Eva est une femme sans attaches. Frustrée et excédée par ses ex-amants, la jeune femme accepte le défi d'une amie.
Alors, elle se retrouve dans une communauté différente, où elle peut exposer ses besoins sans préjugés futiles.
Et il se pourrait bie...
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A son arrivée, il n'avait pas trop fait attention à elle. Puis il l'avait observé discrètement, mine de rien. Mais si perdue qu'elle était, il avait préféré l'aborder afin de lui éviter... Eviter quoi d'ailleurs ?
— Asseyez-vous, lui ai-je dis en désignant le fauteuil en face.
D'une démarche gracieuse, elle passa devant moi et vint se poser sur le fauteuil. Le peu de lumière de la pièce me laissait admirer ses courbes toute en chair, sensuelle, qui provoquait en moi un désir chaud.
— Qu'est ce qui vous amène ici ? Vous avez l'air perdu, lui fis-je remarquer. Notre univers vous intéresse t-il ou vous êtes déjà dedans ?
Même si je connaissais déjà la réponse, je voulais qu'elle le dise elle-même, elle ne cessait de se mordiller la lèvre.
— Je ne vous connais pas, chuchote t-elle. Je...
— Ne soyez pas si soucieuse. Rien ne se fera sans votre accord, rappelez-vous que vous êtes libre de partir quand vous voulez.
— Je sais bien, acquiesce-t-elle. C'est juste que...
Ayant conscience de ses réticences, je l'incite à continuer d'un léger mouvement de tête.
— Je n'ai jamais fait ce genre de chose, voilà tout, murmure-t-elle.
— Pourtant vous m'aviez l'air bien curieuse tout-à-l'heure.
Elle prit un temps, avant d'hausser des épaules et de me répondre.
— Oui, c'est vrai. Mais je ne suis que spectatrice de tout cela. Je...
— Vous n'avez jamais été au-delà.
— Oui, souffle t-elle.
Son regard ambrée me détaillait comme une caresse. Elle n'avait pas hésiter.
— Comment vous appelez-vous ? questionnai-je.
— Eva, je m'appelle Eva.
Elle a ébouriffé ses long cheveux dorée et plongé son regard dans le mien, par provocation la bouche entre-ouverte.
Qu'est ce que j'ai envie de croquer ses framboises de lèvres, de les redessiner de mes baisers et de colorer ma bouche de ses lèvres.
— Appelez moi Monsieur Cavalcanti.
— Vous n'avez pas de prénom ? s'étonne t-elle.
— Si, évidemment. Mais dans ce milieu, j'utilise seulement mon nom de famille.
Elle me dévisage, ne comprenant sûrement pas pourquoi. Je me leva chercher deux coupes de champagne, avant de lui en tendre une. Elle me remercia dans un chuchotement a peine audible. Je trempai mes lèvres dans ce nectar pétillant, d'un air pensif. Quelques secondes s'ecoulèrent dans un calme apaisant, puis je lui demandai, curieux :
— Que cherchez vous en venant ici, Eva ?
A nouveau, elle me fixait audacieusement, les lèvres entre ouvertes, une coincé entre ses dents que je devinai dans l'ombre de la pièce. Elle prit une gorgée de champagne avant de me répondre.
— Je ne sais pas trop. A vrai dire, mes relations n'ont jamais été très palpitantes. Je les qualifierai même d'ennuyante...
Elle se tût un instant, avalant a nouveau une petite gorgée, avant de reprendre.
— Je découvre. Il m'a toujours manqué un je-ne-sais-quoi. Je veux explorer, m'avoue t-elle.
