Chapitre 6 1/2 Passé et renouveau

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Peines passées

Arcadios se levait, il avait 15 ans. Il ne comata pas, la première chose qu'il fit, ce fût vérifier toutes les cachettes de sa chambre, ensuite, il mit des gants et promena une perle de verre de la taille d'une bille partout autour. Une faible lueur rouge s'y teint quand il s'approcha de sa porte. Il soupira, laissa ses volets fermés et s'habilla. Ses vêtements, d'apparence riche pour satisfaire les lubies de son père étaient cousus en un tissu solide, léger, ils faisaient office de côtes de mailles.

Il tendit son brassard de platine vers la poignée de la porte et prononça distinctement : Tossix Curtossea. La lueur de la perle faiblit et il la mis dans sa poche. En sortant de sa chambre, il regarda les deux gardes qui y étaient postés. Jamais ses frères et sœurs n'avaient eût droit à des gardes à leurs portes. Il s'avança prudemment dans le couloir, les yeux clos puis ouverts en alternance. Il marchait vite mais restait alerte. Il s'attardait le moins possible dans les endroits où il y avait trop d'angles morts et là ou les couloirs étaient trop longs. Il évitait aussi les croisements entre quatre couloirs trop exigus. Il se concentrait sur son ouïe et marchait vite en faisant le moins de bruit possible. Il n'alla pas petit-déjeuner avec sa famille mais sortit de chez lui.

Sa famille, noble, avait un manoir immense. Il avança dans la rue, ferma les yeux, et vit un type tout a fait normal entouré d'une aura violacée. Il s'approcha de lui et lui dit quelque mots. Le gars lui répondit par un sourire et l'amena vers une ruelle sombre. Là, un enfant de treize ans le salua amicalement. Il lui tendit la main et Arcadios la serra mais... Elle se referma dans le vide. Un autre bras partant de la même base tenait un couteau posé sur sa gorge. Il faillit déglutir. Le gamin de treize ans énonça joyeusement :

_"Tu es mort !! Encore."

Il retira le couteau de sa gorge. Et cette fois, lui serra vraiment la main.

_"Comment ça, "encore" ? Ce matin j'ai pris toutes les précautions après m'être levé ..."

_"Tu dois entrouvrir les yeux et, en une seconde après ton réveil, être capable de te relever si nécessaire, tu n'as fait ni l'un, ni l'autre. Ensuite, mais ça viendras, tu n'es pas capable de visualiser les flux d'éther autrement qu'en fermant les yeux, sachant qu'il te faut une demi seconde de concentration pour les visualiser, tu as une demi seconde avec plusieurs de tes sens en moins. Et ils se dissipent quand tu rouvres les yeux. Je t'ai dit de t'entraîner a visualiser les flux les yeux ouverts. En plus, ça te donne un air bête."

Arcadios jura. Ses parents ne tenteraient pas de se débarrasser de lui directement avant son seizième anniversaire et n'engageraient pas d'assassins étheriens avant le dix-huitième. Pour l'instant, il était sur de pouvoir tenir jusqu'à son dix-huitième anniversaire. Mais si jamais un assassin du niveau de son ami Gladios Umbrilethos était engagé... Bon, les membres de la famille de Gladios étaient, de loin, les meilleurs assassins que le monde aie jamais porté, sa famille était hallucinante... et pas par ce qu'elle maîtrisais les éthers de lumière et d'ombre. Il était peu probable qu'un assassin étherien le sachant ami avec Gladios et proche de son père, ose ne serait-ce ce que le menacer. Mais toute précaution était bonne a prendre.

Il avait rencontré son ami lorsqu'il se promenait sur le marché quand il avais dix-ans. Il marchait sans but pour échapper aux insultes et critiques de son père. Parfois, il s'arrêtait et rêvait de s'acheter certains objets sur les échoppes, des pommes de pins qui prévoient le temps une heure à l'avance, des stylos qui, pendant environ un an écrivent ce que l'on dicte ou parfois, de simples jouets. C'était stupide car grâce à la moitié de ce que gagnaient ses frères et sœurs chaque semaines, il aurait pu acheter l'échoppe. En rentrant, tard, cinq gars lui étaient tombés dessus. Son père ayant pour une fois placer des attentes dans ses réflexes magiques, avait considérablement exagéré. Ils étaient armés et le plus petit avais une seringue d'euthanasie. Arcadios commençais à paniquer, il ne sut même pas s'il avait fait dans son froc même s'il pensait que non. Il avait crié, ça par contre, il en était sûr. Crié si fort qu'il s'était cassé la voix. Le petit l'avait attrapé par le bras, quand il allais lui planter la seringue, Arcadios avais inconsciemment utilisé de l'éther Télékinétique afin de briser la seringue. Le petit qui s'était retrouvé avec le contenu de la seringue et des éclats de verre sur le bras, regarda ses compagnons, et se mit a convulser. Un grand sauta sur Arcadios avec son couteau mais il s'arrêta net en l'air, un trou dans la poitrine. Il se mit à glisser jusqu'à s'arrêter, toujours levé du sol. Un enfant de huit ans devînt visible, puis son épée plantée jusqu'à la garde dans la poitrine du type. La tête d'un autre vola exactement en même temps que le corps sans vie s'écrasait au sol les deux autres voulurent s'enfuir mais ils s'arrêtaient nets. Empalés sur des lames qui jusqu'à présent étaient invisibles et lévitaient. Ils avaient alors fait connaissance, Gladios n'ayant jamais vraiment eu d'amis, trop focalisé sur son entraînement et Arcadios, sur sa survie.

Le soir, quand Arcadios rentra, il n'était même plus traumatisé. Son père avait pâlit en le voyant partiellement couvert de sang. Depuis ce jour, il pensait que son fils, en plus d'être un bâtard, était un mage très puissant. C'est très probablement ce qui l'avait sauvé toute ces années. ... ...

... Gladios lui fit signe de le suivre ... Ils allaient ... ... S'entraîner ... ... ...

Je me réveillais en sueur. Ce n'était qu'un rêve ... Tout me semblait pourtant si réel ... La nuit était noire, je décidais de me rendormir. Ivan était levé et apparemment, il s'affairait à lancer des sorts sur des pierres. J'étais trop épuisé pour me demander le pourquoi du comment.

Le DragovienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant