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chapitre cinq,
JE DÉTESTE LA CITROUILLE

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ARTEMIS AVAIT DÉJÀ PASSÉ DEUX MOIS À POUDLARD et d'une manière où d'une autre, cela avait permis à Draco Malfoy de devenir son ami, même si elle n'avait clairement pas l'intention de l'admettre à voix haute

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ARTEMIS AVAIT DÉJÀ PASSÉ DEUX MOIS À POUDLARD et d'une manière où d'une autre, cela avait permis à Draco Malfoy de devenir son ami, même si elle n'avait clairement pas l'intention de l'admettre à voix haute.

Cependant, la jeune fille détestait Halloween. En effet, une grande partie de la décoration était centré sur les citrouilles et Artemis détestait ça.
Et l'odeur écœurante de citrouille qu'on pouvait sentir n'importe où dans le palais le matin d'Halloween n'améliora pas l'humeur d'Artemis.

Mais ce qui la rendit plus joyeuse, c'est lorsque le professeur Flitwick annonça durant le cours de Sortilège qu'il pensait qu'ils étaient prêts à commencer la lévitation, chose que tout le monde mourait d'envie de faire.

Le professeur Flitwick répartit la classe en binôme pour s'exercer. Artemis se retrouva avec Harry Potter.

— N'oubliez surtout pas ce mouvement du poignet que nous avons appris, dit le professeur de sa voix fluette, perché sur sa pile de livre comme à son habitude. Le poignet bien souple, levez, tournez, rappelez-vous, levez, tournez. Et prononcez distinctement la formule magique, c'est très important. N'oubliez jamais le sorcier Baruffio qui avait un défaut de prononciation et dont la femme s'est retrouvée avec un bison sur les épaules au lieu d'un vison.

Artemis avait toujours réussi les exercices du professeur Flitwick et cela ne l'aurait pas gênée d'être seule. Potter agitait sa baguette avec un mouvement étrange et avait déjà manqué de la frapper en plein visage.

— Je suis désolé, Artemis ! s'excusa le garçon avec une grimace. Mais c'est quelque chose de difficile, n'est-ce pas ? La plume ne semble pas vouloir bouger.

— C'est difficile, ou bien le sorcier est stupide, le taquina la brune. Je parierais plus sur la deuxième option, car ce sort est un basique. Si tu ne réussis pas cet exercice, tu devrais t'inquiéter pour les années à venir.

L'intention d'Artemis n'était pas de vexer Harry, mais apparemment c'était raté. Artemis voulait juste lui faire comprendre que s'il n'apprenait pas correctement, il aurait du mal les années à venir. Mais elle n'ajouta rien d'autre, et Harry l'avait sûrement mal comprise.

— Bien, murmura impatiemment Artemis. Si tu n'y arrives pas aujourd'hui, tu devras être patient, et continuer à travailler. Jarleth Hobart, le sorcier qui a créé ce sort pensait qu'il avait trouvé un moyen de voler. Pauvre homme, non ?

Harry la regarda avec confusion. Il n'avait jamais compris Artemis Rogue. Elle ne se comportait pas comme le professeur de potion - Dieu merci - mais elle se montrait souvent hostile bien que Potter ait remarqué qu'elle pouvait être gentille quand elle le voulait.

Le brun n'avait pas raté l'occasion de demander à Ron, qui en savait plus que lui sur le monde magique, si il connaissait la raison de la mauvais humeur perpétuelle de Artemis. Ron lui avait répondu que les parents d'Artemis étaient morts dans un incendie où elle avait survécu et qu'elle n'était jamais heureuse car elle avait pratiquement vu ses parents brûler sous ses yeux.

Harry la comprenait. Il espérait qu'un jour, ils pourraient devenir amis.

— Oh, bravo ! cria le professeur Flitwick en applaudissant. Regardez, Hermione Granger a réussi !

En effet, la plume de Hermione volait au-dessus de son bureau, atteignant le un mètre de hauteur.

Artemis jeta un regard à Harry avant de faire voler sa propre plume. Il la regarda avec un mélange de surprise et d'admiration avant de s'exclamer :

Wow. Alors toi, tu es patiente.

À la fin du cours, Artemis ne fut par surprise de trouver Draco Malfoy l'attendant à la sortie de sa classe.
Draco avait appris son emploi du temps et Artemis ne comprenait toujours pas comment il avait fait pour arriver aussi vite. Mais elle ne le demandait pas, bien trop fière pour ça.

— J'aurais aimé qu'on soit dans la même maison, commenta Draco alors qu'ils se dirigeaient vers le prochain cours qu'ils partageaient. Comme ça, on aurait pu s'asseoir ensemble pendant le banquet d'Halloween.

Artemis fit une grimace.

— Je n'aime pas Halloween. Il y a trop de citrouilles pour que je le supporte.

Draco semblait heureux qu'elle lui dise enfin quelque chose sur elle et non sur lui ou les cours.

— Tu es allergique, ou quelque chose comme ça ?

— Non. Je n'aime pas ça.

Ils restèrent silencieux pendant un moment. Draco cherchait désespérément des sujets de conversation, mais il ne trouvait pas.

— Et toi ? demanda la fille, surprenant Draco.

— Oh, j'aime bien la citrouille, répondit-il.

Pour la première fois, Draco put l'entendre rire. Le blond espérait la faire rire plus souvent à l'avenir, car il trouvait son rire magnifique.

— Je voulais dire, est-ce que tu es allergique à quelque chose ?

Draco sourit, les joues légèrement rouges.

Artemis avait cru qu'elle pourrait facilement échapper au banquet d'Halloween et qu'elle pourrait profiter de la salle commune des Gryffondors pour elle-seule. Mais apparement, le professeur McGonagall n'était pas de cet avis.

Minerva McGonagall avait toujours été une femme observatrice et avait aisément remarqué que l'élève qui lui avait causé problème récemment n'était pas dans la Grande Salle.
Craignant qu'elle ne prépare un mauvais tours à ses camarades, l'enseignante se rendit sans la salle commune des Gryffondors.
McGonagall ne put s'empêcher de se dire que durant toutes les années où elle avait dirigée la maison rouge et or, elle n'avait jamais eu à se rendre dans leur salle commune si souvent.

Artemis lisait tranquillement un livre lorsque le portait de la grosse dame s'ouvrit, révélant le professeur McGonagall qui semblait soulagée de découvrir qu'elle ne faisait rien de mal.

— Que faites-vous ici ? demanda l'enseignante. Vous êtes censée être dans la Grande Salle pour profiter du banquet avec vos camarades.

— Je vis ici, répondit Artemis.

McGonagall fronça les sourcils.

— Allez dans la Grande Salle.

— Je veux rester ici et j'ai le droit, se défendit la blonde en regardant sa professeur avec un sourire.

Au grand dam de McGonagall, son élève avait raison. Mais elle répondit qu'en tant que professeur et chef de maison, elle se devait de surveiller tous les élèves. Artemis n'eut alors d'autres choix que de suivre McGonagall dans la Grande Salle.

Artemis s'assit à côté de Neville Londubat et essaya de faire un maximum de bruit en posant son livre sur la table, pour que McGonagall comprenne qu'elle ne voulait pas être ici.

Et pour aggraver les choses, Quirrell, le professeur de défense contre les forces du mal, arriva en courant dans la Grande Salle.

— Un troll... dans les cachots… je voulais vous prévenir, déclara-t-il avant de s'évanouir.

— On me force à sortir de la Salle Commune pour ça ! se plaignit Artemis en attrapant son livre, prête à retourner dans la tour des Gryffondors.

ARTEMIS ET LA PIERRE PHILOSOPHALE [1] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant