Chapitre 11

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Le samedi matin, le roux n'eut absolument aucun mal à sortir de son lit quand son réveil sonna. Il se lava rapidement et parti de chez lui avec hâte. C'était ce qu'il ressentait : de la hâte. De la hâte de revoir la frimousse d'Eita, hâte de voir ce que celui-ci et ses deux autres amis lui avaient préparé comme surprise. Quand il allait dans le futur, il se sentait aussi bine que s'il était avec ses amis de sa génération. Pourtant, il connaissait Semi et les autres depuis beaucoup moins longtemps. Ses sentiments pour le blond cendré, obligé de rester dans un lit d'hôpital, devenaient plus fort à chaque fois. Ils étaient aussi forts que ceux qu'il portait à Iwaizumi et Oikawa, voire même plus forts.

Le lycéen ne mit pas très longtemps à atteindre son endroit préféré pour se téléporter -comme ça, il arrivait directement dans la chambre de Semi- : l'usine abandonnée près de son lycée. Demain, il y amènerait sûrement ses deux autres amis, puisqu'il y avait très peu de chance qu'ils le croient dès le début.

Comme à son habitude, il sorti l'ordinateur holographique  et quelques secondes plus tard, une intense lumière blanche envahit l'espace vide. Quand il rouvrit les yeux, il se fit accueillir par ses trois amis. Il fit quelqu'un un peu plus en retrait. Eita l'avait prévenu, Kuroo amenait sa Némésis. C'est pour ça qu'il en déduit que la seule personne qui ne prenait pas part aux embrassades devait-être Daishou. Après un mois à entendre parler de lui, il le rencontrait enfin. Tendou le salua, sans aucune réaction du vert, qui se fit charrier par son ami aux cheveux noirs. "Pas très commode... " Pensa l'étranger.

"Tendou ! Enfin ! J'ai trop envie de te donner ta surprise !" S'exclama le malade, ses yeux bruns brillants. Il regarda ses deux autres compères, qui lui donnèrent leur accord. S'il pouvait sauter de joie, Satori pensait qu'il l'aurait déjà fait. Il fut surpris de voir dans les mains de son ami, un paquet, bien emballé. Il pencha la tête sur le côté. "Ouvre !" Le roux sourit face à l'attitude enfantine de son interlocuteur et fit ce qu'il lui demandait. Ses yeux s'agrandirent. Ce n'était pas sérieux. Ils ne lui avaient pas offert ça quand même... 
"Il a la fonctionnalité voyage dans le temps. En gros, même à ton époque, on pourra parler. C'est de notre part à tous les trois." Annonça le gris, qui avait si durement travaillé pour payer ce cadeau, alors que son ami n'en revenait toujours pas. Ils lui avaient vraiment offert un téléphone. "Comme on a déjà pu voir le tien, on en a prit un qui ressemblait, pour que personne ne te pose de question?" Les larmes montèrent. Ils étaient tellement gentils avec lui. Lui, le rejeté de son établissement, le harcelé de toujours. Ce dernier mois, il avait reçu beaucoup plus d'amour que ces 18 dernières années. Tout le monde dans la pièce s'affola -même Daishou, qui ne savait pas comment gérer les larmes de quelqu'un-.
"Ne faites pas cette tête voyons ! Je suis juste tellement heureux. Je sais même pas comment vous remercier. C'est tellement géant, juste génial !" Rit Satori devant la tête de ses amis, qui lui sourirent en retour. Le roux prit une chaise. C'était trop d'émotion pour lui. Il se tourna vers la personne, dans la pièce, qui lui était inconnue. "Au faite, tu dois être Daishou. Je m'appelle Tendou Satori. Enchanté.
- Daishou Suguru." Répondit ce dernier, l'air mi-blasé, mi-hautain. Ils se serrèrent la main.
"Allume-le ! Qu'on puisse te montrer comment il fonctionne." Tendou obtempéra, un sourire tranquille aux lèvres.

Les cinq adolescents passèrent quelques heures, tranquilles, en parlant beaucoup de choses en apprenant à connaître Daishou, qui fut vite intégré au groupe, avant que Bokuto ne les quitte pour rejoindre son petits-amis, avec qui il avait rendez-vous. Kuroo partit une petite heure, le temps d'aller chercher à manger pour lui et les trois autres. Donc au final, entre midi et treize heure, ne resta dans la chambre que Daishou -qui était plutôt mal alaise-, Tendou et Semi. Les deux derniers s'échangèrent un regard et commencèrent à questionner le vert sur tout. Et surtout sur ses sentiments envers le noiraud à crète de coq. Ils s'amusèrent donc des rougissements et bafouillement de leur victime. Lui et Kuroo iraient si bien ensemble. Satori se fit la promesse de les aider à se mettre ensemble. Et Eita paraissait penser la même chose.

Malgré le temps, je veux te voirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant