avises même pas de mettre cette horreur quelque part. 

Le papier compressé contre son cœur, Emma s'était rapidement endormie. Heureuse. Le lendemain, Zelena, Ruby et August avaient débarqué pour aider Emma et Henry à déballer les cartons et à tout ranger. Quoique, tout ranger était un grand mot puisque Regina ne possédait pas énormément d'étagère. Rien dans la chambre d'ami, une petite étagère dans sa chambre qui ne laissait pas de place à Emma malgré le peu d'habit dont disposait Regina, une commode où se trouvait diverses cartes, une bibliothèque de vinyle et des rangements dans la cuisine. Donc, ils s'étaient rendu chez Marco afin de récupérer plusieurs meubles, Emma regrettant un peu de ne pas avoir pris les siens finalement. L'homme lui en avait vendu deux armoires qui lui restait et que Robin avait tracté jusqu'au chalet. Pour le reste, Emma avait passé commande pour d'autres meubles. Le passage de la première armoire s'était fait assez aisément, mais pour la seconde, ils avaient longuement bataillés - l'armoire étant plus large que prévue - pour finalement, la faire passer par la fenêtre de la chambre de Regina, la brisant au passage. Ils passèrent la journée à ranger tout ce qu'ils pouvaient et réparer tous les dégâts qu'ils n'arrêtaient pas de faire, pendant qu'Emma à décorait le chalet avec "ses bibelots inutiles" ignorant les remarques de Zelena qui lui disait que sa sœur détesterait.