Le doux Batman

Double-face, le retour

----------plus tard----------

Alfred frappa à la porte et attendit un petit moment avant d'entrer.

Bruce Wayne s'était endormi sur son bureau, la tête sur ses bras croisés sous lesquels quelques papiers trainaient.

Alfred sourit et avança. Il remarqua que son maître avait mis un de ses écouteurs.

Il savait que Bruce écoutait une musique particulière en fonction de ses sentiments. Alors, curieux, il retira l'écouteur de l'homme, sachant qu'il avait le sommeil lourd et le mit.

"...I hate you
I love you
I hate that
I love you
Don't want to
But I can't put
Nobody else
Above you..."

("...Je te hais
Je t'aime
Je hais ça
Je t'aime
Je ne le veux pas
Mais je ne peux pas
Mettre quelqu'un autre
À ta place...")

Alfred ne mit pas plus de temps à comprendre. Il regarda un instant son maître puis éteignit la musique sur son téléphone et rangea ses écouteurs.

Il l'aimait. Bien-sûr, c'était évident. Wayne portait une attention toute particulière au Joker et semblait toujours quelque peu excité de le revoir mais cela paraissait logique vu qu'il s'agit du plus grand criminel de Gotham. En fait, c'était tout autre chose.

Le majordome comprit pourquoi Batman n'avait jamais vraiment attrapé le Joker mais il comprit aussi les longues nuits que son maître passait seul à pleurer dans sa chambre. Personne ne le savait et c'est en regardant par la serrure qu'il avait su que Bruce pleurait.

Alfred le connaissait bien. Par conséquent, il devina que son maître se torturait. Bien évidemment... Bruce Wayne est Batman et par conséquent, il se doit d'éliminer le crime mais voilà qu'il est tombé amoureux du Joker, le plus grand criminel de Gotham.

Bruce ne devait cesser de se demander s'il devait suivre son coeur ou sa raison. Il devait envisager chaque pour et chaque contre des deux possibilités.

Non seulement Bruce avait le poids de Batman a porter mais voilà que maintenant il porte aussi le poids bien plus lourd de ses sentiments qu'évidemment, il gardait pour lui.

Alfred ne pût s'empêcher d'admirer la force de son maître.

Même lui n'avait rien remarqué. Il sourit doucement et déposa une couverture sur les épaules de son Wayne.

Il était fier ; Bruce avait grandi.

Certes il était troublé mais Dieu sait à quel point Alfred est conscient qu'on ne choisi pas celui ou celle dont on tombe amoureux.

Il sortit de la chambre et referma la porte.

----une semaine plus tard----

'Je le savais... Double-tronche est fâché...' se dit le clown en passant la vitesse de sa belle voiture de sport rouge.

Les fourgons accélérèrent eux aussi et le Joker grogna.

Il attrapa son téléphone et appela Harley.

"Allô?"

-"Salut ma belle, euh... J'vais avoir besoin d'ton aide..."

"Que se passe-t-il?"

-"Tu t'souviens, je t'avais dit que Double-tronche serait peut-être énervé..."

"Oui?"

-"Bah il est là. Je vais dans l'immeuble abandonné au nord, il y a encore quelques pièges qui peuvent les ralentir."

"On arrive le plus vite possible."

La communication coupa.

-"Bien..." dit le clown en jetant son portable sur le siège passager.

Il regarda autour de la route.

-"Maintenant il me faut un moyen d'attirer l'attention de la police..."

Il sortit un fusil et tira dans les étalages de magasins avant de viser le ciel.

'Ça c'est fait...' pensa Jack.

Il tourna et se dirigea vers le bâtiment abandonné. Une fois celui-ci atteint, il planqua sa voiture dans le hangar à double fond et courrut dans les couloirs de l'immeuble.

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"Vous aviez raison. On l'a aperçu au volant de sa voiture. Il a tiré dans une vitrine puis vers le ciel. Il roulait assez rapidement et était suivi par deux fourgons." dit Gordon.

Batman ne tarda pas à comprendre et se leva rapidement, allant chercher son costume.

-"Les fourgons ne sont pas les siens, ce sont ceux de Double-face. Donnez-moi l'adresse, je part tout de suite." dit Bruce en raccrochant.

Il courrut vers son costume.

Bruce Wayne s'était rétablis. Sa blessure avait cicatrisée bien qu'elle était encore légèrement douloureuse par moments.

Batman enfila son costume.

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Jack ne bougea pas, tenant la commande en main.

C'était risqué, certes, mais il n'avait pas d'autres choix : ses troupes n'arriveraient que d'ici 15minutes minimum et pareil pour la police, si cette dernière accepte de se bouger.

Les ennemis passèrent dans le couloir et Jack appuya sur le bouton de sa télé commande avant de s'enfuir.

Les fusils sortirent des murs sans bruits et se mirent à tirer silencieusement sur les ennemis.

Le Joker était en fait entre cette pièce et une autre, dans un ceux du mur. Il rampait pour atteindre la sortie quand une balle traversa le mur et le toucha à l'avant-bras.

Le clown du mettre sa main devant sa bouche pour s'empêcher de crier.

Il accéléra et alla se mettre hors de danger. Ceci fait, il se tourna et chercha une pince autour de lui. La seule chose qu'il vit était une fine paire de ciseau.

Il souffla et grogna.

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Batman roulait rapidement vers le lieu donné par la police.