12 | Démonstration chauffante

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Eva

Ma tête retomba contre le froid du verre de la table lorsque je sentis le produit lubrifiant se répandre sur mon orifice le plus intime.

- Respire, annonça t-il.

Ses pouces s'y pressèrent, tournoyèrent dans des motifs circulaires, appuyant lentement et inlassablement répétitivement. Je m'immobilisai en soufflant contre mon coude lorsqu'un doigts épais passa : son pouce sans aucun doute. Une légère gêne se fit ressentir, ce qu'il me faisait était légèrement douloureux, mais à la fois excitant. Il retira son pouce pour, avec ses deux mains malaxer lentement mes fesses, avant de m'introduire ses deux pouces en alternant.

Il prit incroyablement son temps, et sans m'en rendre compte, mon bassin se pressait de lui même contre sa paume. Il étirait mes chairs, rentrait parfois les deux, parfois qu'un. J'haletais fortement contre le verre qui se couvrait de buée. Lorsqu'il retira ses pouces pour les repousser plus profondément en moi, mes dents jusqu'ici qui cadenassaient mes lèvres s'entrouvrirent pour laisser geindre un franc gémissement.

- Bouge pas.

Une claque tomba comme avertissement sur ma fesse droite.

J'étais en transe totale, toutes les sensations étaient si forte que j'en oubliai le reste. Une de ses mains appuyait contre mes reins, de manière à ce que je reste cambrée. De plus, ce geste possessif m'excitait. Sa domination et sa voix rauque me faisaient vibrer de désir. Chacune de mes pensées étaient dédiées à essayer de deviner son prochain mouvement.

- Regarde la soumise que tu es, assoifée et en attente de chaque geste, sourit-il d'un ton moqueur.

Au bout d'un moment, j'étais si dilatée par ses gestes que le plug s'enfonça sans résistance. Ce fut comme s'il avait été aspiré par mon corps. Suite à mon hoquet de surprise j'entendis un léger grognement de sa part.

Alexandre me fit avancer à genoux sur le faible mètre qui me séparait de lui, tirant sur l'anneau du collier en cuir qu'il avait resserré autour de mon cou lorsqu'il avait accepter de m'accorder une "démonstration".

Puis, il fut patient, attendit que je sois à l'aise avec cette intrusion. Durant ces minutes qui s'écoulaient, le dominant posa ma tête sur ses genoux, mon corps en parallèle à son fauteuil sur lequel il était confortablement assis.

- Good Girl.

Il avait une main qui maintenait ma tête contre ses genoux en maintenant une étrainte sur mes cheveux maintenu en une queue de cheval. L'autre elle, jouait avec l'anneau.

Il avait l'air pensif, je le devinai par la lenteur de son touché, et le calme qu'il m'imposait. Cela ne me dérangeait pas, j'avais besoin d'un temps d'adaptation et il me l'offrait. Je sentais la bosse qu'avait suscité la scène, mais il n'avait pas l'air si pertubé par son excitation, il avait l'air calme, il contrôlait tout.

Je mis une dizaine de minutes à m'habituer à cet objet qui me procurait milles et une sensations inconnues de mon corps.

Alexandre

Elle ne cessait de me fixer, s'accrochement à mon regard, cherchant à trouver quelques chose de solide, de clair à quoi s'accrocher, et non de flou comme son esprit embué.

— Ne bouge pas, dis-je d'une voix que je voulai ferme.

C'était un ordre. Mon ordre.

Eva l'accepta.

Elle me regardait dans les yeux, au fond de mes prunelles.

Je ne dis rien. Pour aujourd'hui. Pas demain.

Enfin, s'il y a un demain.

Je me levai de mon fauteuil, et disparu de son champ de vision pour aller chercher une petite chaînette dont les deux petites pinces au bout des maillons tintaient entre elles. Mes semelles claquaient contre le parquet.

Je m'approcha d'Eva, frôlait d'abord ses mollets, puis ma main droite chatouilla légèrement le creux de ses arrières-genoux. Elle gigota, je m'empressai de faire claquer ma main sur la peau tendre de ses cuisses. Deux claques qui la firent protester mais de mon autre main je maintenais la pression sur ses reins.

Eva grogna entre ses lèvres.

—  Silence, vilaine.

Ses cuisses rouges devaient la brûler sans aucun doutes mais je ne m'attardais pas là-dessus.

Ma main continua à effleurer les courbes de ses deux globes fessiers, contournant son orifice. Mes doigts se resserrèrent sur le petit bijoux qui dépassait, je l'empoignai entre mon pouce et mon index, le mouvant de haut en bas dans des mouvements irréguliers. Quand son fessier s'agita contre mes doigts, je relâchai le plug.

—  Non ! cria-t-elle aussitôt.

— Tais-toi.

—  Mais...

Elle ne put protester, un bâillon blanc glissa entre ses lèvres rosés.

— Pas un mot.

Un couinement aiguë me répondit, je la réprimandai d'un regard.

— Lève-toi. Dos au mur.

Elle souleva un sourcil et je garda le silence.

Eva obéis.

Le fait de ne pas pouvoir parler la rendait folle. Mes doigts toujours plus curieux de ses formes, son sexe toujours plus dégoulinant et son regard qui vacillai quand j'évitai à nouveau son intimité.

Yeux dans les yeux, ma main glissait le long de sa cuisse, mes pupilles la détaillait. Avec un faible sourire coquin, elle écarta ses cuisses, ondula dans l'air pour plaquer son dos au mur.

Elle avait quelques légère tâches de rousseurs sur le haut de ses pommettes et le long de son nez fin, ses yeux étaient humides de frustration et ce constat me fit ricaner silencieusement. Cette jeune femme était frustrée et en manque.

J'attrapai ses deux bras, émis une légère pression sur ses coudes et les pliaient dans son dos. Soigneusement, je reliai ses deux membres dans son dos d'une corde noir, les envellopaient de noeuds.

Je me collai à son corps, face à elle. Elle pencha son visage sur la gauche, je posai quelques baisers sur son cou fin, effleurai son épaule droite. Eva se détourna de mon regard, roula des yeux et basculai sa tête en arrière, s'appuyant contre le mur de pierre.

Alors que je remontai dans son cou, elle se redressa et mes lèvres entrèrent en contact avec sa mâchoire. Elle émit un faible son, et mon souffle chaud s'écrasait contre sa peau brulante.

J'effleura sa bouche, sans pour autant écraser ma bouche sur la sienne. Tout était dans une ambiance douce, sensuelle et chaude. Très chaude. Ses seins pointaient férocement contre mon torse embrasé et j'en profita :

— Doucement, soufflai-je avant de venir emprisonner son téton droit dans la première pince.


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⏰ Dernière mise à jour : May 16, 2020 ⏰

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