Chapitre 2

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Tendou était de nouveau dans l'ancien entrepôt désaffecté. Il regarda son portable. 17 heure. Parfait, ça devait à peine sonner. Il se dépêcha de sortir pour rejoindre la grille. Son ami l'attendait déjà avec le garçon le plus populaire de sa classe. Il arriva devant eux et s'excusa du temps qu'il avait mis pour arriver. Même s'il n'était pas en cours. Et ils le savaient.

"Tu as encore séché ? Tu sais que tu vas finir par te faire virer tu sais ?
- M'en fiche. J'aime pas le lycée. Ou plutôt les gens qu'il y a dedans." Il haussa les épaules. Il n'allait pas parler de sa petite escapade. Ils ne le prendraient pas au sérieux. Peut-être plus tard.

Le roux étaient avec deux autres jeunes hommes. Un brun clair, très soigné et son uniforme lui allait comme un gant. Il avait une peau laiteuse, comme les pains au lait qu'il adorait tant. Ses yeux chocolats pétillaient de joie d'être avec son amour d'enfance. Ce dernier était brun, à la limite des cheveux presque noirs. Son uniforme était différent de celui des deux autres, prouvant qu'il était dans un autre lycée. Il était le plus bronzé des trois, mais était aussi le seul à avoir des yeux verts. Tous trois étaient très grands par rapport à tous leurs autres camarades.

Les deux amoureux monopolisait la conversation - ou plutôt le camarade de Satori la monopolisait- et Tendou se plaisait dans ce moment. Il était tranquille. Personne n'osait venir l'énerver quand il était avec ses deux amis.

Ils se séparèrent à un croisement et les deux bruns partirent de leur côté. Ils ne se verraient pas avant lundi, puisque c'était le Week-end. Le roux essaierait d'aller voir le futur le lendemain. Il y resterai peut-être plus longtemps, puisqu'il avait toute la journée de libre. Il n'aura qu'à dire à sa mère qu'il sortait pour s'isoler un peu. Comme il le faisait souvent à cause de la pression chez lui.

"Je suis rentré !
- Satori ! J'ai encore reçu un mail comme quoi tu étais absent en cours !
- Désolé maman. J'ai pas eu le courage d'y aller." S'excusa le roux à la femme qui venait d'arriver dans le hall.
"Ca a encore recommencé ?
- C'est pas grave, j'ai pas séché une heure importante. J'avais pas de contrôle." Il enleva ses chaussures et les posa près de la porte. Il est vrai qu'il n'allait pas souvent en cours, à part quand il y avait une évaluation. Il pouvait toujours récupérer les cours grâce à Oikawa. "Au faite maman, je sortirai demain. Je m'achèterai à manger.
- Toute la journée ?
- Sûrement." Il embrassa sa mère sur la joue pour bien la saluer. "Je vais faire mes devoirs, à tout à l'heure."
Il monta les marches pour arriver au couloir de l'étage qui reliait les chambres et la salle de bain. Sa chambre était toute au fond, en face de la salle d'eau. Il entra dans la première salle et posa son sac à côté de son bureau. Le roux avait quelques exercices à faire et il serait tranquille pour le Week-end. Il sorti ses cahiers, et l'ordinateur holographique -la plaque blanche- tomba. C'est vrai qu'il l'avait calée dans son sac. Selon la personne du futur qu'il avait vu, cette sorte de tablette de métal devait être un peu déchargée. Il faisait encore jour, et son bureau donnait sur la fenêtre. Il posa l'ordinateur d'une autre époque au niveau des rayons de soleil. Il avait pu remarquer qu'il se rechargeait vite, donc ça devrait aller pour le lendemain. Tendou pensa qu'il partirait sûrement d'un parc pas trop loin. Peut-être un dans Tokyo même. Après, dans le futur, l'hôpital devait pouvoir se voir, comme ça, il pourrait visiter un peu. "Il faudrait que je prenne mon portable pour lui montrer des photos de maintenant. Et puis, il a parlé d'un dôme... bah, je lui demanderai demain." Pensa le lycéen à voix haute. Il se posa dans son siège de bureau, affalé. Il se donna des petites claques sur les joues et pris ses affaires de mathématiques. Il n'avait pas grand chose à faire, comme à son habitude. Et comme dans chaque matière.
C'était une des raisons pour laquelle il se faisait harceler. En plus de son apparence que tout le monde qualifie de 'monstrueuse'. Ses amis essayaient de le rassurer, en lui disant que c'était les autres, les monstres. Mais quand ce genre de brimades et d'insultes duraient depuis le début de l'école élémentaire, les paroles rassurantes n'ont presque plus d'effet. Il en venait même à croire ses bourreaux. Après tout, avait-il réellement le droit de vivre ? Il se posait  la question tous les soirs. Et ça le déprimait. Tous les soirs. Le roux posa sa tête entre ses bras et serra les lèvres. Hors de question de pleurer à cause d'eux !

Voilà ! J'avais bien dit qu'ils seraient de plus en plus longs les chapitres ! (même si on est encore très loin des pavés que j'ai plus tard). Je sais que je n'ai pas non plus une grande visibilité, mais, s'il vous plait, quand vous voyez quelqu'un se faire harceler, allez l'aider. Ou si vous même être victime de harcèlement (Ca je connais ! Je parle en connaissance de cause puisque j'ai pas osé le faire avant ma seconde ! et ça durait depuis le primaire) s'il vous plait, pour vous, pour vous libérer d'un poids, parlez en. A n'importe qui, même des amis, pour vous aidez mentalement, mais parlez en. Ca soulage vraiment. Bref, petit moment conseil fini (un joli pavé aussi), je passe au reste !
Je vais être sympa et je poste 3h30 avant l'heure prévue...

Comme toujours, un petit vote et/ou commentaire, ça aide toujours le moral des auteurs (donc le mien en faite aussi) ! A mardi !

Little-Wind

Malgré le temps, je veux te voirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant