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chapitre dix,
PUNITIONS

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— JE VEUX QUE TU T'ASSOIES ICI, indiqua McGonagall en désignant l'une des chaises devant son bureau

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— JE VEUX QUE TU T'ASSOIES ICI, indiqua McGonagall en désignant l'une des chaises devant son bureau. Et que tu réfléchisses à ce que tu as fait aujourd'hui.

Artemis s'assit en lançant un regard noir à son professeur.
La jeune fille avait été impliquée dans une des farces des jumeaux Weasley, et ils l'avaient blâmée.

McGonagall n'avait pas réfléchie longtemps, entraînant Artemis dans son bureau pour la punir. La jeune fille avait très rapidement montré ses capacités magiques, mais malheureusement, elle ne les utilisait pas correctement.

— Je vous ai dit que ce n'était pas moi, Professeur, se plaignit de nouveau Artemis en posant ses mains sur la table, produisant un bruit qui reporta l'attention du professeur McGonagall sur elle. C'est ces deux cons qui s'imaginent que c'est amusant de m'accuser à tort.

— Mlle Rogue, surveillez votre langage, dit la professeur d'un ton sévère. Et le jeune Ronald Weasley affirme vous avoir vu lancer cette Bombabouses sur Rusard.

Artemis tapota du pied sur le sol avec impatience, retenant l'envie d'hurler sur le professeur.

— Ce n'était pas moi. Combien de fois dois-je vous le dire ? Ron Weasley est très influençable et je suis pratiquement sûr que ses frères l'ont manipulés pour qu'il se retourne contre moi.

— Et pourquoi les frères Weasley seraient contre vous ? demanda McGonagall en enlevant ses lunettes pour les poser sur son bureau.

Elle n'avait jamais vu d'élèves lui faire face comme ça auparavant. Mais elle se souvint ensuite de l'attitude de James Potter et fronça les sourcils.
McGonagall réalisa alors que Artemis était le parfait mélange entre James Potter et Severus Rogue. Sa froideur et sa mauvaise humeur avait évidemment été hérité de son oncle, mais qu'en était-il de son attitude arrogante et de sa fierté ?

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle ne pensait pas être prête à faire face aux caprices d'Artemis.
McGonagall avait pensé que ses années à Poudlard seraient tranquilles, après le départ des maraudeurs…

— Je ne sais pas, gémit Artemis. Mais le simple fait que je respire les dérange.

McGonagall leva les yeux au ciel avant de se reconcentrer sur son travail. De son côté, Artemis baissa la tête.

Bien qu'Artemis semblait calme à ce moment-là aux yeux du professeur, elle planifiait en vérité toutes sortes de tortures à faire subir aux jumeaux Weasley.

S'ils pensaient qu'elle allait abandonner aussi facilement, ils avaient tort.

Quelqu'un frappa à la porte, une demi-heure plus tard.
Severus Rogue entra dans le bureau, sans adresser un regard à sa nièce.

— Oui, Severus ? demanda McGonagall en regardant l'homme.

— J'ai besoin d'Artemis pour quelque chose… donc, si elle pouvait partir.

La blonde se leva rapidement et se dirigea vers la porte, mais la voix du professeur McGonagall les arrêta tous les deux.

— Fais attention à ton comportement, Artemis. Parce que la prochaine fois, j'enverrais une lettre à ton frère.

Artemis sortit la tête baissée du bureau. Si Aquiles découvrait tout ça, ça serait sans doute la fin pour elle, et si c'était la fin, elle traînerait les jumeaux Weasley avec elle pour l'avoir mis dans cette situation.

— Je pensais que tu étais plus intelligente que ça, Artemis, lui dit doucement Severus. Arrête de te pavaner dans les couloirs comme si tu étais importante. Tu es juste une élève de plus et ne t'imagines pas que je serais toujours là pour te sauver.

— Ce n'était même pas de ma faute ! cria la jeune fille.

Rogue s'arrêta net et lui jeta un rapide coup d'œil.

— N'élève pas la voix comme ça avec moi, Artemis. Je ne suis pas un de tes stupides amis. Tu me dois du respect.

La blonde regarda dans la direction opposé, évitant de regarder son oncle, parce qu'elle savait qu'il avait raison. Elle était juste en colère contre Fred et George, alors elle s'en prenait aux autres.

— Maintenant, tu vas réfléchir à ce que tu as fais et à quel point tu as été arrogante.

Severus la regarda une dernière fois avant de s'éloigner.

Arrangeant ses cheveux du bout des doigts, Artemis se dirigea vers la Salle Commune avec la ferme intention d'aller voir les jumeaux Weasley pour éclaircir les choses.

• • •

COMME DRACO AIMAIT ÉCOUTER LE RIRE D'ARTEMIS, il avait décidé de lui raconter la punition que le professeur McGonagall lui avait infligé. Et il n'avait pas été déçu, puisqu'elle se moquait maintenant de lui de bonne volonté.

— Ils ont aussi enlevé des points à ta maison, alors je ne vois pas ce qui t'amuses, se plaignit le blond.

Artemis ne s'arrêta pas de rire ; au contraire. Au bout d'un moment, Draco finit par rire avec elle.

— Je…, réussit-elle à dire. Je ne peux pas m'en empêcher !

Draco attendit jusqu'à ce qu'elle arrête de rire, les bras croisés.

— Tu as fini ?

— Oh, oui, répondit Artemis en séchant ses larmes. Mais un moment je t'ai imaginé en train de menacer tout le monde avec ton père…

Draco s'approcha de son amie et plaqua sa main contre sa bouche en réalisant qu'elle allait recommencer à rire. Artemis leva les yeux au ciel et enleva sa main.

— C'est quoi, ta punition ? Copier des lignes ? Il ne devrait pas te punir, avec ton père à proximité…

Draco ne répondit pas.

— Comment tu as échappé à la punition de McGonagall, hier ?

— J'ai mes secrets.

Artemis passa l'après-midi à la bibliothèque pour étudier. C'était un accord entre son frère et elle ; il travaillait beaucoup pour lui offrir une belle vie et en échange elle devait travailler dur à l'école.

— Bonjour Artemis.

La jeune fille leva la tête et vit Theo Nott devant elle, une pile de livres dans les bras.

— Salut.

— Je peux m'asseoir ici ?

— Non.

Theo sourit, poussa la chaise en face d'elle et s'assit.

— Tu es nerveuse pour les examens ? demanda-t-il en ouvrant un livre.

— Non. Si j'étudie bien, ça se passera bien pour moi, c'est évident.

— Tu y arriveras de toute manière, commenta Theo en levant les yeux de son livre.

— Si tu le dis.

ARTEMIS ET LA PIERRE PHILOSOPHALE [1] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant