Désir Indécis

11 | Prémice

Eva

—  Regarde-moi.

Un petit temps d'hésitation et je levai lentement la tête. Il avait retirer sa veste noir, desserrer sa cravate, aussi. Quelques bouclettes brunes de ses cheveux pendaient légèrement sur son front et ses yeux ambré me fixaient.

Je frissonai  ; on y était.

Ce moment fatidique.

Ce moment qui scellerait mon avenir : si oui ou non je signerai.

Sa voix grave interompit le court de mes pensées :

—  Descend ce short.

Je le détaillai longuement, regardant le moindre détails ; sa chemise blanche plissaient sur certains endroits, trois ou quatre boutons étaient défaient au niveau du col, laissant imaginer son torse qui appelait à la contemplation. Son pantalon lui tombaient parfaitement sur ses hanches et ses bras imposants étaient croisés sur son torse.

Mes doigts s'activèrent le long de mon ventre, je saisis les rebords du short en cuir, défit le bouton mais ne le fit pas glisser. Étais-je prête ? Le voulais-je vraiment ? Bien sûr que oui, je lui avais moi-même demander ! C'était quoi mon problème à la fin ? Pourquoi je doutai ? Son regard pénétrant me rendai légèrement tremblante.

—  Baisse moi ce short, répète t-il.

Sensuellement, je fis glisser mon rempart qui me séparait se son regard, et je me penchai pour attraper le vêtement d'une démarche, que je sût à son oeillade, provocatrice. Je pliai en deux le bout de tissu.

—  Penche-toi sur la table basse.

J'obéis. Je plaçai mes coudes devant moi, pris appuis sur le verre.

—  Cambre-toi.

Il accompagna son ordre d'un mouvement appuyé sur mes reins. Cette pression qu'il maintenait commençait à remuer en moi tout un tas de sensations autant différente les unes que les autres.

—  Encore.

Fiévreuse je m'exécutai, offerte et troublée. Plutôt sûr de lui, il posa un plug sur la table, pas trop gros, en face de moi. Il me saisit par la taille et se plaçait derrière moi, son érection contre mes fesses. Mon futur Maître se penchait sur mon dos, ses mains toujours maintenant une pression sur ma taille, et ses lèvres se posèrent dans le creux de mon cou.

—  Tu m'as confié ne jamais avoir connu ça, Eva. J'aimerai commencer ton apprentissage par ça.

Je pris sur moi pour sussurer :

—  Oui.

—  Tu n'es pas sûr de toi, assura t-il a mon oreille.

—  Non.

—  Mais tu as choisi de faire l'essai.

J'aquiescai.

—  Tu veux que je t'enfonce ce plug dans ton cul.

J'étais clairement embarrassé par ce sujet si sensible pour moi : je n'avais absolument aucune expérience de ce côté là, et je me sentai impuissante.

—  Dis-le, Eva.

Je me mordis la lèvre inférieure.

—  Oui, soufflai-je.

—  Je vais ouvrir ton cul.

Ses mots crus me faisaient tourner la tête. Sa peau effleurait la mienne, ses caresses se faisaient plus appuyés sur certaines zones hétérogènes. Son souffle chaud frappait contre mes cheveux.

Alexandre saisit mon haut, il jouait avec. Mon petit pull beige finit très vite à terre, tout comme mes sous-vêtements.

Quatre claques atteignirent ma peau tendre :

Deux synchronisés sur chaque fesses.

Deux synchronisés sur chaque sein.

La douleur s'estompa rapidement, mais mon excitation grandissait.

A nouveau, une de ses mains - je supposai la droite - vint atteindre ma raie. L'autre titaillait mes tétons tendus, les pinçaient fortement.