Un début de piste

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'Non mais je rêve là...' pensa Harley.

-"Hé! Sale enfoiré de merde! Ça va pas de t'en prendre à un gamin! Prends-toi en à quelqu'un d'ta taille pour voir, espèce de lâche!"

Robin tournait de l'oeil, épuisé et à bout de forces.

Pinguoin sourit et Nigma toqua à la porte.

-"On a besoin d'toi."

-"J'arrive." cracha presque l'homme.

Le professeur partit en claquant la porte et double-face grogna en sortant.

-"Ramène toi le piaf! Nigma a besoin de toi."

-"C'est bon!" siffla-t-il.

L'homme jeta son pied de biche aux pieds de Robin qui tenta de reprendre son souffle.

Harley grogna et dès que la porte fut refermée, elle s'acharna à nouveau sur ses chaines.

Elle recula sa chaise et se frotta les poignets contre un morceau de métal dépassant d'un tuyau contre le mur.

Elle brisa la chaine et souffla de soulagement avant de se précipiter derrière Robin.

Elle le détacha et l'allongea au sol, la tête sur ses cuisses.

-"Hé! Hé, l'oiseau! Reste avec moi okay, on va sortir de là."

Robin hocha la tête en soufflant, les yeux à moitié clos.

Harley passa sa main dans les cheveux du jeune garçon et enroula son bras sur son torse pour le protéger.

-"Repose-toi, ça va aller..."

Le plus jeune ferma les yeux. Son corps entier était engourdit et il ne semblait même plus ressentir la douleur de ses coupures ou des violents coups reçus. Mais il savait qu'Harley le protègerai, comme une mère protège son enfant. Pour quelle raison savait-il que ce n'était pas du cinéma? Il ne savait pas.

Harleen Quinzel veillait avec la douceur et la bienveillance d'une mère et protégeait comme une lionne le jeune homme blessé qui dormait à présent sur ses genoux.

Il avait une lèvre éclatée tout comme son arcade sourcilière droite et l'arrête de son nez. Il était coupé à la paumette gauche, aux bras, aux cuisses et au cou. De multiples bleus couvraient son corps comme un oeil au beurre noir, des hématomes aux bras et certainement aussi au torse et aux jambes.

Cette vision rendait Harley folle de rage.

Elle était peut-être bête et méchante mais voir que ses anciens alliés traitent un enfant de cette façon la rendait malade. Elle avait tout de suite protégé Robin.

Elle regarda la porte et souffla.

-"Je vous jure que quand mister J sera là, j'hésiterai pas à vous butter moi-même..." murmura-t-elle.

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Le Joker sortit de sa chambre et Batman lui barra le chemin.

-"Oui?"

-"Tu comptes travailler en équipe?" demanda Bruce d'un ton sec.

-"Je ne sais pas, tout dépends de leur nombre."

-"Plus d'une centaine."

-"Bien... Travaillons ensemble puisque c'est la seule chose à faire mais je te préviens tout de suite, je tues qui je veux et je prends mes joujous."

Batman souffla.

-"Je dois te montrer ça." dit-il en lui tendant un portable sur lequel il avait téléchargé la vidéo.

Le doux Batman Où les histoires vivent. Découvrez maintenant