Breathing next to you

Jupiter

Quelques jours plus tard, des regards fuyards et des rougissement de la part de Maël sont les seuls échangent qu'ils ont eu. Daegan est plus froid que jamais, et n'ose regarder Maël dans les yeux. Quant au blond, il ne revient pas de s'être lâché de la sorte devant cet, il y a encore une semaine, inconnu. Empli de gêne, Maël ne sait comment se comporter. Daegan, de son côté, ne sait que trop bien qu'il va retenter quoi que ce soit s'il soutient quelques secondes le regard de son employé. Dès qu'il pose ses yeux sur son corps, il se sent durcir sous cette envie écrasante de le faire jouir de nouveau.
La gêne sur ses joues, la timidité dans ses mouvements, tout trahit le comportement froid et insolent de Maël. Alors que sa bouche promet de ne jamais recommencer et balance quelques piques envers Daegan, tout son corps se force à ne pas repenser au doux touché, et pourtant si puissant, de ce dernier.

- J'ai une réunion après le boulot, je rentrerai tard.

Aucune réaction de la part du jeune homme, bien trop occupé à cuisiner, faisant sauter les poivrons avec un petit sourire. Cuisiner l'a toujours amusé, c'est bien la seule chose qu'il trouve facile et pour laquelle il excelle.

D'un pas de loup, l'homme s'approche de sa victime.

- Mon absence te rend si heureux ?

Maël sursaute et manque d'échapper la poêle, qu'il repose lentement. Lorsqu'il se retourne, prêt à de nouveau lancer un pique, il se raidit en voyant la proximité de leur corps. Bulbutiant, le regard détourné, il tente de s'exprimer.

-Non... J'étais juste... En train de penser.

- À ?

- À ce que j'allais cuisiner ce soir. Et c'est un de mes plats favoris alors...

- Un de tes favoris ?

- Hm... J'ai fais des macarons aussi. Mais ne pense pas que je les ai fais pour toi ! Je sais que tu adores ça mais c'est que... Ça se mari bien avec le plat...

Surprit, Daegan ne peut détourner son regard du corps agité de Maël.

- Tu es si docile. Faire plaisir à ton maître...

Maël tourne vivement son visage, les sourcils froncés.

- J'ai dis que ce n'était pas spécialement pour toi !

- Vraiment ? Moi qui pensais te féliciter.

- Une augmentation ?

- Plus au moins. La semaine prochaine, une personne de la haute société organise un gala de charité. Tu sais à quel point ce genre d'événement est important. Il leur manque malheureusement un chef. Je t'ai proposé. Tu es engagé pour la soirée.

- Combien ?

- Deux milles.

- Personnes ?

- Dollars.

- Et les personnes ?

- He bien cela dépend de qui vient accompagné, mais généralement Lady Ellia voit les choses en grand. Très grand. De ton côté, es-tu à la hauteur ?

- Autant d'argent... oui, je suis le meilleur cuisinier que tu ai pu rencontrer, n'est-ce pas ? Bien évidemment que je saurais satisfaire des personnes aussi exigeantes que toi.

- Ne sois pas trop gourmand. Si nous sommes deux cent, c'est énorme.

- Je vois.

- Ce ne sont que des personnes de la haute. Si tu déçois quelques invités, les critiques vont fuser. Et alors, je serais dans l'obligation de te virer. Pour ma réputation, bien évidemment.