cinquième lettre

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« 5 octobre 2020

je n'arrête pas de repenser à ce mois et demi que l'on a vécu ensemble. à ce moi que j'étais à toi. ce moi disparu.

tout à disparu avec toi, il ne reste rien. et je divague dans le vide, le cœur flou, le corps fou. j'étais ton ombre mais maintenant que tu as disparue je ne suis plus l'ombre de rien. je ne suis rien. et c'est comme ça. je commence par m'y habituer.

je peux peut-être pas te faire revenir mais je peux te rejoindre crois moi.

isilde »

adieu nos corps fanésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant