10 | Négociation

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— Dos à la porte, dis-je quand j'entendis le son de ma sonnette

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— Dos à la porte, dis-je quand j'entendis le son de ma sonnette.

Je vérifiai rapidement par le petit illet de la porte d'entrée avant d'ouvrir.

— Bonne fille.

J'effleurai son cou dégagé d'un chignon, passais mes doigts sur sa peau dénudé savourant la douceur du grain de sa peau. Je parcourus ses omoplates, ses épaules, sa nuque.

Rapidement je glissai ma main sur le devant de son cou et resserrai ma main autour, l'empoignant fermement. Le manque d'air d'Eva fit qu'elle ouvrit la bouche et j'en profitai pour caresser ses lèvres pulpeuses, y glisser mon pouce. Elle eu l'idée de protester quand j'étalai sa bave sur sa bouche et son menton.

L'affolement de la jeune femme quand elle réalisa que l'on était toujours sur le seuil de la porte et que si, par hasard un de mes voisins de paliers sortaient ou rentraient pouvaient nous voir, m'amusa.

— Tu n'as pas à me donner d'ordre compris ? Et encore moins sans marque de politesse.

Eva hocha la tête frénétiquement de haut en bas. Sa bave se multipliait au fur et à mesure que je resserrai ma prise, elle coulait le long de son menton, se déversait sur son pull blanc, de long filet joignaient sa bouche à mon pouce. Je la lâchai.

— Entre.

Elle passa quelques secondes à observer le salon. Tout était sobre, un mélange de tons clair et sombre, un petit canapé gris dans un angle, une bibliothèque simple dans un autre.

Constamment, elle serait son petit sac à main contre elle.

A quoi pensait-elle ?

Je dénouai ma cravate légèrement. Eva était vraiment une belle femme. Brune, taille moyenne, les yeux vert, un nez fin, une bouche pulpeuse.

Son corps était gracieux, à chaque claquement de talon ses hanches ondulaient, ses seins fermes me narguaient. On pouvait apercevoir quelques petites ondulations sur son ventre. Ses mollets étaient tendus.

Elle était une belle femme.

— Eva, viens ici. Nous avons à parler.

Elle vint s'assoir à mes cotés, un post-it bleu avec le contrat dans une petite pochette.

— Qu'as tu relevé du contrat dont tu aimerais modifier ou avoir plus d'informations ? la questionnai-je.

Je la fixai dans les yeux quand elle me répondit :

— Je veux...

— J'aimerais ! la coupai-je.

Elle eut un soupir, chose qui me déplut fortement, je lui en fis la remarque. Elle ne dit rien de plus, se contentant de baisser les yeux sur ses pieds.

— J'ai longuement lu le contrat.

Eva prit une inspiration avant de continuer :

— Certains points ne me plaisent pas.

— Développe, l'incitai-je.

— J'aimerais, accentua t-elle, ne pas être prêtée à tout autre dominants, sans mon accord.

Je pris un temps avant de lui répondre. Elle baissait constamment son regard et ça commençait à sérieusement m'agacer.

— Nous en parlerons en temps voulu. Mais cela fait un moment que je ne prête plus mes soumises, Eva. Et, continuai-je en lui remontant le menton de mon index, jamais je ne prête une soumise avant la fin de son éducation, sauf si cela en fait partie.

Le rouge lui était monté aux joues pendant mes paroles. Elle avait plusieurs fois eu envie de me contredire mais, elle se tut.

— Vous...vous avez dit mes soumises, vous en avez plusieurs ?

— J'ai deux soumises, Eva.

J'aperçu une étincelle de jalousie dans son regard mais elle ne dit rien. Eva me fit part de plusieurs désaccords, mais au final, nous trouvions un accord. Nous finalisions les détails quand elle prit la parole, tremblotente :

— Je ne signerai pas tant que je n'aurai pas eu un aperçu.

J'eus un fin sourire.

Désir IndécisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant