Eva est une femme sans attaches. Frustrée et excédée par ses ex-amants, la jeune femme accepte le défi d'une amie.
Alors, elle se retrouve dans une communauté différente, où elle peut exposer ses besoins sans préjugés futiles.
Et il se pourrait bie...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Un long silence s'était installé depuis mes dernières paroles, chacun dans ses pensées les plus intimes.
— Vous voulez vous découvrir vous même, n'est ce pas ? me questionne t-il.
Me découvrir moi-même ? Je voulais découvrir mes limites, les transgresser dans le partage de l'extase. Apprivoiser mes limites.
— En quelques sorte, oui, sussurai-je en reprenant une goulée d'air.
Monsieur Cavalcanti aquiessa, un air songeur sur son visage.
— Levez-vous, Eva.
Son autorité me laisse pentelante de nouvelles sensations. L'attraction qui se dégage de lui me rend toute chose, mon ventre se tord et mon sang s'enflamme, chauffe, me brûle.
— Me faites pas répéter. Debout.
Je frémis de le vouloir, de le redouter. Dans mes souvenirs, je me souviens de mon écurement de certains récits de Domination. La violence et leur cruauté face à la peur de la Soumise.
— Non, prononçai-je sans réfléchir.
— Non ? s'étonne t-il de mon refus.
J'aquiesce, fébrile. Face à cet homme dont le magnétisme m'attire, je me sens prête à m'agenouiller, à subir châtiments et punitions. Peut-être aurai-je dû me lever et poursuivre dans ses plans qu'il prévoyait, mais je ne peux me résoudre à m'abandonner à lui, à lui appartenir.
— Très bien. Venez, sortons un peu.
Les dés sont jetés.
— Oui, c'est une bonne idée, obtempérai-je
Monsieur Cavalcanti me guide à travers la salle, nous menant à un petit jardin à l'opposer de l'entrée. Très peu de personnes se trouvent dans ce petit espace à l'air frais, seul un homme et deux jeunes femmes sont ici, dans un coin reculé. Je suis presque sûr qu'il nous ont pas remarqués.
— Qu'est-ce qui me prouve que vous n'êtes pas comme tous les autres qui m'ont promis monts et merveilles pour au final me laisser dans la frustration ? lui demandai-je posément, le regard vagabondant dans la blancheur de la neige qui tombe flocon par flocon sur nous.
— Rien. Je suis un Maître, Eva. Mon rôle de Dominant consiste à vous guider, à vous initier, à répondre à vos besoins. Il est possible, que je laisse dans une frustration sans nom ma soumise, si je le décide.
A nouveau, je repris une longue inspiration. L'air froid me chatouillait le nez, mes joues étaient rosis, mes cheveux étaient parsemés de quelques flocons de neige.
Le trio à nos cotés, lui en Maître, les deux jeunes femmes soumises, se trémoussaient devant lui. Elles se déhanchaient mettant en valeurs leurs courbes charnus, se frottaient à son genoux, la tête sur les cuisses de celui qui les dominaient.
Lui, pinçait leurs tétons, chacune leur tour. Il les tordaient, les pinçaient, les malaxaient. Elles laissaient passer quelques gémissement, de douleur ou de plaisir.
Le Maître se redressa et me fixa, et la honte m'iradie de m'être fait prendre à les épiers.
