Chapitre 2 : Color Gang

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Où suis-je ? Où sont mes frères ? J'ai réussi à les sauver ? Suis-je blessé ? Qu'est-ce que j'entends ? On dirait le bruit d'une alarme. Ou plutôt, d'un réveil matin.

Quand j'ouvre enfin les yeux, aveuglé par une lumière blanche, il me fallu un temps avant que ma vision redevienne normal.

Quand ma vision redevint net je reconnu immédiatement notre chambre. En me redressant je remarque rapidement qu'il n'y a plus aucune trace d'impact de balle sur les murs. Je regarde à côté de moi. Mes frères dorment paisiblement. Ils n'ont plus aucune égratignures. Ce qui me fit pensé à ma blessure au torse.

J'ouvre la chemise de mon pyjamas pour regarder l'éventuelle cicatrice que la blessure aurait pu laissé. Mais je n'ai rien. Pas une seule petite marque. Quand à la douleur que je ressentais au dos un peu plus tôt, elle c'est également envolé.

Mais, qu'est-ce qui c'est passé ?

Matsuyo-Les garçons ! Vous allez être en retard à l'entraînement ! Dépêchez vous !

Je reconnais la voix de notre mère. Mais Osomatsu m'a dit que nos parents sont mort pour nous protéger. Je n'y comprends plus rien. Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur la question, que mes frères se réveillèrent.

Mais de quel entraînement elle parle ? On fait du sport maintenant ?

O-Oh ? Tu es déjà levé Karamatsu ? Tu aurais pu nous réveiller quand même.

Sans que je n'ai le temps de lui répondre il se lève suivit de nos autres frères. Tous se dirigent vers le placard pour y prendre leurs affaires. Mais quelque choses me sauta vite au yeux.

Mais c'est quoi encore ces tenues ?! Ce ne sont pas nos tenues habituelles, ni celle de la mafia ?! Ce sont des tenues de paintball !

En voyant ces éléments je peux enfin confirmer mon hypothèse que tout ceci n'est qu'un rêve. Je passe d'un univers où nous sommes des Yakuza, à un univers où nous faisons du paintball.

Il n'y a que dans les rêves que tout peut être aussi bizarre ou farfelu. Maintenant que j'en ai la confirmation, je vais taché de le vivre pleinement. C'est l'occasion de me détacher de ma triste réalité le temps d'une nuit. Je vais donc jouer le jeu quoi qu'il arrive.

T-Dépêches toi de prendre tes affaires Karamatsu niisan on va encore être en retard.

Sans chercher à comprendre je me lève et vais chercher mes affaires dans le placard. On alla tous s'habiller en quelques minutes.

Une fois prêts, on prit notre petit déjeuné en coup de vent, avant de nous mettre en route vers notre terrains d'entraînement.

Mais alors que tous enfilent leur chaussures, je remarque que dans mon ensemble il y a des rollers.

Attends quoi ?! Des rollers ?! Pourquoi je suis le seul à en avoir ?! J'en ai jamais fais de ma vie.

Je repense soudainement à ma situation. Tout cela n'est qu'un rêve. Donc tout est possible pour moi. J'ai juste à me laissé guider.

Je pris une grande inspiration avant d'enfiler les rollers.

Sur le chemin je me laisse guider par mon instinct. Mais je reste cependant concentré pour éviter de tomber.

Quelques minutes passèrent. J'ai vite pris le coup avec mes rollers. Je suis même plus rapide que mes frères.

J-Attends nous Karamatsu niisan !

À ces mots je me retourne vers eux pour voir la distance qui nous sépare. Je ne fis pas attention au fait que je continue d'avancer avec mes patins, me faisant donc reculer. Je sens rapidement la fin du trottoir sous mes pieds. Je bascule soudainement en arrière. Mon regard se dirige vers le bruit d'un klaxon. Une voiture se dirige droit vers moi. Ça y est, je vais me l'a prendre de plein fouée.

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