Les Petits Clichés de Pepp

X. Les agressions

Lisez le titre.

Bonjour à tous, les petit pois, j'espère que votre confinement se passe bien. On se retrouve pour une analyse UN PEU MOINS légère que les précédentes, et pourquoi ?

ROFFY : On ne sait paaaas !

Merci Roffy d'être aussi enthousiaste !

La raison est :

Parce que les agressions, c'est pas rigolo du tout.

*quelques rires dans le public, ils s'éteignent dès qu'ils se rendent compte que personne ne rigole avec eux*

Ruhm, ruhm. Je disais :

Qui n'a pas déjà lu une fiction passable, comme ça, le dimanche soir, pare que vous êtes célibataires, seuls et sans amis ?
Vous savez, une histoire correcte ou pas mal, pas du tout originale, mais ça fait du bien de lire ce genre de truc de temps en temps, ne serait-ce que pour se rassurer.

Et là...

La fille va bien, le couple est bien, Héra et Zeus passe leur vie à faire du lemon, ils sont bien, paisible, tranquille. Mais il se trouve qu'Hadès, le gentil mec sexy uniquement là pour foutre la merde  et rallonger le livre -que nous analyserons sûrement !-, va rencontrer la belle Héra.

Héra le voit uniquement comme un ami (c'est une fille bien, cette Héra), mais Hadès à d'autre projet.

Il la voit plus comme une... proie.

Alors que Zeus passe sa colère contre les murs et qu'Héra piaille :
"- Mais tu es fou ? Jamais Hadès ne m'aimerait ! En plus, il est gay, je crois !", Hadès prépare ses plans en secret.

Il croise Héra à un retour de soirée, vers trois heures du matin, et décide, là, sur un coup de tête, de profiter de l'occasion.

Normal.

Par profiter de l'occasion, j'entends : abuser d'elle.

Re-normal.

Et là, deux options :

En cas de roman soft : 1) Hadès à presque réussi, mais Zeus arrive, le défonce et récupère Héra (cheffe de gang, gagnante de plusieurs tournois de combat libres, décrite plus haut comme ayant un "fort caractère) qui sanglote et fond dans ses bras. (bon d'accord je comprends, elle a failli être violée, je passe pour cette fois)
Zeus et Héra se marie est ont beaucoup d'enfant (deux, une fille et un garçon).

En cas de roman où on nous fais bien comprendre que l'héroïne est un objet : 2) Hadès y parvient tranquillement. Et Héra a plutôt apprécié cette partie de jambes-en-l'air (WTF ?!) fini par larguer Zeus, qui lui tapait sur les nerfs de toute façons, et termine avec Hadès.

Hadès, que tout les lecteurs déteste.

Sauf les psychopathes.

Mais bon .

(( PETITE PRÉCISION : Hadès, Zeus et Héra n'ont absolument pas vécu ce genre de chose dans la mythologie grecque. J'ai pris leurs nom, mais j'aurais pû les appeler Cacahouètes, Chips et Cinéma.  ))

Tout ça pour dire que j'ai vu énormément de romans où la jeune fille était violée -oui messieurs- et tombait dans les bras de son agresseurs -oui mesdames-.

Et je précise que je trouve ça absolument ridicule.

Surtout que ces histoires prennent racine dans des fantasmes inavoués.

Ça devient chelou, là.

ROFFY : Merci, madame, ils ont compris.

Tant mieux.