Vert gallois

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Finalement, Charlie ne réussit à cacher son dragon que durant une demi-journée. Après, celui-ci avait décider de mettre le feu à plusieurs livres dans la chambre de Percy, sauta dans les cheveux de Ginny et traumatiser sa mère, qui en tournant un coin, c'était retrouver nez à nez avec lui.

Il avait ensuite bredouillé des excuses inventant qu'il appartenait à un ami et qu'il ne faisait que le garder. Sa mère était folle de rage, mais comme son mari réussit vite à la calmer. C'était Noël après tout.

Il passa ensuite son plus beau Noël à vie. Il avait été glisser avec ses frères et soeurs, fait une bataille de boule de neige, joué aux quidditch et entrainé son dragon miniature.

Dans le train qui le ramenait à Poudlard, il ne pouvait cacher sa joie. Percy assis devant lui lançait un regard incendiaire à la boite pendant que Bill était heureux du bonheur de son frère. Charlie avait un pansement sur le poignet et le majeur de la main droite ainsi qu'une belle cicatrice lui barrant la joue gauche. Un peu plus et les griffes de la créature lui arrachait un oeil. Son amour inconditionnel n'avait pas diminué pourtant. Il était même fier des progrès que le dragon avait faits. Il ne crachait plus autant de flamme que le premier jour.

C'était sur cette pensée heureuse qu'il se dirigea vers son dortoir et y entra. Il frappa de plein fouet un garçon qui en sortait et échappa la boite au sol. Aussitôt, le monstre miniature s'en échappa pour s'envoler dans la pièce menaçant de faire carboniser les lits en baldaquin. Son entrainement n'avait peut-être pas porté ces fruits finalement.

Quant au garçon qu'il avait frappé de plein fouet, comble du malheur, c'était Lamontagne qui perdit son équilibre et tomba sur les fesses. Charlie lui tombant dessus.

-Ah! Désolé! Je...

Mais aucune excuse valable sortie de la bouche du rouquin. Il se dépêcha donc de s'enlever de sur le français, agrippa sa boite et tourna le dos au garçon sonner à terre pour courir après la pupille de ses yeux.

-Méchant dragon. Je t'avais dit que tu ne pouvais sortir que lorsque je te le permettrais.

Après quelques minutes à lui courir après, il réussit à le remettre dans sa boite. Il poussa un soupir de soulagement lorsqu'il constata que Ludo n'était plus dans le dortoir. Qu'allait-il faire? Il ne pouvait pas le regarder dans les yeux ni même lui parler!

Il rangea la boite à l'abri sous son lit et fouilla dans son sac. Il en ressortira un cadeau mal emballé. Sa mère avait accepté de tricoter un pull pour le métamorphomage. En espérant que ça lui fasse. Il avait spécifié le cabarit de Percy, mais un peu plus grand que lui. Il déposa le paquet gêné. Un pull en échange d'un dragon. La pauvreté de sa famille ne l'avait jamais dérangé jusqu'à aujourd'hui. Il griffonna un mot disant qu'il était très heureux du cadeau et d'accepter le sien malgré le retard.

Pourquoi ne lui remettait-il pas en main propre? Car tu l'embrasser sombre idiot? Il pourrait lui dire que c'était l'émotion. Que peut-importe qui avait été devant lui, il l'aurait embrassé. Même Rogue. Ça ne voulait rien dire. Ça voulait ne rien dire?

Il se coucha sur son lit désespéré. Il sauterait le diner. Hors de question qui le recroise. Mais il n'avait pas le choix de descendre. Il devait voler de la viande pour nourrir la bête. Il se leva donc et descendit à la grande salle. Ludo était là entourer de ses amies. Il parlait de tout et de rien et riait à chacune des blagues des dames. Une pincée de jalousie effleura l'esprit de Charlie qui passa à côté l'ignorant. Lamontagne ne sembla même pas le voir. Au moins, c'était ça. Mais dès qu'il eut dépassé le groupe, il les entendit glousser. Il se battit avec son for intérieur pour ne pas se retourner et rejoignit ses frères plus loin. Il perdit le combat en s'asseyant. Son regard croisa celui du brun qui tourna prestement la tête.

Je n'aime que les dragons (Charlie Weasley X OC) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant