Le doux Batman

Enlèvement(s)?

Il faisait nuit noire et pleuvait des cordes sur Gotham.

Les rues mouillés qui acceuillaient les quelques rares passants étaient mal éclairées et le vent froid soufflait si fort qu'il était impossible d'ouvrir un parapluie.

Les pavés glissants luisaient à la faible lumière des réverbères et des fards de voiture, un chat noir renversa une poubelle.

Batman, trempé et blessé, rentra dans la batcave.

Il chercha la Batmobile à laquelle il n'avait pourtant pas touché et ne la vit pas.

Bruce trouva cela étrange et alla chercher les clés de la voiture.

Il appuya sur le bouton central et le chat noir déguerpit le plus vite possible avant que la voiture écrase la poubelle.

Wayne vit arriver la Batmobile qui se gara à son emplacement exact et vit quelque chose briller sur le capot.

Mobilisant ses dernières forces et dans un élan de lucidité, la chauve-souris avança et reconnu l'objet avec effroi.

Planté dans le métal noir stylisé de la Batmobile, une lame dorée en forme de R trônait, mouillée de plusieurs petites gouttes.

L'une des armes de son apprenti, Robin.

-"Monsieur?" appela le majordome qui venait d'entrer.

Bruce, ayant épuisé ses dernières forces, eu juste le temps de se tourner vers Alfred avant de s'écrouler au sol.

--------le lendemain--------

Wayne ouvrit les yeux en grognant. Il observa ses côtes droites ou une grosse coupure se frayait un passage entre deux de ses os.

Il était bandé et la douleur était moins vive que dans ses souvenirs.

Il se releva et dû se rassoir, prit de vertiges.

Alfred entra dans la chambre.

-"Ah, monsieur est réveillé. Tenez, mangez quelque chose ou vous allez avoir des vertiges en vous relevant." dit-il en posant un plateau sur les genoux de Bruce.

L'homme mangea le croissant au beurre posée sur l'assiette et but le verre de jus de fruit avant de tout reposer dans le plateau.

En relevant les yeux, il s'apperçu de la mine grave et du teint pâle de son majordome.

-"Robin était venu en renforts hier, c'est ça?"

Le viel homme hocha la tête.

-"Il n'a jamais atteint bon port et n'est jamais rentré. Il a été enlevé..." dit-il.

L'homme en costume avala difficilement sa salive et baissa la tête.

-"Il faut que je le retrouve le plus vite possible." déclara Bruce d'une voix décidé.

Il se leva et descendit à la Batcave d'un pas rapide en grimaçant de douleur.

-"Monsieur! Vous n'êtes pas guéri! Monsieur!"

Wayne se dépécha et alla s'assoir devant tous ses ordinateurs.

Il les alluma et vit un message. Il l'ouvrit et une vidéo démarra.

Robin était attaché à une chaise, l'air mal en point et la tête baissée.

Déjà cette image rendit Batman fou de rage et Alfred qui observait avec lui prit un air dur et colérique.

Une main s'abattit sur les cheveux de Robin et lui tira violemment la tête en arrière.

"Lit ça." fit une voix

"Allez crever..." cracha le jeune homme.

Un autre sbire se plaça devant la chaise et frappa un pied de biche dans le ventre du garçon qui cria et toussa violemment avant de cracher le sang affluant dans sa bouche.

Sa respiration reprit en un rythme effréné et il toussa à nouveau.

"LIT!" hurla l'homme.

Robin avala difficilement sa salive.

"Salut... Batsy. Tu crois...que tu pourras revenir à temps? Tu es seul... Et faible... Et nous... Nous sommes une armée..."

-"Joker..." cracha Wayne.

La caméra tourna et montra une bonne centaine d'hommes armés jusqu'aux dents puis se retourna vers Robin.

"Je suppose...que tu sais à qui tu as affaire... Batsy..."

Quelque chose bougea en arrière plan et attira l'attention de Bruce qui mit la vidéo en pause.

Il agrandit l'image et la dépixélisa. Ce qu'il vit le perturba au plus haut point.

-"Est-ce bien Harley Quinn? Mais alors ce n'est pas le Joker!" s'exclama le majordome.

Batman relança la vidéo en grognant.

"Tu vas faire... Très exactement... Ce que je vais te dire... D'abord, je veux que tu tues Poison Ivy... Le reste te sera...envoyé plus tard..."

La vidéo coupa et Batman grogna.

-"Mais qui est-ce?" demanda Alfred, perdu.

-"Je n'en sais rien. Mais je sais que je dois aller voir quelqu'un." dit le brun en se levant.